Remise en cause de l’origine microbienne de la tuberculose : incohérences et bizarreries

Bon, il y a beaucoup à dire. Ce sera un sujet sur lequel je reviendrais. Mais on peut faire un premier jet en notant un certain nombre de trucs bizarres et d’incohérences. Bien sur, il peut y avoir des éléments qui sont expliqués par l’orthodoxie.

1) Le microbe envahit certains organes et pas d’autres

On a des tuberculoses particulières. Le bacille est sensé envahir certains organes et pas d’autres. Par exemple, ça va envahir les poumons, mais pas les autres organes. Une autre fois, ça va envahir le système digestif ou le cœur ou la vessie, etc…

Or, on ne voit pas pourquoi quand le bacille est dans un organe, ça ne s’étend pas à d’autres organes. On a des tuberculoses avec des symptômes différents. Et apparemment, ça n’évolue pas. Bien sur, ce n’est pas impossible. Mais c’est quand même très bizarre.

Ce qui serait beaucoup plus logique, c’est que ces symptômes soient causés par des causes physico-chimiques différentes les unes des autres. Ca expliquerait que ça ne déborde pas vers d’autres organes.

2) Ca attaque les personnes qui devraient déjà souffrir de ce genre de symptômes à cause de leur condition de vie ou de travail

Ca touche essentiellement des personnes qui ont des raisons claires et nettes d’avoir ces symptômes : pour la toux, les personnes qui travaillent dans des conditions où les poumons sont agressés. Pour l’amaigrissement, les personnes qui s’alimentent peu et sont déshydratées, soit parce qu’elles sont dans des conditions précaires, soit parce qu’elles prennent des médicaments, comme les cancéreux ou les sidéens.

Mais dans ce cas là, que reste-t-il au microbe pathogène ? La théorie des microbes pathogènes, pour ce genre de maladie, ne valait que parce que ça pouvait affecter les gens indifféremment. Si ça n’affecte que les gens se trouvant dans des situations d’agression objective des poumons (poussières, produits chimiques, etc…), ou de sous-nutrition et déshydratation (personnes vivant dans des pays pauvres et chauds). Si les cas de tuberculose collent parfaitement avec les cas de personnes dans ces situations, qu’est-ce qu’il reste au microbe ? Rien. Qu’est-ce qui empêche de dire que ce sont les agressions et déséquilibres chimiques qui causent les symptômes ? Rien.

C’est comme pour le SIDA en fait. 95 % des cas naturels, sans intervention de la médecine, en occident, sont des personnes consommatrice de drogues (on ne parle pas des séropositifs, mais bien des gens passés au stade sida avec des symptômes réels, pas ceux qui ont des marqueurs biologiques en baisse). Qu’est-ce qui empêche de dire que c’est la prise de drogue qui provoque ces symptômes (surtout s’ils les provoquent par ailleurs) ? Rien. C’est en grande partie pour ça qu’il y a une dissidence du SIDA depuis 20 ans.

Si ça n’affecte que des gens qui se font déjà agresser par ailleurs, on a bien la preuve que ce n’est pas le microbe le responsable, mais les agresseurs chimiques et les conditions de déséquilibre chimique. Parce que, quelle est la probabilité que ce soit juste ces gens là qui soient affectés. Zéro. C’est impossible. S’il s’agissait d’un microbe transmissible, il y aurait forcément plein de gens ne se trouvant pas dans des conditions difficiles qui seraient affectés.

3) 90 à 95 % de guérisons spontanées

Seulement 5 à 10 % des gens contaminés développeront la maladie. Bref, 90 à 95 % des gens s’en sortent.

Pourquoi pas ? Mais disons que ça correspond tout à fait à une hypothèse ad hoc qui serait émise pour masquer le fait que la maladie n’est pas causée par un microbe en réalité.

Je veux dire, on invente la théorie des microbes pathogènes, on découvre des microbes soi-disant pathogènes comme la tuberculose. Et… merde. Comme ils ne sont pas la cause du problème et qu’en fait, ce sont des microbes qui sont naturellement présents dans le corps, et qui ne posent aucun problème, on va trouver le microbe très souvent, mais, la plupart du temps sans avoir la maladie. Alors, pour préserver la théorie du microbe pathogène, on invente la théorie selon laquelle le système immunitaire combat vaillamment le microbe 90 ou 95 % du temps.

Seulement, le microbe pathogène, c’est bien s’il cause la maladie la plupart du temps (disons au minimum 50 % du temps). S’il ne cause plus la maladie que 5 % du temps, ça devient beaucoup moins convaincant. Ca ouvre la porte à d’autres théories, plus simples et plus logiques.

