Les médicaments basés sur les hormones humaines

Le quatrième type de médicaments est donc celui basé sur les hormones humaines (voir l’article sur les quatre types de médicaments ici). Ce sont les moins dangereux et les plus bénéfiques, mais en même temps peut-être les plus vicieux. Comme je n’ai commencé à les analyser que récemment, je ne les connais pas tous. Je concentrerai donc cet article sur celui que je commence à connaître à peu près bien : le cortisol. Je complèterai par la suite l’analyse des médicaments basés sur des hormones dans d’autres articles.

Heureusement, le cortisol est l’hormone peut-être la plus utilisée. Donc, connaître la problématique de cette hormone, c’est déjà connaître une part importante du problème des hormones utilisées en tant que médicament.

1) L’exemple du cortisol

1,1) Le rôle du cortisol

Je pense que le cortisol est une hormone qui sert en fait plus ou moins à gérer le stress hydrique et éventuellement physique du corps (chose plus souvent vue dans les documents traitant de biologie que le stress hydrique, mais apparemment pas vraiment comprise) et à préserver les organes vitaux dans ce genre de situation.

En effet, premier constat. Certaines parties du corps sont plus importantes que d’autres. Les organes vitaux étant situés dans le centre du corps et dans la tête, il est évident que ces parties du corps sont très importantes, plus importantes que les bras et les jambes. Dans le cas où le liquide vital n’est plus en situation d’optimum et donc où le corps peut être endommagé, les organes vitaux doivent être préservés à tout prix. Et le cortisol sert à mon avis à ça.

Il y a déjà le cas de la déshydratation. Le fait de ne plus avoir assez d’eau à disposition fait que les organes vitaux fonctionnent moins bien. Et il est évident que dans le cas du coeur, le problème est critique.

Je ne sais pas exactement quel est le mécanisme à l’oeuvre, mais ce qui doit se passer est la chose suivante. D’une façon ou d’une autre, le cortisol enclenche un mécanisme qui permet au corps de retenir l’eau dans le tronc. Les bras et les jambes sont moins irrigués. Mais le tronc et la tête, eux, le restent parfaitement. Du coup, les organes vitaux sont protégés de la déshydratation.

Le cortisol sert aussi à réguler le taux de sels minéraux dans le corps. Il faut que le taux de sels minéraux soit à un niveau donné pour que le corps fonctionne à l’optimum (voir les travaux de Quinton sur la similitude entre le sang animal et l’eau de mer diluée ; au 1/5ème je crois). Donc, tout prise trop importante de sels minéraux (en général, il va s’agir du sel) va entraîner une émission de cortisol. En effet, en retenant l’eau dans le centre du corps, la proportion de sel à cet endroit va diminuer et rester à l’optimum. Donc, là encore, les organes vitaux vont être préservés.

On voit d’ailleurs là la justesse des vues de Quinton. Il faut bien que le liquide vital (eau) soit en quantité suffisante, et avec la composition requise (sels minéraux divers aux taux optimaux). Ca rejoint aussi les vues de Fereydoon Batmanghelidj sur l’importance de l’hydratation. Mais si celui-ci a compris l’importance de l’eau, il semble qu’il n’ait pas compris l’importance de sa composition en sels minéraux. Donc, il lui manque un élément important du problème dans son analyse. Ce qui doit le limiter dans l’analyse de certains phénomènes physiologiques.

Il semble que le cortisol serve à gérer également les situations d’effort physique (en partie). Pendant un effort physique prolongé, le corps va se servir de l’adrénaline pour éviter que la personne ne se retrouve en situation d’hypotension. L’adrénaline est une hormone ayant apparemment un effet assez similaire à la cortisone. Mais elle semble avoir un effet plus rapide (peut-être qu’elle est émise plus rapidement par le corps). Puis, une fois l’effort passé, en situation de repos plus ou moins total, pour consolider et éventuellement réparer les muscles des jambes et des bras, le taux d’adrénaline et probablement de cortisol va baisser. Les jambes et les bras vont être plus irrigués et vont pouvoir être consolidés. Evidemment, la personne va souffrir d’un manque de forme lié à la baisse de la quantité de cortisol. Enfin, au bout de quelque temps, une fois les réparations faites dans les membres, le taux de cortisol va remonter pour irriguer à nouveau plus les organes vitaux.

