Les effets secondaires de la pilule contraceptive : encore un problème de taux de cortisol (suite)

Enervement, excitation nerveuse. La aussi, un taux élevé de cortisol est associé à une certaine excitation, énervement et/ou euphorie. Donc, il n’est pas étonnant que lors de la prise de pilule, on retrouve cet effet là. Les raisons de cet état de fait sont les mêmes que celles concernant l’insomnie. L’hormone étant émise pour répondre à des situations de danger ou de stress, ça doit s’accompagner de la libération de substances favorisant l’excitation et/ou l’euphorie (attention, je ne parle pas ici d’excitation sexuelle). Ici aussi, ces symptômes doivent a priori se manifester plus au bout de 2 semaines que lors de la première semaine de prise de pilule, parce qu’il doit falloir le temps que le taux de cortisol augmente suffisamment. C’est pour ça que pas mal de femmes sont énervées la semaine avant les règles.

Ce problème doit être moins prononcé avec les pilules minidosées. Mais il sera présent de façon plus régulière.

http://www.yabiladi.com/forum/microval-enerve-fils-aussi-90-2944373.html

http://teemix.aufeminin.com/forum/f618/__f59_f618-Pilule-diane-35-besoin-de-vos-conseils.html

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20070523093402AAaMVsH

http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_162110.htm

mauvaise humeur et déprime à l’arrêt de la pilule. Effet inverse du précédent. L’arrêt de la cortisone entraine cet effet là. Et logiquement, on retrouve ce problème lors de l’arrêt de la pilule. Ce phénomène est assez normal d’ailleurs. Si le taux de cortisol élevé est associé à de la bonne humeur, ou à une certaine surexcitation nerveuse, il est assez logique que lorsque le taux est bas, ce soit l’inverse. Ceci explique les baisses de moral lors des règles. En fait, ce ne sont pas les règles qui causent le problème, c’est bien l’arrêt de la pilule.

Bien sur, des pilules minidosées à prise permanente engendrent beaucoup moins cet effet là, vu que l’arrêt ne dure que 4 jours et qu’elles sont moins fortement dosées.

Cela dit, il est possible que ce soit une situation naturelle lors des règles (sans prise de pilule). En effet, les règles doivent probablement exiger un taux de cortisol assez bas, afin que les cellules du vagin relarguent leur eau. Mais peut-être que ce mécanisme est seulement local (situé au niveau du vagin), et n’exige pas une baisse du taux de cortisol dans tout le corps. A voir.

Mais, même si c’était un phénomène naturel à la base, l’arrêt de la pilule en augmenterait l’importance et aurait donc quand même un impact négatif.

http://forum.aufeminin.com/forum/matern1/__f67830_matern1-Arret-pilule-et-deprime.html

http://www.comlive.net/Regle-Arret-De-La-Pilule,119210.htm

http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=13885

http://www.linternaute.com/sante/genital-urinaire/dossier/hormones-femmes/2.shtml

Cela dit, pas mal de femmes parlent de mauvaise humeur et de déprime avant les règles. Ca pourrait sembler aller à l’encontre de ce que je dis. En effet, en supposant que les règles arrivent juste après l’arrêt de la pilule, ça voudrait dire qu’avant les règles, ces femmes seraient encore sous pilule. Et ça voudrait donc dire que la déprime commencerait avant l’arrêt de la pilule. Alors que selon ma théorie, elle devrait commencer après l’arrêt de la pilule. Mais ce qu’il y a, c’est qu’on arrête la pilule pendant 7 jours. Or, les règles durent en moyenne 5 jours (parfois seulement 2 jours, parfois 8 jours). Donc, souvent, il va y avoir 2 ou 3 jours durant lesquels on a déjà arrêté la pilule, mais où on n’a pas encore les règles. Et on peut penser que la mauvaise humeur, la déprime, etc, va commencer durant cette période de quelques jours située entre la fin de la pilule et le début des règles. Du coup, le problème reste bien lié à l’arrêt de la pilule.

On peut penser que le syndrome prémenstruel n’est rien d’autre que ce problème là. Cela dit, apparemment, les médecins incluent les problèmes d’énervement subis lors de la dernière semaine de la prise de pilule dans le syndrome prémenstruel. Du coup, ça leur permet de ne pas incriminer la pilule, puisque selon leur définition, le syndrome arrivera avant l’arrêt de la pilule. Alors que s’ils ne les incluaient pas, le syndrome commencerait juste après l’arrêt de la pilule. Et il deviendrait évident que c’est l’arrêt de la pilule qui est responsable des problèmes en question.

