Liste des médicaments qui sont des analogues d’opiacés

 

J’ai parlé des analogues d’opiacés dans quelques articles. J’en ai cité quelques-uns. Mais la liste est incomplète. Et je n’ai pas fait d’article indépendant donnant la liste en question.

Voici donc la liste des produits que je considère actuellement comme étant des analogues d’opiacés :

 

  • Antidouleurs de niveau 3
  • Certain antipsychotiques (bref, tous les psychotropes ayant un effet calmant)
  • Benzodiazépines (ce sont  des psychotropes, mais je les cite individuellement, vu leur célébrité)
  • Somnifères
  • Antitussifs
  • La Ventoline
  • Certains médicaments contre le rhume
  • Antihistaminiques
  • Anti-diarrhéiques
  • Anti-vomitifs
  • Médicament contre la maladie de Parkinson
  • Certains médicaments contre la maladie d’Alzheimer
  • Les bétabloquants
  • Médicaments d’aide au sevrage alcoolique
  • Antispasmodiques (ex : Spasfon)
  • Certains médicaments contre certains types de maladies cardiaques (ex : Trinitrine)
  • Médicaments pour la péridurale

 

Donc, tous ces traitements vont entrainer les effets secondaires des opiacés. A savoir : hypotension, constipation, éventuellement dépression respiratoire, somnolence, sommeil de mauvaise qualité, éventuellement perte d’appétit, pertes de mémoire, difficulté cognitives, parfois hallucinations auditives ou visuelles, pertes d’équilibre, sécheresse buccale et éventuellement nasale, parfois nausées et éventuellement vomissements, détachement émotionnel, parfois dépression, parfois idées suicidaires, addiction à la substance, nécessité d’augmenter les doses au fur et à mesure des années, etc…

Bien sûr, tous les effets ne seront pas forcément présents, puisque ça dépendra de la puissance du produit, de la dose absorbée, de l’accoutumance de la personne à cette dose, de sa tension sanguine, etc…

La liste sera mise à jour au fur et à mesure de mes découvertes.

 

Mis à jour le 26 mars 2013

7 réflexions sur « Liste des médicaments qui sont des analogues d’opiacés »

  1. Merci de m’y faire penser. Je n’avais pas analysé ce type de médicaments. Effectivement, ça en est très probablement. La liste des effets secondaires est limitée parce qu’on doit en prendre ponctuellement. Mais vu l’effet myorelaxant et le fait que ça puisse entrainer de l’hypotension, les choses sont claires.

    Je vais l’ajouter.

    Je vais ajouter aussi les anti-vomitifs et la ventoline.

    Pour les anti-vomitifs, c’est paradoxal. Les analogues d’opiacés peuvent faire vomir à cause de l’hypotension qu’ils provoquent. Mais ils peuvent aussi empêcher de vomir, à cause de leur effet myorelaxant (les muscles ne peuvent plus se contracter). Donc, ça va dépendre de la puissance du produit et de la dose. Avec des effets opiacés moyens, ça peut être le vomissement qui l’emporte. Et si on atteint des effets opiacés relativement forts, là, c’est l’effet myorelaxant qui l’emporte. Il ne reste plus que les nausées. Évidemment, ça dépend aussi de la déshydratation de la personne, et de son niveau de tension en général (prise de repas, saignement, pratique de la saignée dans les temps anciens, etc…).

    Pour la ventoline, ça ouvre évidemment des perspectives bien intéressantes par rapport à l’article que j’avais écrit sur l’asthme. En fait, on joue sur les deux types de médicaments. Au passage, c’est à cause de cet effet opiacé de la ventoline que les asthmatiques ont parfois des crises de panique après quelques heures. Comme ils sont sevrés de leur drogue, l’anxiété remonte en flèche. Je referai un article sur l’asthme un de ces jours. Et là, on aura quelque chose de complet.

  2. Je viens de découvrir qu’on peut ajouter les démangeaisons (prurit, eczéma, urticaire) à l’effet des opiacés.

    C’est en lisant un témoignage d’une personne ayant commencé à avoir des démangeaisons suite à la prise de codéine (sur Yahoo questions/réponses) que j’ai découvert ça.

    Et sur ce site, on peut voir que les drogués savent bien que tous les opiacés provoquent cet effet.

    http://babsid.skyrock.com/374448978-L-heroine-est-un-enfer-vivant.html

    Logiquement, l’alcool et le tabac devraient entrainer aussi cet effet. Et effectivement, après vérification, c’est le cas.

    Il est vrai qu’il y a le cas des antihistaminiques. Ceux-ci sont des analogues d’opiacés, et pourtant, on les prescrit justement contre les épisodes d’eczéma. Seulement, ce qu’on doit faire, c’est qu’on augmente la dose d’opiacé-likes temporairement pour faire en sorte que la personne s’habitue à une dose d’opiacés supérieure à celle qu’elle prend d’ordinaire (puisque si elle a de l’eczéma, c’est qu’elle doit prendre un autre analogue d’opiacé). Du coup, quand elle arrête de prendre l’antihistaminique, l’effet de l’autre opiacé-like diminue et la démangeaison aussi.

    Le petit problème, c’est que pour compenser l’effet moindre, la personne va augmenter ensuite les doses de l’autre opiacé-like, ce qui va faire revenir les démangeaisons. Et surtout, ça va conduire à une augmentation des doses d’opiacé-likes beaucoup plus rapide.

    On peut penser que ce qui cause les démangeaisons, c’est le fait que la peau soit hypotendue. Du coup, le corps doit provoquer la démangeaison pour faire en sorte que la personne se gratte et que ça augmente la pression sanguine localement. Peut-être aussi que la perturbation du signal nerveux engendré par les opiacés provoque des perturbations au niveau des nerfs du toucher et que ça se traduise par des démangeaisons.

  3. Bonjour, il me semble que la Trinitrine, utilisée pour les crises d’angor, est également un analogue d’opiacé, au vu des effets secondaires. Qu’en pensez vous ?

  4. Oui, tout à fait. Je m’y étais intéressé et j’avais effectivement constaté que c’en était un. D’ailleurs, je prépare un article sur les médicaments utilisés dans le cadre des maladies cardiaques qui traitera entre autres de la prise de ce type de médicaments (qui doivent justement provoquer parfois des crises cardiaques).

    Merci de l’info. Je vais l’ajouter à la liste.

  5. Bonjour,

    Non, c’est un anti-inflammatoire classique ; donc, quelque-chose qui augmente le taux de cortisol. Et apparemment, il a aussi des propriétés anticoagulantes. Donc, c’est plutôt un anti-inflammatoire relativement fort. Autrement dit, son effet est similaire à celui de l’aspirine (a voir ensuite si son effet anticoagulant est plus ou moins fort que celui de l’aspirine).

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