En fait, un simple stress psychologique semble pouvoir entraîner une émission de cortisol. Pas forcément une peur soudaine, qui met en jeu plutôt l’adrénaline, mais un stress prolongé. Probablement que le cerveau ne sait pas différencier l’origine du stress, et que quel qu’il soit, au bout d’un moment, il engendre la production de cortisol.

1.2) Les effets secondaires de la production élevée de cortisol

Evidemment, la production inhabituelle de cortisol va produire des effets secondaires divers.

Le fait qu’il y ait plus d’eau dans le sang du tronc va faire entraîner une situation d’hypertension. Le coeur va pomper plus de sang à chaque fois, donc, le flux va être plus important. On peut également penser qu’il y a un phénomène de constriction des veines des bras et des jambes lors du processus initié par l’émission de cortisol. C’est assez probable. Sinon, vu que la tension est mesurée au niveau des bras, a priori, on ne constaterait pas cette hypertension.

Par ailleurs, comme il y a moins d’eau dans les bras et les jambes, au bout d’un moment, ceux-ci vont avoir tendance à faiblir, à ne plus être capable de fournir le même effort qu’avant. Ils vont aussi avoir plus facilement des bleus ou des ecchymoses, puisque, étant mal alimentés en eau, le moindre choc a plus d’impact. Et ils cicatriseront moins vite, là aussi, par manque d’eau.

L’accumulation d’eau dans le tronc doit perturber la digestion en entraînant facilement une accumulation d’eau dans le système digestif ou quelque chose comme ça. Ce qui entraîne des diarrhées. Il semble que le cortisol stimule l’appétit et améliore le moral de la personne. Le fait qu’il y ait moins d’eau dans les membres va également fragiliser les os à ces endroits là.

C’est pour ça qu’un régime trop riche en sel par exemple, a tendance à provoquer de l’hypertension. Comme le taux de sel augmente trop dans le sang, du cortisol va être émis. Ce qui va engendrer de l’hypertension. Cela dit, on peut penser aussi que l’excès d’autres éléments peut entraîner cet effet. Par exemple, peut-être qu’un régime riche en protéines provoque cet effet là aussi.

On peut penser aussi que toute agression du corps par un produit nocif introduit à l’intérieur, va entraîner l’émission de cortisol. Comme déjà vu dans l’article de Shelton sur les plantes médicinales, il est bien possible qu’un médicament introduit dans le corps soit reconnu comme un poison et pousse le corps à émettre du cortisol pour diluer ce poison là où se trouvent les organes vitaux.

Le cortisol est moins produit pendant la nuit. Il y a une raison à ça. La nuit, on est en état de repos total. Or, comme déjà vu plus haut, le corps se sert des périodes de repos, vu que les organes vitaux ont alors une activité réduite, pour réparer les bras et les jambes. C’est à cause de ça qu’on constate la recrudescence de tous les processus inflammatoires la nuit (asthme, laryngite, abcès, douleurs articulaires, etc..). Le tronc étant moins alimenté en eau, des effets secondaires liés au manque d’eau se font plus sentir.

 

1,3) l’exemple de la cortisone

La cortisone est présentée souvent comme la version synthétique du cortisol. En fait, il semble que ce soit plutôt un précurseur du cortisol. Une fois introduit dans l’organisme, il se transforme en cortisol grâce à l’action d’une enzyme : la 11-hydroxystéroïde deshydrogénase. Il a bien une activité directe similaire à celle du cortisol. Mais elle ne représenterait que 5 % de celle du cortisol.