Pas mal de femme elles-mêmes vont prendre l’énervement et l’excitation qu’elles ont eu avant l’arrêt de la pilule pour de la mauvaise humeur, ou en tout cas pour le début de la phase de mauvaise humeur et de déprime, et vont donc se dire que le problème commence avant la fin de la pilule. Alors qu’en fait, les états psychologiques et nerveux des deux périodes (juste avant et juste après la fin de la pilule) sont différents. Les suggestions des médecins quand à un éventuel syndrome prémenstruel auront tendance aussi à la orienter vers cette confusion.

Ce problème de déprime se rencontre aussi après l’accouchement. Le problème est le même. Durant la grossesse, le taux de cortisol augmente. Et juste après, il s’effondre. D’où la déprime post partum, qui peut durer quelques mois.

Du coup, avec la période d’excitation qu’il y a à la fin de la prise de pilule, et la période de dépression après l’arrêt de la pilule, le cycle excitation/dépression va être souvent présent lors des fins de cycle (bon évidemment, toutes les femmes ne vont pas en souffrir. Mais ça doit quand même être relativement fréquent).

Manque d’énergie (anémie) à l’arrêt de la pilule. Problème assez similaire au précédent. Lorsque le taux de cortisol est bas, l’eau quitte le centre du corps pour aller dans les membres (ça sert à les réparer). Et il y a vasoconstriction des veines du centre du corps et vasodilatation des veines des membres. Du coup, ça crée une situation d’hypotension pour le corps. Alors, bien sur, on a moins d’énergie.

C’est un phénomène qui doit plutôt arriver vers le 6ème ou 7ème jour d’arrêt de la pilule (le temps que le taux de cortisol se mette à baisser suffisamment). Ca n’a donc rien à voir avec la perte de sang elle-même.

Bien sur, chez beaucoup des femmes, le taux de cortisol ne baissera pas suffisamment durant les 7 jours d’arrêt pour déclencher ce genre de problème.

Et ça ne doit pas ou très peu concerner la pilule prise en pseudo continue. La période d’arrêt de 4 jours doit être trop courte pour que le taux de cortisol diminue beaucoup.

– Arrêt de la pilule et douleurs articulaires dans les membres. Là aussi, l’arrêt soudain de la cortisone est connu pour avoir cet effet là. C’est donc normal qu’on le retrouve pour l’arrêt de la pilule. Comme on l’a déjà vu, ce qui se passe, c’est que l’eau s’accumule alors dans les membres (alors que lors de la prise de la pilule, elle s’accumule dans le tronc). Du coup, les veines sont gonflées et vont faire pression sur les nerfs des articulations, ce qui va engendrer une douleur.

Surtout que comme la prise de la pilule entraine une sous alimentation en eau dans les membres, et donc, dans leurs articulations, ces dernières vont avoir tendance à s’abimer durant la prise de la pilule. Donc, il doit y avoir en plus un phénomène de réparation mené par le corps lors de l’arrêt de la pilule. Ce qui doit participer là aussi au phénomène de gonflement des veines des articulations, et donc à la douleur. On peut penser que le lupus (qui est présent à 90 % chez les femmes) est en fait un problème de ce genre là.

Voir ces témoignages : http://forum.doctissimo.fr/sante/regles-problemes-gynecologiques/douleurs-articulaires-pilule-sujet_167938_1.htm

http://adosurf.free.fr/beaute2/douleur.html

http://www.caducee.net/DossierSpecialises/gyneco-obstetrique/syndrome-premenstruel.asp

http://www.afa.asso.fr/forum/13-les-traitements/132548-34-ans-h-mc-sevrage-cortisone-et-douleurs-articulaires.html

Bien sur, là encore, on va retrouver ce problème après l’accouchement. Et de façon plus aigue, parce que la baisse du taux de cortisol durera plus longtemps.

Bien sur, on peut prendre des pilules minidosées en continue qui vont supprimer les différents effets négatifs liés à l’arrêt de la pilule (pas complètement quand même, puisqu’il y a une période de 4 jours sans pilule). Le problème avec une prise quasi en continue, c’est que le phénomène de réparation des membres va se faire beaucoup moins. Et du coup, les articulations des membres vont s’abimer probablement plus vite qu’avec une pilule qu’on arrête plus longtemps. L’artériosclérose des membres va aussi être plus importante ; l’ostéoporose aussi, etc…

Cela dit, comme les pilules avec arrêt de 7 jours sont plus fortement dosées, peut-être que l’endommagement des membres est plus fort durant la prise de la pilule. Du coup, même si la période de réparation est plus longue, peut-être que ça n’est pas suffisant pour rattraper les dégâts plus importants. Ou alors, l’impact est identique. A voir.