Et la tuberculose est très loin d’être le seul microbe dans ce cas. Des microbes qui ne causent pas la maladie plus de 80 % du temps, il y en a plein.

Ca plus le fait que ça n’affecte que les personnes qui ont déjà des raisons physico-chimiques d’être malades, qu’est-ce qui empêche de dire que ce sont ces raisons qui causent la maladie ? Ben rien. Enfin, disons que si on avait des doutes à cause du fait que ça n’affecte que les personnes qui ont déjà des raisons physico-chimiques d’être malades, là, on en n’a quasiment plus.

En fait, c’est encore plus évident que pour le SIDA, vu qu’on nous dit qu’il y a entre 90 et 95 % de guérisons spontanées. Pour le SIDA, on se base surtout sur le fait que ça n’affecte que les personnes qui ont déjà des raisons physico-chimiques d’être malades. Mais ça reste une maladie supposée 100 % mortelle sans soins appropriés. Là, il y a le fait que ça n’affecte que les personnes qui ont déjà des raisons physico-chimiques d’être malades. Mais en plus de ça, 90 à 95 % des gens ne développent pas la maladie. Il est encore plus clair que cette maladie est complètement inconsistante.

4) Ca n’attaque que les personnes qui ont un système immunitaire affecté

Pour expliquer le faible taux de personnes atteintes, et le fait que ce soit des personnes subissant déjà une agression ou un déséquilibre physico-chimique conduisant au même problème, il a bien fallu trouver une explication.

L’explication que l’orthodoxie a trouvée, c’est qu’en fait, c’est le système immunitaire qui est en état de déficience. C’est pour ça que la plupart des gens ne sont pas affectés. Ce que l’orthodoxie nous affirme, c’est que quelque part, ces gens sont plus ou moins des sidéens en fait.

4,a) pourquoi n’attrapent-ils pas d’autres maladies ?

Le problème, c’est que toutes les incohérences sur l’immunodépression s’appliquent alors. Si le système immunitaire est en berne, toutes les maladies microbiennes de la terre devraient s’attaquer à la personne. Si le système immunitaire tombe pour une maladie, il doit tomber également pour les autres.

Au minimum, si le système immunitaire ne peut plus protéger les poumons, les personnes en question devraient développer aussi d’autres affections microbiennes qui touchent spécifiquement les poumons, comme des rhumes, des grippes, des pneumonies carinii, etc…

Mais les tuberculeux n’attrapent pas toutes les maladies de la terre. Ils n’ont que la tuberculose. Donc, a priori, leur système immunitaire est parfaitement en place. Donc, cette explication ne tient pas. Mais alors se repose la question de départ : pourquoi développent-ils la tuberculose puisque 90 à 95 % des autres personnes ne l’attrapent pas ?

4,b) Pas d’information sur la cause de l’affaiblissement du système immunitaire

Là-dessus s’ajoutent des problèmes logiques supplémentaires potentiels. Comme le discours est beaucoup moins clair à ce niveau là, il est possible que ces problèmes aient une explication de la part de l’orthodoxie. Mais des questions se posent.

Pourquoi ces gens ont-ils le système immunitaire affaibli ?

Est-ce que ces personnes ont le système immunitaire qui s’est affaibli par ailleurs, pour une autre raison ? Mais dans quelles études scientifiques a-t-on analysé ces cas alors ? Et pourquoi cela entraînerait-il une affection spécifiquement à cet endroit ? Et puis, ça voudrait dire qu’il y a naturellement 5 à 10 % des gens qui ont un système immunitaire affaibli. Ce serait une nouveauté.

Puisque ça touche essentiellement des gens en situation d’agression physico-chimique, est-ce que c’est ce type d’agression qui affaiblirait le système immunitaire ? Mais alors, pourquoi 90 à 95 % des autres personnes ne voient-elles pas leur système immunitaire s’affaiblir aussi ? Pourquoi seulement 5 % et pas 50 % par exemple ?

Et en quoi le système immunitaire serait-il affecté par ces agressions ou déséquilibres chimiques. En quoi le fait de travailler dans des conditions où les poumons souffrent affaiblit-il le système immunitaire, qui est lié à la production de cellules T dans la moelle osseuse et les ganglions ? Autant on comprend que travailler dans une mine ou dans une usine de produits chimiques agresse les poumons, et que ça cause des problèmes de toux. Mais on ne voit pas en quoi ça affaiblirait le système immunitaire.

Surtout qu’a priori, le fait d’éloigner la personne du travail ou de l’activité, et donc, de la source de l’agression en question ne suffit pas à la soigner, selon l’orthodoxie. Or, si la faiblesse immunitaire vient de l’agression subie, une fois l’agression chimique éloignée, et une fois la personne remise en forme, le système immunitaire devrait revenir à la normal. Et donc, la personne devrait être capable de lutter contre la tuberculose, puisque le fait que la personne développe la tuberculose est sensé venir de ce déficit immunitaire.