Les effets secondaires présents lors de l’utilisation de la cortisone vont clairement dans le sens de ce que je dis concernant le cortisol. S’y ajoutent des effets supplémentaires liés au fait que c’est un médicament pris sous forme de pilule (généralement), et que c’est donc plus concentré dans le système digestif.

Les effets secondaires vont être de l’hypertension, le ventre ballonné, des douleurs articulaires, une faiblesse des membres, des bleus ou des ecchymoses au niveau des membres, une difficulté de cicatrisation, une fragilité des os, un appétit accru, une certaine euphorie.

Concernant les os, on préconise d’augmenter la quantité de calcium et de s’exposer au soleil pour éviter l’ostéoporose. Mais dans la mesure où le problème vient d’un manque d’eau, ces mesures ne servent à rien. Seule une certaine activité physique, dans la mesure où elle fait revenir un peu d’eau dans ces endroits là doit avoir une certaine efficacité.

A cela s’ajoutent les effets plus ou moins liés au fait que le médicament est en général pris par voie orale et qu’il est donc plus concentré dans le système digestif au départ.

Il va y avoir un recentrage des graisses dans le corps. On peut penser à l’explication suivante pour ce phénomène. Il semble que la prise de cortisone, au moins à haute dose, esquinte le foie. Donc, on peut penser que le fait qu’il y ait aussi recentrage des graisses en plus du recentrage de l’eau vient du phénomène suivant. Le foie ne pouvant plus correctement éliminer les graisses, celles-ci vont rester dans le corps et vont donc être stockées. Et le stockage doit être probablement lié à la quantité d’eau présente dans les tissus. Donc, comme l’eau est recentrée dans le tronc, la graisse va s’accumuler plutôt dans le tronc. C’est pour ça qu’on voit des phénomènes bizarres comme la bosse de bison. Cela dit, peut-être que l’émission de cortisol dans une situation naturelle entraîne elle aussi un stockage des graisses dans le centre du corps. Mais on peut penser que l’effet est augmenté par le fait que le foie est esquinté par la prise orale de la cortisone.

Les problèmes digestifs qu’on peut constater déjà lors d’une émission naturelle de cortisol, doivent être augmentés vu que la quantité de cortisone est maximum dans le système digestif.

1,4) Le coté vicieux de la cortisone : l’effet en retour lors de l’arrêt

Un des gros problèmes de la cortisone, et je pense d’autres médicaments agissant sur les hormones, c’est l’effet en retour lors de l’arrêt de la prise du médicament. Si on arrête la cortisone brutalement, il est connu que de nombreux effets physiologiques vont apparaître. Et comme par hasard, ces effets sont plus ou moins les effets inverses de ceux qui apparaissent lors de la prise de cortisone.

C’est normal. En fait, comme le corps a eu un taux de cortisol très élevé de façon artificielle pendant des mois ou des années, à l’arrêt, celui-ci s’effondre. Du coup, l’eau quitte massivement le centre du corps pour aller vers les membres.

Conséquence de ça, la personne souffre d’hypotension, de dépression, de perte d’appétit. Il y a souvent une perte de poids importante (pas seulement liée à la perte d’appétit, mais aussi, à la perte d’eau dans le tronc et à diminution de la masse graisseuse, là aussi, dans le tronc). On peut penser aussi que le manque d’eau dans les poumons et à leur périphérie peut conduire à l’apparition d’une toux sèche.

Concernant les membres, comme l’eau revient vers eux et que les tissus ont été endommagés et ont accumulé une grande quantité de déchets cellulaires, il y a une réparation massive des membres qui se produit, avec tous les effets qui y sont associés, douleurs musculaires, articulaires, etc… Comme les extrémités des membres ont été les plus endommagées par le manque d’eau et ont donc produit plus de déchets cellulaires, il arrive qu’il y ait des éruptions cutanées aux mains ou aux pieds. Surtout qu’il semble que la peau devienne plus fine avec l’usage de la cortisone. Ca peut venir du fait qu’il y a une perte de protéines importante dans les membres. En tout cas, a priori, la peau plus fine doit laisser passer plus facilement les éruptions cutanées. Par ailleurs, les fluides doivent être plus stagnants avec la baisse de tension sanguine. Or, des fluides qui stagnent ou qui avancent moins rapidement peuvent conduire à l’accumulation de déchets.