Acné. La cortisone provoque également l’apparition d’acné. Cela dit, si certaines pilules l’augmentent, d’autres le font disparaitre. Apparemment, c’est essentiellement Diane 35 qui aurait cet effet là? Diane 35 qui, selon Martin Winckler n’aurait pas été commercialisé à l’origine comme une pilule contraceptive, mais comme un traitement contre l’acné. Donc, l’effet contraceptif viendrait en plus. Un élément qui doit avoir son importance dans l’effet anti-acné, c’est le fait que c’est une pilule qui est considérée comme fortement dosée.

Tumeurs vaginales. Il est possible qu’avec la pilule, se développent petit à petit des tumeurs au niveau du vagin, de l’utérus, etc…

Déjà, parce qu’il y a régulièrement assèchement du vagin, et sur-acidification du mucus qui le tapisse.

Par ailleurs, surtout avec les pilules prises en continue et qui réduisent fortement, voir éliminent les règles, les cellules n’arrivent pas à évacuer leurs déchets de façon satisfaisante. Donc, ceux-ci s’accumulent dans les cellules. Celles-ci étouffent alors sous leurs déchets. Or, si les cellules d’une zone étouffent sous leurs déchets, elles risquent de passer à un mode de développement plus primitif de type tumoral.

Situation qui arrive aussi aux seins, et en fait à tout le centre du corps. Donc, tous les organes du centre du corps sont menacés. Bien sur, l’accumulation d’eau dans les cellules dilue la concentration en déchets. Mais puisqu’ils ne sont pas ou peu évacués, au bout d’un moment, il doit quand même y en avoir trop.

Les pilules normales (avec arrêt de 7 jours) posent problème aussi, mais au moins, en laissant le processus d’élimination se faire correctement durant une semaine sur trois, elles évitent l’accumulation des déchets.

Et le danger de développement d’une tumeur va être d’autant plus accentué que la pilule entraine des problèmes qui conduisent à prendre d’autres médicaments (antidépresseurs, anti-inflammatoires, etc…), qui augmentent encore plus le taux de cortisol.

Donc, bien sur que la pilule est cancérigène (ou plutôt tumorigène).

Comme on l’a vu dans un autre article, le cancer n’existe pas. Donc, à chaque fois, il ne s’agira que de tumeurs localisées. Mais, ce n’est pas l’avis de la médecine orthodoxe qui va souvent poser un diagnostic apocalyptique de cancer. Donc, non seulement il y aura le problème des tumeurs, mais, bien plus grave, il y aura l’interprétation qu’en fait la médecine, et les traitements tueurs qui l’accompagnent éventuellement.

Comme l’estimation de la présence d’un cancer métastasé repose en partis sur des tests biologiques bidons (qui réagissent simplement à la quantité de débris cellulaires présents dans le sang), il y aura risque, si la personne a pris des antibiotiques ou des anti-inflammatoires un peu avant, que le test soit positif, et donc, que le diagnostic de tumeur vaginale se transforme en diagnostic de cancer. Et là, on passe d’un diagnostic déjà relativement angoissant, à un diagnostic de mort éventuelle à plus ou moins brève échéance.

Par ailleurs, un autre élément de détermination de la présence de métastases c’est la présence de ganglions gonflés. En fait, comme on l’a vu par ailleurs, ces ganglions ne signifient rien. C’est simplement le système lymphatique qui est surchargé localement. Mais les médecins vont considérer ça comme une dissémination. Donc, au lieu d’un diagnostic de tumeur bénigne ou maligne, ils vont passer à un diagnostic de cancer avec métastases. Donc, là aussi, il suffit que le patient manque de chance et que localement (près de la tumeur ou plus loin), il y ait des ganglions gonflés, pour que le diagnostic de cancer métastasé soit posé. Et là, c’est le risque de mort par chimiothérapie au bout d’un ou deux ans.

– Tumeurs du sein. La même problématique s’appliquant aussi aux seins, le risque de tumeurs du sein augmente lui aussi.