Enfin bref, c’est très loin d’être clair. Il y a potentiellement pas mal de défauts logiques supplémentaires. Mais un truc est sur, si le problème vient d’un affaiblissement du système immunitaire, les personnes atteintes ne devraient pas attraper seulement la tuberculose, mais plein d’autres maladies également.

5) Maladie pulmonaire qui se traduit souvent non pas par une insuffisance respiratoire, mais par une perte de poids

On a une maladie qui est sensée être une maladie pulmonaire dans 80 % des cas. Donc, ben, pour ces cas là, on s’attendrait à ce qu’elle se traduise par une insuffisance respiratoire aigue quasiment 100 % du temps. Or non, assez souvent, le principal symptôme, c’est une perte de poids importante. Enfin, disons que les médecins sont tout à fait capables de se contenter de ça et de diagnostiquer une tuberculose avec seulement ce symptôme. Pourtant, souvent, il y a soi-disant des lésions aux poumons qui sont trouvées. Donc, il devrait y avoir de la toux.

Dans les cas où il y a toux, apparemment, il s’agit d’une toux grasse, pas sèche. Ca pose problème, parce que ça peut faire passer n’importe quel rhume ou grippe ou bronchite un peu prolongée pour une tuberculose.

6) Les cas pulmonaires se soignent par réhydratation sans antibiotiques

80 % des cas de tuberculose sont des cas pulmonaires. La plupart de ces cas se caractérisent, lorsqu’ils sont en phase avancée, par une déshydratation importante. Or, on a vu dans l’article précédent que Quinton a montré que ça se soigne par réhydratation, sans antibiotiques. Donc, 80 % des cas sont clairement dus à une cause naturelle toute simple. Déjà rien que par là, l’hypothèse d’une maladie microbienne s’effondre.

Et l’hypothèse d’une maladie liée à des causes naturelles fini de s’imposer. On pouvait déjà être quasi sur que ce n’était pas une maladie microbienne, puisque ça n’affecte que les personnes qui ont déjà des raisons physico-chimiques d’être malades. Et là, avec pas loin de 80 % des cas qui peuvent être soignés par une réhydratation, le coup de grâce est donné.

7) Ca touche surtout des hommes, et des hommes jeunes

Le fait que ça touche essentiellement les hommes jeunes n’est pas logique. Dans la mesure où ça touche des personnes ayant soi-disant un système immunitaire affaibli, ça serait plutôt les vieux qui devraient être touchés. Puisque ce sont plutôt eux qui sont susceptibles d’avoir un système immunitaire affaibli.

On nous explique dans les pays occidentaux que les personnes âgées meurent beaucoup plus souvent de la grippe que les jeunes parce qu’elles ont un système immunitaire plus faible. Mais là, pour une maladie qui est sensée se développer parce que le système immunitaire est affaibli, les vieux ne représentent qu’une petite proportion des cas. Pas logique.

C’est vrai que la pyramide des ages et l’espérance de vie sur des continents comme l’Afrique ou l’Asie fait que les jeunes sont beaucoup plus nombreux que les vieux. Mais quand même, au moins, les vieux devraient être également fortement touchés.

De même, ça touche plutôt les hommes que les femmes. Deux tiers des cas sont des hommes. Pas logique pour une maladie microbienne.

8) Faible taux de transmission

Comme 80 % des cas sont des cas de tuberculose pulmonaire, et que ça se transmet par les crachats et autres expectorations, ça devrait se répandre à toute vitesse. Mais non.

L’explication de la faible contagion, c’est que les personnes touchées mais ne développant pas la maladie, n’ont pas le bacille dans leurs poumons. Donc, elles ne le transmettent pas.

Il n’y aurait donc que 5 % de personnes contagieuses. Mais, même si seulement 5 % des gens deviennent contagieux, ça peut au final faire un sacré paquet de monde contaminé ; quelques centaines de milliers de gens au minimum.

Il faut voir qu’un virus comme la grippe est supposée contaminer des dizaines de millions de gens en France en trois ou quatre semaines à partir de quelques centaines de cas. D’accord, pour la grippe, 100 % des cas sont supposés contaminants (enfin en tout cas un pourcentage très élevé) et le taux de transmission est a priori très élevé lui aussi. Donc, c’est différent. Mais, pour la grippe, on parle d’un passage de quelques centaines de cas à quelques dizaines de millions en trois ou quatre semaines. Donc, en plusieurs mois, il ne devrait pas être étonnant que des centaines de milliers de personnes soient contaminées pour le cas de la tuberculose.

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