Alors, bien sur, pour la cortisone pure et simple, les effets sont connus. Et le médecin va être conscient que les effets qui apparaissent lors de l’arrêt sont liés au manque soudain de cortisone. Mais, pour certains médicaments qui utilisent la cortisone dans un but différent, les médecins vont être beaucoup moins conscients de ça.

Et c’est la même chose lorsque certains médicaments induisent une augmentation de la quantité de cortisol naturel par le stress biologique qu’ils induisent. Augmentation de cortisol qui peut éventuellement être en réalité à l’origine de l’amélioration.

Sans compter qu’on fait passer de la cortisone pour d’autres médicaments (exemple, les trithérapies anti-VIH). Et là, les médecins ne comprennent absolument pas les effets secondaires.

Or, tous ces différents types de médicaments sont relativement nombreux. Du coup, dans de nombreux cas, il va être impossible d’arrêter de prendre ces médicaments, parce que les symptômes à l’arrêt vont être interprétés comme le retour de la maladie.

Par exemple, pour l’asthme, on prescrit de la cortisone en spray à inhaler. Si on arrête la cortisone d’un coup, comme l’eau quitte le tronc en masse, et donc, les poumons, l’individu va avoir tendance à tousser beaucoup plus. Donc, il aura ce qui sera interprété par le médecin comme une grosse crise d’asthme. Le médecin ne pensera pas au contrecoup de l’arrêt du médicament. Et la personne sera poussée à réutiliser à nouveau de la cortisone pour soigner sa crise. Du coup, impossible de se passer de la cortisone. L’usage de ce médicament est donc complètement vicieux.

Pour les médicaments autres que la cortisone qui induisent une poussée de production du cortisol, on peut se demander si ce n’est pas le cas des antibiotiques utilisés à faible dose. Donc, il est possible que chez un enfant qui a une toux sèche (donc, non liée à la problématique de l’excès de protéines, dont j’ai déjà parlée par ailleurs, mais probablement liée au fait qu’il n’y a pas assez d’eau au niveau des cellules des poumons), on lui prescrive un antibiotique. Cet antibiotique, par l’augmentation de cortisol qu’il induit, va diminuer la toux. Ceci, probablement parce que le cortisol fait revenir de l’eau vers les tissus des poumons. Lorsqu’on va arrêter l’antibiotique, l’eau va repartir et la toux va revenir. On va lui prescrire à nouveau l’antibiotique. Ce qui va entraîner le même processus. Donc, là aussi, effet vicieux. Et comme l’usage de l’antibiotique peut déboucher sur des effets plus graves, là, c’est encore plus vicieux.

Même genre de chose pour les Antirétroviraux utilisés contre le VIH : les trithérapies. Quand on voit les effets secondaires à la prise comme à l’arrêt, on se rend compte qu’en fait de médicaments hyper high-tech issus de la recherche pharmaceutique de pointe, il ne s’agit ni plus ni moins que de cortisone mise sous un autre nom. Et là où c’est vicieux, c’est que quelqu’un qui aurait l’idée d’arrêter brutalement sa thérapie (un dissident du sida par exemple), va évidemment subir les effets physiologiques de l’arrêt de la cortisone. Or, ça va être interprété par les médecins comme le fait que le SIDA revient. Par exemple, si une toux se déclenche, ça va être interprété comme une pneumonie ou une tuberculose. Si la personne a une éruption cutanée sur les mains, ça sera considéré comme une maladie éruptive microbienne. Et si la personne a mal à la tête, ça sera considéré comme une toxoplasmose. Donc, on va la remettre sous trithérapie (et on l’aura traitée avant aux antibiotiques, ce qui tuera un certain nombre d’entre eux. D’autant plus qu’avec l’arrêt de la trithérapie, ils se seront amaigris et auront perdu l’appétit et que, comme on l’a déjà vu sur ce site, antibiotiques + maigreur + faible appétit = danger). Donc, là encore, impossible d’arrêter la prise des ces médicaments.