Bien sur, les raisons évoquées pour les tumeurs vaginales vont s’appliquer ici aussi. Mais on peut se demander également si ce n’est pas également l’alternance de périodes où les seins (ou/et le vagin) sont trop gonflés et de périodes où ils sont en état de déshydratation qui fait que les tumeurs se développent. Lorsque les seins seraient gonflés et douloureux, ça créerait des microtraumatismes, des petits saignements. Et lorsque les seins seraient en état de déshydratation, le corps ne pourrait pas bien réparer ces microtraumatismes et du coup, ça entrainerait l’apparition de tumeurs.

Peut-être aussi que les périodes de déshydratation des seins entrainent que certains canaux d’alimentation en lait se bouchent, ce qui entrainerait des tumeurs. Peut-être aussi que ça n’entraine que des micro-calcifications, des petits amas de calcium, qui sont ensuite identifiées comme des tumeurs (j’ai vu à la télé et dans certains documents que les micro-calcifications pouvaient être identifiées par erreur comme des tumeurs).

A noter que là aussi, ça risquera d’être considéré comme carrément un cancer, si jamais la personne n’a pas de chance aux tests sanguins, ou qu’elles a des ganglions gonflés, etc…

Donc, non seulement il y a risque d’augmentation de tumeurs du sein réelles, mais en plus, il y a risque de fausses tumeurs prises à tort pour des vraies, et encore bien pire, pour des cancers du sein (là aussi à tort, puisque le cancer n’existe pas. Il n’y a pas de phénomène de métastases).

– Problème de douleurs d’estomac. Vu que la cortisone et les anti-inflammatoires en général engendrent des douleurs d’estomac, on retrouve logiquement ça avec la pilule. Ca sera encore plus le cas si la personne prend par ailleurs des anti-inflammatoires, des antidépresseurs, et tout autre médicament augmentant le taux de cortisol. D’ailleurs, il est marqué sur la notice des pilules : troubles gastro-intestinaux.

http://www.santeontario.com/DrugDetails.aspx?brand_id=752&brand_name=Winpred (effet de la cortisone)

http://forum.doctissimo.fr/sante/contraception/douleurs-violentes-estomac-sujet_184016_1.htm

http://forum.aufeminin.com/forum/contra/__f9472_contra-Ki-a-deja-decider-dareter-la-pilule.html

http://www.pharmacyescrow.com/s6-fr-680-s-ALESSE.aspx

Là aussi, puisqu’il y a augmentation du taux de cortisol, ce problème peut se rencontrer durant la grossesse (surtout en fin de grossesse). Exemple :

http://forum.bebe-passion.be/Grossesse-Bebe-Enfant-Ma-grossesse-Decompte-de-ma-Mini-Kawet-J-14-51563.htm

http://www.paroledemamans.com/ma-sante-enceinte/146-les-maux-de-la-grossesse.html

J’ai déjà traité de ce mécanisme dans un autre article, mais je reviens rapidement dessus.

Là aussi, il s’agit d’un problème de mucus qui n’est plus émis en quantité suffisante. Ce qu’il faut savoir, c’est que la digestion au niveau de l’estomac se fait par mécanisme chimique très simple. En fait, de l’acide chlorhydrique dissout les aliments. Et pour que les parois de l’estomac ne soient pas attaquées par l’acide, le corps émet un mucus qui est un anti-acide. Celui-ci va tapisser les parois et donc, celles-ci sont protégées, mais pas les aliments, qui sont alors dissouts.

Le problème, c’est que comme l’augmentation du taux de cortisol entraine une rétention d’eau au niveau des cellules, celles qui émettent le mucus vont en émettre moins ; et il sera beaucoup plus pâteux. Donc, il va y avoir des zones sans mucus qui vont apparaitre sur les parois de l’estomac. Ces zones n’étant plus protégées, l’acide va les attaquer, ce qui va entrainer d’importantes douleurs d’estomac.

Cela dit, il faut une augmentation du taux de cortisol assez prolongée et assez élevée pour qu’apparaisse cet effet là. Donc, ça n’apparaitra pas forcément chez beaucoup de femmes.

On peut se demander également si l’arrêt de la pilule ne provoque pas aussi ce genre de problème pendant un certain temps (ou s’ils continuent, dans le cas où ils étaient déjà présents). Parce qu’avec la baisse du taux de cortisol, les cellules émettant le mucus pourraient faire un mucus trop fluide, pas assez concentré. Mais on peut penser que le problème est moins important dans ce cas que dans le cas inverse (s’il existe dans ce cas, ce qui est à voir).

– Problème de sècheresse oculaire. Vu que les cellules retiennent l’eau, là aussi, elles ne doivent pas relarguer assez de fluide permettant aux paupières aux yeux d’être bien lubrifiés. Donc, les yeux s’assèchent. Et en plus, l’irritation produit des déchets cellulaires qui s’agglomèrent.

Mais comme le visage doit se trouver dans une zone intermédiaire, ça ne doit pas arriver à tout le monde. Et puis, ça se révèle évidemment plus facilement si la personne a des pratiques favorisant l’assèchement des yeux (travail sur ordinateur par exemple).

C’est un effet connu des pilules. Par exemple, pour la pilule Minidril, il y a marqué dans les effets secondaires : modification des sécrétions lacrymales entraînant une irritation des yeux lors du port de lentilles de contact.

Et pour la cortisone, on a ce genre de témoignages :

Moi ça a commencé par un début d’intolérance aux lentilles (après 10 ans de port) qui s’est aggravée à cause d’une longue corticothérapie (traitement à la cortisone, quelle cochonnerie !) qui m’a asséché la peau, les cheveux et les yeux.

– Impact sur le foie. Bien sur, comme la cortisone, la pilule a un impact sur le foie.

D’ailleurs, pour la pilule Minidril, on a parmi les effets secondaires (considérés comme rares ou très rares) : jaunisse, tumeurs du foie.

Ca pourra éventuellement créer à terme des tumeurs dans le foie.

– Problèmes de circulation sanguine dans les jambes. Lorsque le taux de cortisol augmente, ça entraine une rétention d’eau dans le tronc. Et à l’inverse, ça entraine un manque d’eau dans les membres. Et surtout, pour le problème qui nous concerne ici, ça entraine un resserrement des vaisseaux sanguins dans les membres (vasoconstriction). Encore une fois, c’est lié au fait que les organes vitaux, et donc le tronc sont favorisés par rapport aux membres. Si elle dure pendant des nombreuses années, cette constriction des vaisseaux sanguins des bras et des jambes va devenir tellement importante que certaines veines vont carrément se boucher. Par ailleurs, elles seront beaucoup plus susceptibles de se boucher s’il y a présence de caillots sanguins. Surtout que la probabilité de formation de caillots sera elle aussi augmentée.

Bon, ça, c’est la théorie. Ensuite, selon le dosage du médicament, ces effets apparaissent plus ou moins. Dans le cas de la pilule, la vasoconstriction des jambes va en général être légère. Donc, ce sont plutôt des lourdeurs des jambes qui vont survenir.

En fait, il y a deux situations. Les jambes lourdes à cause de ce phénomène prolongé de diminution de la quantité d’eau dans les cellules des jambes. Il ne s’agit pas vraiment de jambes lourdes, mais de faiblesse des jambes à l’effort. La deuxième situation, ce sont les jambes lourdes à cause de la vasodilatation lors de la baisse du taux de cortisol (quand on arrête la pilule). C’est plutôt à cette occasion que vont se développer des varices.

Si la pilule est fortement dosée, on peut avoir des problèmes de bouchage des vaisseaux sanguin au bout d’un certain nombre d’années, ainsi que de caillots bloqués dans les veines. Caillots qui en se détachant de la veine où ils sont bloqués, peuvent aller boucher les veines du cerveau, du cœur, des poumons, d’où des éventuelles embolies cérébrales, pulmonaire, cardiaques, heureusement très rares.

http://forum.doctissimo.fr/sante/jambes-lourdes-varices/lourdes-jambes-pilule-sujet_137677_1.htm

– Baisse de libido. En lisant des témoignages de femmes ayant arrêté la pilule, il semble bien que celle-ci ait une nette influence sur la libido. Les témoignages montrent que la libido descend ou remonte, en fonction de la prise ou de l’arrêt de la pilule.

Peut-être que ça a à voir avec le fait que comme le cortisol est une hormone de stress, ça diminue la libido. Si le corps l’émet pour faire face à des dangers, ou à diverses situations de stress, c’est que ce n’est pas le moment de faire crac-crac. Donc, ça doit réduire la libido pour que l’esprit soit tourné vers l’action.

– Sensation de froid. Ca doit arriver quand on arrête la pilule. La baisse de tension amène une sensation de froid.