Il y a aussi les médicaments dont on sait que l’usage de la cortisone à terme, ne va plus avoir beaucoup d’effet, voir va rendre à terme la maladie plus grave que ce qu’elle était avant l’usage de la cortisone. Et on sait que le fait de l’arrêter d’un coup, va entraîner une très grosse crise. Mais comme on pense qu’on n’a que ça pour pallier aux effets de la maladie, on utilise quand même ce médicament. Et on l’utilise à vie, parce qu’une fois qu’on a commencé à l’utiliser, on pense qu’on ne peut plus s’arrêter. Et c’est même le patient qui exige qu’on continue à lui prescrire.

1,5) Autre coté vicieux de la cortisone : les effets secondaires en cascade sur le long terme

Le coté vicieux vient aussi de ce que sur certaines maladies, la cortisone est utilisée sur le long terme (parce qu’il n’y a pas d’autre médicaments pour atténuer les symptômes de la maladie). Or, comme elle entraîne au bout d’un moment des effets secondaires et que les médecins ne savent pas forcément que ces effets secondaires sont dus à la cortisone, ils vont croire que ces effets secondaires sont soit le développement de la maladie primaire, soit une autre maladie qui se développe. Donc, ils vont donner d’autres médicaments pour soigner la maladie en question. Ce qui va déclencher de nouveaux effets secondaires, ce qui va entraîner la prescription de nouveaux médicaments, etc…

Ou sinon, d’autres fois, les médecins savent que les effets secondaires sont dus à la cortisone. Mais ils donnent des médicaments pour endiguer les effets secondaires de la cortisone. Or, ces médicaments vont évidemment entraîner eux-mêmes de nouveaux effets secondaires. Et là, les médecins commencent à se perdre dans la foret des effets secondaires des divers médicaments. Et ils peuvent tout à fait se mettre à croire que la personne à une infection ou autre chose. Surtout que les infections microbiennes peuvent faire parti des effets secondaires des médicaments en question (et même de la cortisone). Donc, ils n’ont même pas forcément à sortir du cadre des effets secondaires des médicaments qu’ils donnent. Du coup, de nouveaux traitements en nouveaux traitement, petit à petit, la santé de la personne va décliner de plus en plus, les maladies diagnostiquées vont être de plus en plus graves, pour finir très souvent par la mort par les médicaments.

2) Généralisation aux autres médicaments basés sur des hormones

2.1) L’effet en retour lors de l’arrêt

Ce genre d’effet rebond n’est pas propre à la cortisone. Il semble que les médicaments antihypertension qui jouent sur les hormones produisent aussi ce genre d’effet. Si on arrête ces médicaments, il y a un retour de l’hypertension à un niveau très élevé. Cela dit, ça ne concerne pas tous les médicaments antihypertenseurs, parce que pas mal jouent sur l’élimination du sel et donc, ne sont pas concernés par cet effet rebond. Mais ce qui nous intéresse, ce sont ceux qui jouent sur les hormones. Et eux, entraînent cet effet rebond.

Donc, on peut penser qu’en fait, la plupart des médicaments basés sur des hormones entraînent un effet en retour. C’est d’ailleurs logique, puisque comme ils se substituent à la molécule naturelle, ou alors, comme ils obligent le corps à produire de très grandes quantités de molécule naturelle, dès qu’on arrête le traitement, le corps, soit n’est plus habitué à en produire, soit ne peut plus produire autant de molécule naturelle.