-Augmentation du taux d’anticorps. Il s’agit du même problème que j’avais soulevé concernant les trithérapies pour le SIDA. La baisse de la quantité d’eau dans les bras fait que le sang y est plus concentré. Du coup, on a l’impression qu’il y a augmentation du taux d’anticorps alors qu’il ne s’agit que d’un problème de sang plus concentré. Tout y est plus concentré (et donc, les anticorps aussi). C’est aussi ce qui fait que le taux de sucre apparait comme étant en augmentation.

Bien sur, la prise de tout autres médicaments augmentant le taux de cortisol va conduire à des résultats similaires : cortisone, anti-inflammatoires non stéroïdiens, antibiotiques faiblement dosés. Ils seront même plus graves, puisque plus fortement dosés en général. Seulement, on prend en souvent ces médicaments pendant une période assez courte. Alors qu’on prend la pilule pendant des années et des années.

On peut penser que selon la taille et le poids de la personne qui prend la pilule, les effets seront plus importants. En effet, il ne semble pas qu’on adapte la pilule au poids de la personne. C’est adapté à un poids moyen. La dose sera donc moins importante comparativement pour une femme plus grande et plus grosse que pour une femme plus petite et plus maigre.

Donc, on peut penser que les effets négatifs de la pilule sont plus importants dans le cas d’une femme maigre et de petite taille, et qu’ils sont moins importants pour les femmes plus grandes et plus grosses. Mais dans ce second cas, l’effet contraceptif est moins sûr.

Et comme il y a des différences de tailles assez importantes entre les femmes maintenant (du à l’augmentation de taille des nouvelles générations) les écarts par rapport à la moyenne sont importants. Avant, la variation la plus importante par rapport à la moyenne était de peut-être 15 cm, alors que maintenant, elle est peut-être de 25 cm. Donc, on peut se dire que pour les femmes les plus grandes et grosses, l’effet contraceptif de la pilule doit être bien moins sur. Et pour les femmes qui sont les plus petites et maigres, la pilule est assez sur, mais elle engendre des effets secondaires vraiment important.

La solution à ce problème est la suivante. En fait, on joue sur les différentes pilules disponibles. Pour une femme petite, on va donc donner une pilule minidosée. Tandis que pour une femme plus grande on va donner une pilule plus fortement dosée. Donc, on arrivera par ce moyen à obtenir des résultats similaires (protection et effets secondaires) chez les femmes de différentes tailles et poids.

Mais, comme tout ça se fait de façon adaptative, et que les docteurs sont loin d’être tous très clairement conscients du problème, dans de nombreux cas, des femmes de petite taille se retrouveront avec des pilules trop fortement dosées. Et ce n’est qu’au bout de quelques mois, quand elles se plaindront, qu’il y aura changement éventuel de pilule. Les femmes de grande taille, elles pourront avoir des pilules qui ne seront pas assez dosées. Et là, on ne verra le problème que quand un enfant arrivera par surprise (malgré la prise de pilule).

7 réflexions sur « Les effets secondaires de la pilule contraceptive : encore un problème de taux de cortisol (suite) »

  1. J’ai arrêté la pilule micro-dosée cerazette depuis Décembre 2010 (je la prenais depuis 9 ans avec arrêt total des règles), et coïncidence voila que je souffre depuis trois mois :
    – problème articulaire inflammatoire aigue (hernie discale)
    – de déprime je pleure tout le temps et je n’ai plus gout à rien, énorme fatigue.

    Il ne s’est rien passé de spécial depuis cet arrêt : tout va bien sur le plan familial et professionnel !
    J’ai baigné pendant 9 ans dans cette camisole chimique (humeur constante, libido amoindrie), ne serait pas une explication de l’énorme chamboulement biologique intérieur qui m’affecte?
    J’ éspère vraiment une réponse eclairée.Merci

  2. Bonjour. J’ai arrêté ma pilule Antigone Gé depuis le 22 avril 2016. Elle me causée beaucoup de problème de santé (Crise d’angoisse, manque d’appétit, Perte de poids, problème d’infection urinaire, etc… J’ai eu beaucoup de douleurs pelviennes juste après l’arrêt. On m’a découvert un kyste fonctionnel. J’ai eu un traitement DUPHASTON pour faire revenir mes règles que j’ai eu le dimanche 29 Mai 2016. Donc j’ai repris une nouvelle pilule Minidril. La première semaine, çà été. Pas de souci particulier. Mais là, en fin de 2ème semaine de prise, je me sens bizarre. Je n’ai pas d’appétit, j’ai encore perdu du poids, j’ai mal aux seins et je n’ai goût à rien. Pourtant il ne s’est rien passé pendant tout ce temps. Pouvez-vous me donner une réponse avec une explication de ce qui m’arrive ? Merci d’avance.