Et donc, bien qu’ils soient moins directement dangereux que les médicaments à base de plantes ou de levures, à cause de leur coté très vicieux, à terme, ils le sont peut-être autant que les autres. Parce que, comme pour la cortisone, les médecins sont peut-être conscients de leurs effets quand ils les utilisent dans un certain cadre. Mais dès qu’ils les utilisent dans des domaines différents, ou que les médicaments ne sont pas présentés vraiment, ou pas du tout, comme le médicament connu, la plupart du temps, cette conscience des effets secondaires à l’arrêt (et même lors de la prise) disparaît en grande partie. Et du coup, ils interprètent les symptômes physiologiques à l’arrêt comme le retour de la maladie initiale, et pas du tout comme l’effet en retour lié à l’arrêt du médicament. Donc, il devient impossible de s’arrêter de prendre ces médicaments

2.2) Les effets secondaires en cascade sur le long terme

Bien sur, les effets secondaires en cascades sont le problème de tous les médicaments. Mais plus on les prend sur le long terme, ou plus ils sont dangereux, ou plus le médecin croit que le moindre symptôme clinique est le signe d’une nouvelle maladie, plus ce genre de chose risque d’arriver. Or dans le cas des médicaments à base d’hormone, s’ils ne sont pas trop dangereux, et si les médecins ne sont pas à scruter le moindre symptôme, ils sont en général pris sur le long terme, voir à vie. Donc, presque fatalement, ils vont déboucher sur des situations beaucoup plus graves au bout d’un certain temps. C’est pour ça que malgré leur faible dangerosité à court terme, je pense qu’ils sont en réalité extrêmement dangereux.

7 réflexions sur « Les médicaments basés sur les hormones humaines »

  1. Bonjour!
    Je vous félicite. Il est très intéressant votre article. (Excusez mon francais s’il vous plaît, je suis mexicaine) J’ai trouve ici bcp d’information très utile. J’ai utilisé de la cortisone pendant trois années et j’ai essaye d’en arreter tout de coup, donc j’ai vecu une experience terrible, je suis allé chez le médecin et elle m’a diagnostiqué « artritis reumatoide » donc elle veut que je prise des medicaments pour cette maladie (malgré mon explication sur l’arrêt d’utilisation de cortisone), et comme j’avais bcp de doutes j’ai cherche sur internet et heureuxement je vous ai rencontré. Merci beaucoup!

  2. Enfin un éclairage nouveau .
    je prenais la pillule cezarette depuis 12 ans – j’ai voulu me nettoyer de cette chimie. je suis en crise depuis 5mois –
    Douleur musculaire et articulaire intense – insomnie et déprime
    irm diagnostiquant une hernie n’expliquant pas tant de douleurs …
    A la lumière de vos articles, je me dis que mon corps est en train de procéder au nettoyage de 12 années de cortisone pris en continue ! si vos hypothèses sont fondées je devrais finir par retrouver ma peche et ma joie de vivre après le grand ménage intérieur. je me le souhaite car je suis au fond du trou avec une grande souffrance physique et morale.
    Vos articles sont merveilleux pourriez-vous me contacter SVP sur mon mail

  3. Bonjour,

    Et merci.

    Les symptômes correspondent à un arrêt de ce type de médicament. Par contre, 5 mois, c’est un peu long. Normalement, la période d’effet en retour dure moins longtemps (3 ou 4 mois maximum).

    Peut-être que vous avez pris quelque chose entretemps qui a fait remonter le taux de cortisol, puis, que vous avez arrêté de le prendre ; ce qui aurait prolongé la période de taux de cortisol bas pendant plus longtemps.

    Cela dit, vu que la prise de cérazette s’est faite pendant 12 ans, peut-être que la période d’effet en retour peut durer plus longtemps que d’habitude. Ce n’est pas impossible non plus. Si c’est le cas, difficile de dire combien de temps ça va durer. Mais a priori, ça ne devrait pas durer 2 ans non plus. Donc, normalement, la fin du tunnel devrait être relativement proche.

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