  3. On peut se demander pourquoi l’orthodoxie médicale n’a pas avoué au départ que la pilule, c’est de la cortisone sous un autre nom. Après tout, la pilule est dans les mêmes prix que la cortisone. Donc, ça n’est pas le profit qui est derrière.

    Bien sûr, ça montre qu’on recycle les mêmes médicaments. C’est un problème un peu plus gênant. Mais bon, on l’a fait pour d’autres médicaments. Donc, ça n’était pas rédhibitoire.

    A mon avis, le problème, c’est que les effets secondaires de la cortisone sont bien identifiés. Du coup, si on avait reconnu que la pilule, c’était de la cortisone, il aurait été beaucoup plus difficile d’en nier les effets secondaires. Alors qu’en disant que c’était un nouveau médicament, on pouvait les cacher pendant très longtemps. Et effectivement, c’est ce qui s’est passé. La plupart des effets négatifs sont encore niés par l’orthodoxie. Ou alors, on joue avec les études. On sort une étude qui dit oui, puis une autre qui dit non, ce qui permet de garder globalement le statu quoi. Alors que si on avait avoué que c’était de la cortisone, impossible de faire ça. Comme la cortisone est souvent utilisée à des doses bien plus importantes que l’équivalent pilule, les effets secondaires se voient parfaitement bien.

    Et du coup, beaucoup de femmes auraient été beaucoup moins chaudes pour prendre la pilule. Toute l’information qui est disponible maintenant grâce à Internet l’aurait été pratiquement dès le départ. Et la pilule aurait sûrement eu beaucoup moins de succès.

    Et c’est un principe qu’on peut appliquer à plein d’autres médicaments. En faisant croire que tel médicament est un produit nouveau et pas le recyclage des 3 ou 4 médicaments que la médecine utilise encore et encore, on peut en cacher les effets secondaires pendant des dizaines d’années.

  4. Concernant la baisse de libido, je pense qu’il y a deux autres raisons.

    La première est de type psychologique. On a vu que la pilule est un excitant. Ça énerve, ça rend plus agressif envers les gens. Or, pendant l’acte, c’est la femme qui reçoit le sexe de l’homme en elle. Donc, il faut quand même une certaine détente mentale et une acceptation de l’autre. Difficile d’être dans cet état mental quand on est en mode warrior énervé.

    Bien sûr, toutes les femmes ne vont pas être dans cet état, et pour celles qui le sont, ça ne sera pas tout le temps. Mais ça arrivera relativement souvent chez beaucoup de femmes.

    La deuxième raison est de type physiologique. Comme le sexe masculin, le clitoris se gonfle pendant l’acte, ce qui augmente les sensations. Ça vient d’une substance de type opiacé qui est émise localement. Le cortisol a un effet opposé aux opiacés. La pilule en augmentant le taux de cortisol s’oppose donc à ce gonflement. Du coup, la femme ressent un plaisir bien moins fort. Evidemment, non seulement c’est décevant pendant l’acte ; mais en plus, après quelques expériences comme ça, ça ne donne pas envie de recommencer. Donc, il y a également baisse du désir après quelques expériences malheureuses.

    C’est à cause du fait que le gonflement du clitoris est lié à une substance de type opiacé que l’intensité du plaisir chez la femme est cyclique. Elle ressent plus de plaisir à certains moment du cycle menstruel. Durant celui-ci, le taux de cortisol augmente en début de cycle, puis diminue en deuxième partie de cycle.

    C’est durant cette deuxième partie du cycle menstruel que l’intensité du plaisir est plus importante, parce que le taux de cortisol est moins élevé. Donc, l’hormone opiacée émise par le clitoris n’est pas contrée par le cortisol, ce qui fait que le clitoris gonfle plus et que le plaisir est plus intense.

    Et bien sûr, c’est à ce moment-là que la fécondité de la femme est la plus importante. La nature a fait en sorte que le pic de plaisir corresponde au pic de fécondité pour faire en sorte d’augmenter les chances d’avoir un enfant. Par contre, si on veut faire l’amour s’en avoir d’enfant, ça pose problème.

    C’est aussi pour ça que chez certaines femmes, l’intensité du plaisir peut être élevée durant les règles. Le taux de cortisol est encore à un point bas (et souvent à son point le plus bas), ce qui fait que le clitoris gonfle encore plus.

  5. Sur une vidéo de Sabrina Debusquat, auteur de « J’arrête la pilule », j’ai vu que, selon les études, 20 à 40 % des femmes se plaindraient de baisse de libido avec la pilule. Normalement, ça devrait être plus. Mais, il y a plusieurs trucs qui peuvent faire que le femme ne va pas avoir l’impression de ressentir cet effet.

    Déjà, il y a la prise d’alcool. Non seulement l’alcool va mettre la femme dans une disposition d’esprit meilleure pour la relation sexuelle (détente, désinhibition, excitation, etc…). Mais en plus, comme l’alcool a un effet de type opiacé, ça va permettre au clitoris de gonfler, et donc à la femme d’obtenir du plaisir.

    Par contre, l’alcool peut aussi être contre-productif si on en prend trop (baisse du signal électrique nerveux et donc baisse du plaisir, envie de dormir, manque d’énergie, baisse de la tension sanguine et donc problème de gonflement du clitoris à nouveau).

    Et c’est valable pour tous les analogues d’opiacés. Donc, le tabac peut permettre ça, le cannabis, les calmants, etc… Le tabac, ça sera dans une moindre mesure, puisque moins puissant que les alcools un peu forts.

    Pour les médicaments à effet opiacé, le problème est qu’étant pris tous les jours, ils vont provoquer une baisse de pression sanguine et donc un problème de gonflement du clitoris. Ils vont également entrainer une baisse du signal électrique et donc une moindre sensibilité du clitoris. Et la fatigue qu’ils entrainent va diminuer le désir.

    Beaucoup de femmes consomment des produits apparemment anodins, mais qui ont un effet opiacé. Ça doit être le cas de la verveine, souvent prise pour dormir. Certaines huiles essentielles doivent avoir cet effet. Donc, là aussi, il pourra y avoir plaisir malgré la pilule.

    Le sport entraine la libération d’endorphines, une hormone a effet calmant. Donc, une femme qui fait du sport peut avoir des moments de retour de la libido, même si elle prend la pilule.

    Le matin, le taux de cortisol est bas et celui des opiacés est élevé. Donc, le désir et le plaisir sont plus importants. Du côté des hommes, c’est pour ça qu’il y a l’érection du matin. Donc, si la femme a des relations sexuelles à ce moment-là, elle ressentira plus de plaisir.

    Bien sûr, cette cause peut s’additionner aux autres causes. Par exemple, une femme qui a fait du sport en fin d’après-midi et qui fait l’amour le lendemain matin pourra éventuellement avoir du plaisir, malgré la pilule. Et encore plus si elle a pris une verveine qui fait encore un peu effet.

    Le passage à une pilule moins fortement dosée va entrainer une baisse du taux de cortisol et donc un plus grand plaisir. Donc, certaines femmes peuvent penser que le problème ne vient pas de la pilule, puisque étant toujours sous pilule, elles ont recommencé à avoir du plaisir. Ou alors, elles penseront que le problème venait de telle pilule, mais pas de LA pilule en générale. Donc, à un questionnaire sur la pilule et la libido, elles diront qu’elles ne pensent pas que la pilule l’a fait baisser.

    Sinon, il est possible aussi que le chiffre de 20 à 40 % soit trafiqué pour sous-estimer le problème. Mais, il est vrai qu’il doit y avoir un pourcentage de femmes relativement élevé qui ne ressentent pas une baisse de libido sous pilule en raison des diverses causes que j’ai présentées ici.

  6. Et c’est en partie aussi pour ça que souvent, les femmes retrouvent une libido après 50 ans, ou en tout cas peuvent ressentir plus de plaisir sexuel. Avec la ménopause, il n’y a plus besoin de prendre la pilule. Et en plus, la ménopause s’accompagne d’une baisse du taux de cortisol.

    Donc, d’un seul coup, la femme va retrouver du plaisir sexuel et avoir à nouveau envie de faire l’amour.

  7. Tiens, d’ailleurs, dans le livre « Amère pilule » d’Ellen Grant, il est dit à la page 55 :
    « L’étude du Collège Royal des Médecins généralistes en 1974 a montré que le divorce était deux fois plus fréquent chez les utilisatrices de pilule ». Eh oui, c’est sur que quand les relations sexuelles n’apportent aucun plaisir chez la femme, ça ne l’incite pas du tout à rester avec son mari.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *