Grippe espagnole : le fin mot de l’affaire

Jusque là, il y avait un truc qui me manquait pour remettre en cause la réalité de la grippe espagnole. C’était la compréhension de la façon dont ils avaient pu inventer autant de cas dans les pays développés.

Et concernant la mortalité, l’aspirine en expliquait une grande partie, mais ça n’était pas complètement satisfaisant pour expliquer l’intégralité des morts. Ce dernier problème était moins important parce qu’on pouvait aisément imaginer que d’autres médicaments tueurs avaient été prescrits. Mais j’ignorais desquels il s’agissait.

Du coup, j’étais bloqué.

Or, c’est important de remettre en cause cette pandémie, parce que c’est la principale de l’ère moderne ayant eu lieu dans des pays développés ; c’est-à-dire des pays où, effectivement, on pouvait difficilement inventer purement et simplement autant de cas et de morts. Ce qui entraine que d’ordinaire, on pense que c’est impossible qu’il y ait eu manipulation. Donc, c’est présenté comme LA preuve de la réalité des pandémies, devant même la peste noire.

En relisant le morceau de texte cité plus haut, je me suis aperçu que, parmi la masse d’autres citations contenues dans l’article sur la grippe espagnole et l’aspirine, je l’avais lu un peu vite la première fois  et que j’avais manqué un élément essentiel pour l’analyse du problème. Un élément qui permet, je pense, de comprendre le fin mot de l’histoire concernant la grippe espagnole. Et concernant les autres médicaments tueurs, j’en ai trouvé quelques uns en plus qui permettent de compléter cette partie de l’analyse.

 

1) On conseillait de prendre certains médicaments préventivement

 

Je cite à nouveau le texte en question :

On a conseillé à de nombreux patients de prendre de l’Aspirine en tant que remède prophylactique de la grippe et de la pneumonie grippale. Une femme en a pris 240 grains en 48 heures (1,20 g). Elle a été hospitalisée pour une scarlatine du fait des plaques érythémateuses sur le corps. De nombreux cas hospitalisés au Haynes Memorial avaient absorbé Aspirine, Codéine, Morphine et Digitale. Les responsables politiques ont félicité notre hôpital pour son traitement homéopathique de la grippe. Ils ne sont pas tous d’accord cependant, mais ils ont le sentiment à Boston que nous avons un très bon traitement de la grippe. -Samuel Clement, M. D., Boston.

Donc, il est dit qu’on avait conseillé à de nombreux patients de prendre de l’aspirine en tant que remède prophylactique de la grippe. C’est-à-dire que quand l’épidémie a commencé, on leur a recommandé de prendre certains médicaments préventivement, pour éviter que la grippe n’apparaisse. Et un peu plus loin, on s’aperçoit que non seulement on leur conseillait de prendre de l’aspirine, mais aussi apparemment de la codéine, de la morphine, et de la digitale (appelée digitaline ou digitoxine maintenant).

Ca change beaucoup de choses. Parce que ça permettait justement de faire apparaitre les symptômes de la grippe. Autant, sans la prise d’aucun médicament, on pouvait se demander comment les symptômes pouvaient bien apparaitre (bien sur, il y avait la possibilité de piquer des cas à d’autres maladies orl, mais ce n’était probablement pas suffisant), autant, si les gens prenaient des médicaments préventivement, là, l’apparition des symptômes s’explique beaucoup plus facilement.

Dans ces conditions, il devient évident que la soi-disante épidémie a été principalement causée (pour les cas non pris aux autres maladies orl) par la prise préventive de ces médicaments. Jusque là, je ne comprenais pas où se situait le truc. En fait, c’était ça.

On connait l’effet de l’aspirine. Donc, analysons un peu plus en détail les trois autres médicaments qui étaient données préventivement.

 

– La codéine et la morphine : effet antitussif

La codéine et la morphine sont des antitussifs. Et a priori, c’étaient dans ce but qu’ils étaient donnés à l’époque.

On peut se demander si c’est parce que ce sont des produits augmentateurs du taux de cortisol, comme dans le cas des produits contre l’asthme (cf. l’article sur le sujet). Mais vu qu’ils ont plutôt une action hypotensive, a priori, ce n’est pas ça. Ce serait même plutôt le contraire. Donc, ce phénomène doit s’expliquer autrement. A mon avis le mécanisme est le suivant. D’après les divers effets secondaires répertoriés, ces médicaments ont une action assez évidente de détente des muscles. L’action antitussive vient donc clairement de cet effet. Ca rend les poumons incapables de tousser, même si le corps en a besoin.

Donc, comme souvent dans la médecine, ça soigne les symptômes, mais pas la cause. Et en l’occurrence, ici, ce produit est en même temps la cause de la dépression respiratoire et le produit qui masque cet effet.

D’ailleurs, en réfléchissant à ça, tout d’un coup j’ai pensé à une autre cause possible de la toux. Il est bien possible que ce soit une réaction volontaire du corps à un manque d’eau dans le centre du corps et spécialement des poumons. La toux pourrait bien avoir pour but de faire augmenter le taux de cortisol localement, ou en tout cas de faire revenir l’eau  dans les poumons (donc, d’une autre façon que via le taux de cortisol, si ce n’est pas lié à ce phénomène du cortisol). J’avais pensé à un problème d’irritation des poumons aux poussières, ou éventuellement de mauvais coulissement des poumons au niveau de la plèvre comme cause de la toux. Mais il est bien possible que ça vienne de ça (ou qu’il y ait ça en plus).

Donc, en empêchant le corps de provoquer la toux, on aggraverait la détresse respiratoire. Ces produits auraient déjà un effet de détresse respiratoire à cause de l’hypotension qu’ils provoquent, mais en plus, ils empêcheraient que le corps ne combatte localement cet effet.

Visiblement, à l’époque, on n’était pas regardant sur les doses. La prise préventive devait donc mener à des fortes hypotensions et des détresses respiratoires soudaines ; ou à d’autres symptômes moins graves. Mais comme la période était à l’hystérie concernant la grippe, ces symptômes étaient interprétés comme ceux de la grippe espagnole. Et une fois le diagnostic de grippe espagnole posé, on achevait la personne avec les mêmes médicaments en dose encore plus importantes, ou/et avec différents cocktails d’autres médicaments.

 

– La digitaline : effet tonique pour le coeur

Apparemment, même si c’est l’effet sur le cœur qui est mis en avant dans la littérature officielle, il s’agit encore un médicament désagrégateur de cellules de type anti-inflammatoire non stéroïdien. Il est dit que ça renforce la contraction cardiaque et la force de contraction du cœur (voir Wikipédia), mais que ça ralentit et régularise les mouvements du cœur. Si c’est le cas, c’est que l’hypertension que ça entraine permet au cœur de battre plus lentement, tout en pompant plus de sang à chaque battement.

Il semble qu’il soit considéré comme dangereux par beaucoup de monde. Il y a une liste d’effets secondaires très longue. D’ailleurs, ça a été utilisé fréquemment comme poison.

Ce qui est assez compréhensible, puisque c’est un médicament à base de plantes. Même de nos jours, ils ne savent pas le synthétiser. Et comme on l’a vu dans l’article sur les médicaments à base de plantes, il y a un gros problème de maitrise des concentrations des produits actifs pour ces types de médicaments ; surtout ceux dont on utilise les feuilles ou la tige (ce qui est le cas, voir ici : « les feuilles contiennent en particulier un hétéroside : la digitaline ou digitoxine« ). Comme la concentration en produits actifs dépend de l’ensoleillement, de l’humidité, de l’exposition de la plante, etc…, elle varie fortement d’une préparation à l’autre. Et effectivement, on trouve sur Wikipédia une phrase allant dans ce sens pour les produits à base de digitale : « Toutes les préparations, de toutes les digitales, à partir de la plante entière, sont toxiques et donc ne sont plus employées du fait de l’impossibilité de faire un dosage exact« .

Du coup, on imagine bien ce qui a du se passer sur les gens prenant ce produit préventivement comme tonique. Il y en a plein qui ont du avoir rapidement des problèmes d’éruptions cutanées, de saignements, de douleurs abdominales, de cognition, etc…

Et puis, pris conjointement avec un autre médicament de ce genre, c’est comme prendre une double dose. Donc, s’il était pris en même temps que de l’aspirine de l’époque où un autre médicament de type antibiotique, anti-inflammatoire non stéroïdien, la dose globale pouvait être létale à brève échéance.

A noter que la morphine aussi n’est toujours pas synthétisée. Mais elle doit beaucoup moins subir le problème de la variation des concentrations en produit actif, parce que ça vient des capsules de la plante (le pavot), pas des feuilles.

 

Donc, on imagine bien qu’avec l’un ou l’autre de ces médicaments (morphine, codéine, aspirine, digitaline) pris à des doses plus ou moins importantes pendant plusieurs semaines, des catastrophes arrivaient et que de nombreuses personnes se retrouvaient à l’hôpital après avoir développé des symptômes plus ou moins importants de grippe ou d’autre chose (ces autres symptômes étant de toute façon considérés la plupart du temps comme des symptômes de grippe espagnole, vu l’hystérie qui devait régner chez les médecins durant la période en question). Surtout que beaucoup de personnes pouvaient prendre plusieurs de ces médicaments en même temps. On imagine les interactions.

On peut envisager divers possibilités en fonction du médicament ou du cocktail pris.

Possibilité 1 : La personne prenait de l’aspirine en prévention. Comme la femme de l’exemple, elle n’avait pas vraiment conscience des doses dangereuses, et en plus, la concentration en produits actifs était éventuellement bien plus importante que maintenant. Du coup, cette personne se retrouvait rapidement avec une éruption cutanée, des maux de tête, des saignements, des diarrhées. Et elle se retrouvait à l’hôpital avec un diagnostic de grippe espagnole. Là, on lui donnait soit encore plus d’aspirine, soit de la morphine, de la codéine, de la digitaline, de la strychnine, de l’épinéphrine (ie. de l’adrénaline), de la quinine, etc…, voir beaucoup plus probablement, plusieurs de ces médicaments en même temps.

Autre possibilité avec l’aspirine, la personne en prenait des doses pas trop dangereuses, mais qui entrainaient que les déchets cellulaires ne pouvaient plus être éliminés correctement. Elle arrêtait d’un coup de prendre l’aspirine. Et là, il y avait un phénomène de rattrapage massif de l’élimination des déchets. La personne se retrouvait avec des symptômes de grippe et se retrouvait à l’hôpital avec un traitement de cheval.

Possibilité 2 : La personne prenait de la morphine ou de la codéine en prévention. Et, même chose que pour le cas précédent, elle prenait des doses trop importantes. Du coup, rapidement, elle se trouvait en état d’amaigrissement, de détresse respiratoire et d’hypotension. Et elle se retrouvait alors à l’hôpital avec un cocktail de médicaments létaux.

Possibilité 3 : Elle prenait de la digitaline. Le problème était le même que pour l’aspirine, mais certainement en pire. Evidemment, si elle prenait en plus de l’aspirine, c’était comme avoir une double dose. Et dans ces conditions, ça pouvait être létal très rapidement.

Possibilité 4 : Elle prenait un cocktail de produit du genre anti-inflammatoire (aspirine ou digitaline) et en même temps de la morphine ou de la codéine. Et là, je ne sais pas encore quelles peuvent être les interactions quand c’est pris en même temps. A priori, une partie des effets des deux médicaments liés aux taux de cortisol s’annule. Mais il reste le problème de la désagrégation des particules. Et comme une partie des effets est annulée, les médecins devaient croire qu’ils pouvaient augmenter les doses d’aspirine ou de digitaline sans problème.

Par contre, on sait ce qui se passe avec une prise alternative de l’un et de l’autre.

Dans le cas d’une situation « prise d’anti-inflammatoire », arrêt de l’anti-inflammatoire, prise de morphinique, on a vu que ça entraine une sévère hypotension, une détresse respiratoire. Donc, là aussi, ça justifiait que la personne soit envoyée à l’hôpital.

Ca pouvait arriver parce que la personne prenait de l’aspirine, se retrouvait avec certains symptômes, et le médecin remplaçait ces produits par de la codéine ou de la morphine. Ou alors, elle arrêtait le médicament du genre anti-inflammatoire, ça entrainait une hypotension avec toux sèche. Et pour arrêter la toux, on lui donnait un antitussif de type morphine ou codéine, ce qui entrainait une détresse respiratoire encore plus grande, mais masquée par l’absence de toux.

Et pour le cas inverse de « prise de codéine ou morphine » suivie d’un arrêt de ces médicaments, et de la prise d’aspirine ou de digitaline (ou les deux), on sait que ça peut faire mourir la personne par transfert trop soudain de sang dans l’abdomen au détriment du thorax. Ce qui entraine une hypotension mortelle.

 

2) Médicaments pris curativement

 

Bien sur, on donnait ces produits en prévention, et on les donnait aussi une fois la maladie diagnostiquée. Pour l’aspirine, on l’a déjà vu dans l’article cité au début. Et pour la morphine, la digitaline et la codéine, vu qu’on les donnait préventivement, il n’y a pas de raison qu’on n’en ait pas donné curativement. Pour la morphine, voici ce que j’ai trouvé sur « the history chanel club« .

Traduction :

« L’impossibilité de trouver la cause de la pandémie, cependant, n’a pas empêché les médecins de concocter des vaccins ou d’essayer toutes sortes de traitements. Un médecin a rappelé que certains vaccins étaient « simplement une soupe faite de sang et de mucus des patients atteints de grippe qui avait été filtrée pour se débarrasser de grosses cellules et les débris. » Les traitements qui ont été essayés incluaient à peu près tout, de l’aspirine et la morphine à la strychnine, l’adrénaline, et la quinine. Mais, lors du pic de la pandémie, à la fin octobre 1918, l’éditorial du  » Journal of the American Medical Association »  (ie. JAMA) a reconnu: « Malheureusement, nous n’avons pas encore de sérum spécifique ou d’autres moyens spécifiques pour traiter la grippe, et aucun vaccin pour sa prévention. » La semaine suivante, un commentaire JAMA remarqua que sur les quantités de « traitements surs » vantés dans les journaux, beaucoup ont probablement fait plus de mal que de bien. »

Grace à ce texte, on apprend qu’en plus de l’aspirine, de la morphine, de la codéine et de la digitaline, on donnait aussi de la strychnine, de l’épinéphrine (c’est-à-dire de l’adrénaline) et de la quinine ; et qu’en fait, on donnait un peu tous les produits possibles. On imagine les possibilités de mauvaises interactions entre ces divers médicaments, ou de double effet de médicaments ayant la même type d’action (ex : aspirine et quinine), ou encore de possible double effet en retour lors de l’arrêt d’un médicament suivi de la prise d’un autre.

On a vu précédemment les effets de la morphine, de la codéine et de la digitaline. On va voir maintenant les effets de la strychnine et de la quinine.

 

– La strychnine : augmentation de l’amplitude respiratoire

La strychnine, qui a été découverte en 1818, est un stimulant du système nerveux central. Elle accroît le goût, l’odorat et la vue. Et à dose moyenne, elle augmente le tonus musculaire et l’amplitude respiratoire. Elle a d’ailleurs été utilisée dès le 19ème siècle comme dopant par les athlètes pour améliorer leurs performances.

Elle était utilisée en thérapeutique afin de traiter les dépressions générales, le surmenage, les hypotensions permanentes, l’incontinence urinaire, les troubles nerveux tels que les névrites et polynévrites.

Pour la grippe espagnole, on l’utilisait très probablement pour améliorer la capacité respiratoire du patient, et éventuellement aussi comme tonique.

Le problème, c’est que si la dose est trop importante, des spasmes apparaissent, puis une tension des muscles du cou et de la tête, et enfin, un arrêt cardiaque ou une insuffisance respiratoire fatale. Et concernant le système respiratoire on trouve les symptômes suivants : mouvements spasmodiques du diaphragme, cyanose, dyspnée, hypoxie, détresse respiratoire.

Ce trismus (sorte de crampe) laisse d’ailleurs à penser que ce médicament a un effet différent, ou au moins un effet en plus que simplement une augmentation du taux de cortisol ou une désagrégation des particules. Il s’agit manifestement bien d’un neurostimulant qui peut se transformer en neurotoxique en fonction de la dose.

Bien sur, le trismus caractéristique devait révéler que certaines détresses respiratoires étaient causées par ce médicament. Mais dans l’hystérie du moment, il est possible que les médecins aient oublié ça et aient attribué les étouffements causés par la strychnine à la grippe

 

– La quinine : effets de type anti-inflammatoire non stéroïdien

Ce médicament a visiblement un effet de type anti-inflammatoire non stéroïdien. Donc, il s’agissait d’un médicament équivalent à l’aspirine, avec tous les problèmes d’effet de désagrégation des particules, et d’effet sur le taux de cortisol qui s’inversent lors d’un arrêt brutal.

 

Donc, vu que les gens avaient déjà pris des médicaments dangereux en prévention, il est clair que le fait de leur administrer les mêmes médicaments ou/et d’autres une fois le diagnostic de grippe posé les achevait. Le traitement curatif seul était déjà suffisant pour tuer beaucoup de monde, mais avec l’association traitement préventif + traitement curatif, on en tuait encore plus.

Un détail souvent mis en avant est que les jeunes adultes avaient un taux de mortalité plus important que le reste de la population. Alors que d’habitude dans une épidémie, c’est l’inverse. Effectivement, c’est totalement illogique, puisque selon l’orthodoxie, le système immunitaire est censé être à son optimum dans cette tranche d’âge. On peut penser que ça vient du fait qu’ils étaient très nombreux à être sous les drapeaux à cette époque là. Donc, ils ne pouvaient pas faire ce qu’ils voulaient en matière de traitement (aussi bien préventif que curatif). Ils étaient obligés de prendre les médicaments prescrits. Et c’était encore plus vrai une fois considérés comme malades. Là, ils se retrouvaient à l’hôpital militaire. Et il était hors de question de ne pas prendre son traitement qu’on venait leur apporter à heures régulières. Et vu que tous n’étaient pas sous les drapeaux, on peut se dire que ceux qui l’étaient devaient avoir un taux de mortalité particulièrement important.

Au passage, maintenant, on avance des taux de mortalité assez faibles (dans les 5 % pour ceux qui étaient atteints, et 2 % pour la population générale, voir Wikipédia). Et on dit que s’il y a eu autant de morts, c’est parce que ça a touché énormément de monde (dans les 30 %). Mais, avec les données fournies par les témoignages des médecins homéopathes dans cet article, on sait que les taux de mortalité étaient souvent énormes dans les hôpitaux.

« La mortalité du régiment fut de 25,8% en cas de pneumonie. Le lieutenant responsable a décidé d’arrêter l’Aspirine, la Digitaline et la Quinine et la mortalité a chuté rapidement à 15% sans aucun remède. Ceci dans un seul pavillon. Après quoi la même décision a été prise dans les autres pavillons et la mortalité tomba également à 15% sans aucun remède. – W. A. Pearson, M. D., Philadelphia. »

D’ailleurs, officiellement, on parlait de taux bien plus importants dans certains cas. Par exemple, dans cet article d’Altermédia, on nous dit « Aux Îles Fidji, 14% de la population est morte en seulement deux semaines et 22% aux Samoa occidentales« . Du coup, il y a une légère contradiction entre le taux de mortalité avancé maintenant, et les taux avancés précédemment dans de nombreux cas. Comment pouvait-il se faire qu’il y ait 20 ou 30 % de morts dans certains cas, alors que le taux normal de mortalité était de seulement 5 % pour les personnes atteintes et 2 % dans la population générale ? Pas très logique. Mais, effectivement, comme c’est supposé avoir fait le tour de la terre et donc touché énormément de monde (c’est censé être une grippe, donc, forcément, ça devait toucher au moins 30 % des populations concernées), on ne pouvait pas dire que le taux de mortalité était de 25 %. Les chiffres n’auraient pas collé. Ca aurait impliqué 5 fois plus de morts (100 millions) que les 20 millions donnés habituellement. Du coup, on est obligé de donner un taux de mortalité de 5 %. Mais là, on entre en contradiction avec pas mal de chiffres donnés par ailleurs.

Donc, on a là deux éléments expliquant les cas de maladies (médicaments données préventivement), et les morts (médicaments données préventivement plus ceux donnés une fois le diagnostic établi). Ca n’explique cependant pas tous les cas. En ajoutant deux autres types de truandes, on peut arriver à comprendre le reste de l’arnaque.

 

3) Autres éléments expliquant le nombre de cas

 

Vu le nombre de cas total dans les pays développés et en voie de développement, les cas engendrés par les médicaments ne pouvaient pas tout à fait représenter l’intégralité des cas diagnostiqués (des morts oui, mais des cas diagnostiqués non).

Deux autres techniques ont du être utilisées pour obtenir ce nombre de cas, le vol de cas à d’autres maladies pulmonaires et l’invention pure et simple de cas dans des pays où personne n’irait vérifier la réalité des statistiques.

Pour la première technique, c’était possible, parce qu’il y avait énormément de maladies pulmonaires à cette époque. Il y avait 11 % de morts par tuberculose, et 16 % par maladies respiratoires en 1900 aux USA, soit 27 % des morts. Les maladies pulmonaires faisaient de véritables ravages.

 

causes_mort_USA_1900_1997

Donc, quelqu’un qui arrivait chez le médecin et qui aurait été diagnostiqué d’ordinaire comme ayant la tuberculose ou une autre maladie pulmonaire, avec l’hystérie du moment, se voyait infliger un diagnostic de grippe espagnole. Et avec les médicaments qu’on lui donnait, s’il était dans un état de faiblesse, il mourrait.

Cela dit, il est certain que les médecins ne se sont pas limités aux maladies pulmonaires, mais ont été piocher dans d’autres maladies. Il suffisait que ça commence par une fièvre par exemple. Telle personne arrivant avec une fièvre et qui aurait eu un diagnostic de typhoïde ou de paludisme par exemple, était diagnostiquée comme ayant la grippe espagnole.

On a un exemple de ça dans l’article d’Altermédia cité plus haut.

En fait, les symptômes en 1918 étaient si peu communs qu’au début la grippe a été diagnostiquée comme de la dengue, du choléra, ou de la typhoïde. Un observateur a écrit, « L’une des plus dramatiques complications était l’hémorragie des membranes muqueuses, particulièrement du nez, de l’estomac, et de l’intestin. Des saignements d’oreilles et des hémorragies pétéchiales de la peau se sont également produites. »

Donc, on pouvait avoir des symptômes totalement différent de la grippe (parce que le choléra, on ne peut vraiment pas dire que ça ressemble à ça) et être diagnostiqué comme l’ayant contractée. Au passage, ces symptômes correspondent parfaitement aux effets connus de l’aspirine et autres anti-inflammatoires pris à trop haute dose.

Concernant la deuxième technique elle était encore plus facile à mettre en place.

Vu que la très grande majorité des cas était située dans des pays pour lesquels on pouvait raconter n’importe quoi, c’était un jeu d’enfant d’inventer purement et simplement des millions de cas. Donc, on peut penser que la plupart des 17 ou 19 millions de cas recensé dans ces pays (20 millions dans le monde) n’avaient aucune existence réelle.

On utilise d’ailleurs encore cette technique actuellement. Pour le sida, l’essentiel des cas est situé en Afrique sub-saharienne, là où personne n’ira vérifier l’exactitude des statistiques. Et on sait, grâce à la dissidence du sida, que ces statistiques sont totalement inventées ; et ce, pour rendre le mensonge plus convaincant. Parce qu’avec seulement les cas des pays riches, ça ne le serait pas du tout.

Donc, si on peut faire ça en 2010, à l’heure d’internet et de la démocratisation totale du transport aérien, on pouvait le faire sans aucun problème en 1918.

Enfin, il semble qu’ils aient aussi manipulé les statistiques de certains pays développés. Par exemple, les USA sont dit avoir eu 500.000 morts voir 750.000, alors que selon certains chercheurs, ce serait seulement 250.000.

 

En conclusion, avec ces différents éléments, on peut dire que la grippe espagnole est une maladie complètement inventée. Et ce par quatre biais :

1) En piquant des cas à d’autres maladies orl (tuberculose, pneumonie, grippe, rhume, etc…), voir même, vu l’hystérie, à des maladies non orl.

2) En faisant prendre préventivement aux gens des médicaments provoquant les symptômes en question.

3) Puis, pour la mortalité, en faisant prendre des traitements tueurs qui ont créé un véritable massacre. C’est la cause de certainement 99 % des morts (dont une partie vient directement des traitements préventifs, et de l’addition des traitements préventifs et curatifs).

4) En bidonnant complètement les statistiques de prévalence et de mortalité pour les pays peu développés de l’époque afin d’inventer le gros de l’épidémie.

5) En surévaluant les nombre de morts dans les pays développés.

 

On peut donc dire que l’arnaque de la grippe espagnole est expliquée. Sans l’information sur les traitements préventifs, et dans une moindre mesure sur les autres médicaments pris curativement, il manquait un truc. Là, le puzzle est complet.

La grippe espagnole et la morphine


Une fois qu’on a conscience des effets de détresse respiratoire de la morphine, et quand on sait qu’elle a été découverte au 19ème siècle, on peut se demander aussi si on n’en donnait pas lors de la grippe espagnole.

Et bien oui. Dans l’article sur la grippe espagnole et l’aspirine, on a un témoignage de médecin qui dit :

« On a conseillé à de nombreux patients de prendre de l’Aspirine en tant que remède prophylactique de la grippe et de la pneumonie grippale. Une femme en a pris 240 grains en 48 heures (1,20 g). Elle a été hospitalisée pour une scarlatine du fait des plaques érythémateuses sur le corps. De nombreux cas hospitalisés au Haynes Memorial avaient absorbé Aspirine, Codéine, Morphine et Digitale. Les responsables politiques ont félicité notre hôpital pour son traitement homéopathique de la grippe. Ils ne sont pas tous d’accord cependant, mais ils ont le sentiment à Boston que nous avons un très bon traitement de la grippe. -Samuel Clement, M. D., Boston. »

Et c’est logique qu’on ait prescrit ces médicaments, parce que la morphine, comme la codéine, est un antitussif (ie. ça fait disparaitre la toux). Donc, à l’époque, on imaginait peut-être que ça guérissait ce genre de problème, que ça ne faisait pas seulement disparaitre les symptômes. Ou on imaginait peut-être que ces symptômes participaient à l’épuisement du patient et qu’il était donc mieux qu’ils soient supprimés.

Du coup, comme pour le cancer, on peut penser qu’avec l’aspirine, la morphine a été une autre cause importante de mortalité de la grippe espagnole.

Et le mécanisme serait le même que pour le cancer, avec là aussi plusieurs variantes.

Variante 1. Etape 1 : on donnait de l’aspirine. Le taux de cortisol et la tension augmentaient. Le malade maigrissait et se déshydratait rapidement. On considérait alors la personne comme étant au stade terminal. Etape 2 : On arrêtait l’aspirine et on donnait de la morphine. L’arrêt soudain de l’aspirine entrainait une hypotension sévère. La prise de la morphine aussi. Du coup, la personne mourrait par détresse respiratoire ou arrêt cardiaque.

Variante 2. Etape 1 : on donnait de l’aspirine et de la morphine en même temps. Le taux de cortisol augmentait, mais pas la tension à cause de la prise de morphine. La personne maigrissait. Etape 2 : On arrêtait l’aspirine tout en continuant la morphine. Là, il y avait effondrement du taux de cortisol et effondrement de la tension (à cause de l’arrêt de l’aspirine et à cause de la morphine). Du coup, la personne mourrait par détresse respiratoire ou arrêt cardiaque.

Variante 3. La situation était soit la variante 1 ou 2. Mais la personne ne mourrait pas lors de l’épisode de détresse respiratoire causé par la morphine. On donnait alors un autre médicament désagrégateur de particules (éventuellement à nouveau de l’aspirine), ou augmentant le taux de cortisol. Et là, la personne mourrait à cause d’une mobilisation soudaine d’eau et de sang dans le ventre, qui privait le haut du tronc de la quantité d’eau et de sang nécessaire au fonctionnement du cœur ou des poumons.


Donc, vu les effets de détresse respiratoire et d’hypotension de la morphine, on peut imaginer facilement que ça a été une autre cause importante de morts lors de la grippe espagnole. Surtout utilisée conjointement avec l’aspirine et d’autres médicaments.

Tests d’anticorps non spécifiques : au moins 65 tests concernés

Une petite réflexion supplémentaire sur les tests d’anticorps que j’ai postée récemment sur le forum sidasante (j’ai ajouté quelques modifications) :

Un autre truc qu’on peut se dire concernant les tests d’anticorps, c’est que la non spécificité du test VIH (cf. cet article) rejaillit sur les autres tests faits pour les maladies qui font réagir le test VIH. Ca invalide leur spécificité aussi.

Si le test VIH réagit positif à cause de la présence d’anticorps de la lèpre, tuberculose, rhume, grippe, herpès, malaria, hépatite, etc…, alors, les tests supposés spécifiques de ces anticorps ne le sont pas non plus.

Les tests d’anticorps de la lèpre, de la tuberculose, du rhume, etc…, ne sont pas spécifiques. Eux aussi doivent réagir aux autres anticorps de la liste en question. Le test du rhume doit réagir aux anticorps de la tuberculose, de la grippe, de l’herpès, de la malaria, de l’hépatite, etc…  Le test de la tuberculose doit réagir aux anticorps du rhume, de la grippe , de la malaria, de l’hépatite. Et donc, le test d’anticorps du rhume ne doit pas être spécifique. Le test de la tuberculose ne doit pas l’être non plus, celui de l’hépatite idem, etc…

Et si tous ces test tombent, ça la fout mal pour les autres. Si 65 tests ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les autres le seraient plus.

Tant que la remise en cause ne concernait que le test VIH, on pouvait toujours répondre que c’était particulier à ce test, qu’il y a une arnaque pour le sida, mais que ça ne concerne pas les autres tests. Mais si ça concerne carrément 65 tests, il devient beaucoup plus difficile de défendre cet argument.

Ce qu’on peut se dire aussi, c’est tout simplement qu’il n’y a pas eu de tests supplémentaires de conduits pour voir si d’autres maladies faisaient réagir positif le test vih. Sinon, la liste serait probablement beaucoup plus longue.

PS : et par ailleurs, ça doit aussi invalider les tests d’hémagglutination. Parce que si les 65 tests d’anticorps en question ne sont pas spécifiques, on ne voit pas pourquoi les tests d’hémagglutination correspondant le seraient, vu qu’ils reposent sur le même principe de lien anticorps/antigène.

La morphine, une cause importante de mort chez les cancéreux

 

Je pense avoir trouvé un nouvel élément qui participe à la mort des cancéreux supposément en phase terminale : la morphine.

J’avais dit dans ce billet, que la cause des morts lors d’un cancer était souvent la suivante. Le patient voit son taux de cortisol augmenter fortement lors de la prise de la chimiothérapie. Ce qui retient l’eau dans le centre du corps et a contrario déshydrate les membres. Mais, comme la chimiothérapie fait maigrir par ailleurs, le patient se déshydrate globalement. A l’arrêt de la chimio, il subit un effondrement du taux de cortisol. Ce qui entraine que le centre du corps se déshydrate et que les membres retiennent l’eau. Et comme le corps est déshydraté globalement, le centre du corps est alors particulièrement déshydraté. A la suite de ça, une toux va souvent apparaitre.

Comme il va y avoir soupçon de pneumonie, les médecins vont fréquemment donner des médicaments qui vont entrainer une mobilisation d’eau soudaine dans le ventre. Mobilisation qui va se faire au détriment du thorax (qui va manquer encore un peu plus d’eau). Comme le centre du corps est déjà très déshydraté, le thorax va l’être trop, et le cœur va lâcher ou le patient va se trouver en état de détresse respiratoire mortelle.

Donc, on a la séquence suivante en trois actes. Premier acte : chimiothérapie, hausse du taux de cortisol et déshydratation globale. Deuxième acte : arrêt de la chimio, baisse du taux de cortisol et déshydratation sévère du centre du corps (et donc des poumons), toux, diagnostic de pneumonie. Troisième acte : antibiotiques, mort par attaque cardiaque, hémorragie cérébrale ou détresse respiratoire.

Mais, le patient ne prend pas que la chimio, il y a un autre médicament qui lui est fréquemment administré : la morphine. Celle-ci est utilisée pour supprimer les douleurs causées supposément par le cancer (et qui sont en réalité causées la plupart du temps par le traitement).

Or, la morphine entraine un certain nombre d’effets secondaires, dont, entre autres, une détresse respiratoire.

Est-ce que c’est parce que la morphine entraine une baisse du taux de cortisol ou est-ce que c’est un simple vasodilatateur ? Difficile à dire. D’un coté, il y a l’hypotension et la détresse respiratoire qui sont reportés. Ce qui va dans le sens d’une baisse du taux de cortisol. Mais, ça pourrait être du à un simple effet vasodilatateur. Et de l’autre coté, il y a certains symptômes de la baisse de cortisol qui ne sont pas reportés. Mais, on utilise la morphine dans des conditions qui doivent entrainer qu’on n’a pas le temps de voir apparaitre les symptômes en question, ou alors, on les attribue à d’autres causes, ou encore, ils sont masqués par la prise d’autres médicaments.

Mais bon, l’effet est là ; ça entraine une détresse respiratoire et de l’hypotension. Par conséquent, on peut imaginer la chose suivante. Le patient est très déshydraté globalement par la chimiothérapie. Et comme il souffre, on lui donne de la morphine. Celle-ci cause des détresses respiratoires qui sont mises sur le dos d’une infection quelconque. On retombe à ce moment-là dans la phase où on administre des antibiotiques. Et là, le patient meurt à cause d’une attaque cardiaque, d’une hémorragie cérébrale ou d’une détresse respiratoire.

Ca va arriver plus particulièrement au moment où le patient va arrêter sa chimio. En effet, la chimio fait augmenter le taux de cortisol. Ca protège d’une éventuelle détresse respiratoire causée par la morphine. Donc, les deux effets se contrebalancent. Mais quand on arrête la chimio, non seulement le taux de cortisol s’effondre, ce qui crée des détresses respiratoires (comme on l’a vu dans un autre article), mais en en plus, il n’y a plus rien pour empêcher la détresse respiratoire causée par la morphine. Donc, la probabilité d’une détresse respiratoire ou d’un arrêt cardiaque mortels augmente très fortement.

L’autre moment où ça peut arriver, c’est au bout d’un certain nombre de mois de prise de morphine, avec augmentation régulière des doses. Comme on considère qu’il n’y a pas vraiment de dose limite, on peut augmenter sans cesse les doses, jusqu’à ce qu’il y ait un problème (les doses les plus importantes sont près de 100 fois supérieures aux moins importantes). Donc, ou bout de quelques mois, la dose est tellement importante que la détresse respiratoire a de forts risques de survenir. Une baisse du taux de cortisol peut favoriser aussi la survenue de la détresse respiratoire dans ce cas là.

Il semble par ailleurs qu’on préconise l’usage de médicaments qui augmentent le taux de cortisol et donc entrainent une hypertension, comme les anti-inflammatoires, ou certains anxiolytiques. C’est d’ailleurs logique, puisqu’on peut s’en servir pour lutter contre d’autres douleurs ou problèmes comme les douleurs articulaires ou la déprime. Du coup, ces médicaments luttent contre l’effet hypotenseur de la morphine. Mais forcément, selon les doses de morphine et de ces médicaments, l’effet hypotenseur de la morphine va prendre le dessus sur l’effet hypertenseur de ces médicaments ou inversement. Donc, le résultat va sembler aléatoire. Et comme ils n’ont pas conscience de ce problème, les médecins vont se dire que la morphine n’est pas responsable des morts par détresse respiratoire, vu que même avec des doses importantes, les patients ne subissent pas forcément une détresse respiratoire.

On peut donc penser que la morphine est une autre cause majeure de mort en plus de celles causées par la chimio.

 

– Objections possibles

 

Alors bien sur, on répondra que les médecins sont au courant des problèmes respiratoires liés à la morphine. Oui, mais là la personne est supposée avoir un cancer. Et ça change évidemment tout pour le diagnostic. Dans le cadre du cancer, la plupart du temps, les médecins penseront que les problèmes respiratoires viennent du cancer et pas de la morphine, surtout si les problèmes sont récidivants et que la personne est considérée comme étant au stade terminal. Par ailleurs, ils vont évidemment chercher si ce n’est pas un microbe qui est à l’origine du problème (présence du microbe qui sera liée au cancer dans l’esprit des médecins). Et avec leurs tests d’anticorps bidons, ils ont toutes les chances d’en trouver un. Donc, ils concluront qu’il s’agit d’une pneumonie, ou d’une tuberculose, ou de quelque chose comme ça. Et ils donneront des antibiotiques.

L’orthodoxie pourrait chercher à minimiser le pouvoir hypotenseur et de détresse respiratoire de la morphine. Et c’est ce qu’elle fait d’ailleurs. Dans les articles traitant des effets secondaires de la morphine, ces deux effets sont cités, mais leur importance est minimisée. Seulement le problème, c’est qu’il y a justement les cas d’overdoses des drogués à l’héroïne, une drogue à l’action très similaire à celle de la morphine. Les héroïnomanes meurt de quoi lors d’une overdose ? De dépression respiratoire (voir Wikipédia), d’hypoxie cérébrale et d’hypotension (voir hometox). Et d’ailleurs, certains préconisent souvent de mettre la personne dans de l’eau froide. Pourquoi ? Parce que le froid entraine une vasoconstriction. Du coup, le sang revient vers le centre du corps. Ca permet de lutter contre l’hypotension et de faire en sorte que le cœur ne lâche pas et que les poumons soient à nouveau suffisamment hydratés pour que la fonction respiratoire revienne à la normale. Le conseil de surélever les jambes si la personne est allongée obéit au même principe. Idem pour l’idée de lui faire peur (production d’adrénaline qui va entrainer un reflux du sang vers le centre du corps).

Et dans le livre « Sainte morphine, fléau de l’humanité« , on parle de l’époque où la morphine était une drogue très prisée (vers la fin du 19ème siècle et le début du 20ème). Et p.596, on cite quelques cas de morphinomanes célèbres à la fin du 19ème siècle morts manifestement d’overdoses dans leur trentaine.

Bien sur, il faut des doses relativement importantes pour qu’apparaissent ces désagréments. Mais ça veut bien dire que ces effets secondaires sont réels. Si ces symptômes apparaissent quand il y a overdose, ça veut dire qu’ils sont déjà présents (à des niveaux moins graves) à des doses bien inférieures de morphine.

Evidemment, il y a des gens qui sont accrocs à la morphine et qui n’en meurent pas. On pourrait mettre en avant également le fait qu’il y a plein de drogués à l’héroïne (même type d’effet et même problèmes de détresse respiratoire) qui ne meurent pas au bout de quelques mois.

Mais là, déjà, la personne a été esquintée fortement par le traitement anti-cancéreux. Alors que les héroïnomanes n’ont pas subi ça. En plus, ce sont souvent des personnes agées ; alors que les drogués à l’héroïne sont presque toujours des gens jeunes, donc beaucoup plus résistants. Et surtout, ce sont les médecins qui décident des doses. Or, ils vont souvent avoir tendance à les augmenter de plus en plus (puisque la personne s’acclimate au produit et qu’il faut augmenter les doses pour continuer à supprimer la douleur). Donc, c’est différent des personnes accrocs, qui peuvent décider de limiter leur consommation en fonction des effets secondaires qu’elles constatent ou de leur état de forme. Ici, la personne, en tant que patient, continue à prendre les doses prescrites malgré les effets secondaires (qu’on lui présente comme étant ceux du cancer).

En plus, comme on l’a vu, souvent les patients vont prendre d’autres médicaments qui vont augmenter le taux de cortisol et donc annuler l’effet hypotenseur de la morphine, ce que ne font pas  les drogués (même si beaucoup prennent des drogues du genre speed pour contrebalancer les effets de l’héroïne). Donc, un drogué va constater qu’il est de plus en plus mal. Et il saura que c’est à cause de l’usage de l’héroïne. Du coup, la encore, il pourra décider de s’arrêter temporairement d’en prendre, ou de diminuer les doses. Ou il ira consulter un médecin qui lui donnera des médicaments qui auront tendance à lutter contre l’effet hypotenseur de l’héroïne. Tandis que pour le cancéreux, quand le médecin décidera d’arrêter ou de diminuer les doses des autres médicaments qui contrebalancent l’effet hypotenseur de la morphine, là, le patient ne pourra pas prendre l’initiative de diminuer ses doses de morphine. Et le médecin pourrait même avoir tendance à les augmenter.

Enfin, un truc qui fait que l’héroïne n’entraine pas si rapidement des problèmes d’overdose, c’est qu’apparemment (voir Wikipédia sur l’héroïne) on la coupe avec des produits qui augmentent le taux de cortisol : cocaïne, caféine, ou paracétamol. Si elle était pure, ou si elle était coupée avec des produits n’ayant pas cet effet de hausse du taux de cortisol, il y aurait probablement beaucoup plus de décès par overdose.

Donc, ces différences changent énormément de choses quant à la probabilité de survenue d’une overdose mortelle.

 

– Difficulté d’échapper au traitement morphinique

 

Le problème, c’est que, souvent, il va être difficile d’échapper à la morphine lors d’un cancer.

Déjà, comme le traitement anticancéreux (chimio, rayons, chirurgie…) peut entrainer des douleurs importantes, ça pousse à l’utilisation de la morphine.

Mais ça peut être le cas aussi après le traitement. En effet, la baisse du taux de cortisol va engendrer des douleurs réelles au niveau des articulations des membres, ainsi que des céphalées.

Ensuite, si le patient a déjà commencé à en prendre, arrêter la morphine fait revenir la douleur. D’ailleurs, ce retour va souvent être attribué au cancer et pas à l’arrêt de la morphine.

Et si la personne est considérée comme étant en phase terminale de la maladie, il est bien possible qu’on lui donne préventivement de la morphine pour éviter les douleurs pouvant survenir lors des derniers jours de vie. C’est à vérifier, mais c’est probable.

Tout ça rend donc difficile d’échapper à la prise de morphine. C’est ce qui fait que l’usage en est fréquent lors d’un cancer.

 

– Ce que ça permet d’un point de vue théorique pour les médecins officiels du cancer

 

L’usage de la morphine est intéressant pour l’orthodoxie d’un point de vue théorique. En effet, elle permet aux médecins de dissocier le moment de la mort et la période de la chimiothérapie, puisque dans un certain nombre de cas, la mort survient quelques mois après la fin de celle-ci. Ils ont alors beau jeu de dire que la mort n’est pas causée par les traitements.

Ca participe à la validation de leur théorie selon laquelle que les gens meurent toujours du cancer. Sans la morphine, ça serait le cas moins souvent. En effet, si on dit que le traitement a échoué qu’on l’a donc arrêté, et que la personne est en phase terminale, la plupart du temps, on entend par là qu’elle va mourir d’ici quelque mois. Seulement, sans la morphine, cette prédiction ne serait pas toujours vérifiée. Et si la personne ne meurt pas quelques mois après un diagnostic de phase terminale, ça la fout mal, c’est sur. Ca invaliderait la théorie selon laquelle le cancer est mortel 100 % du temps. Donc, la morphine a son importance pour maintenir le dogme.

Tout ça permet également de faire taire les quelques dissidents qui disent que les cancers sont très loin d’être mortels 100 % du temps, et que ce sont les médicaments qui tuent les patients, et pas le cancer (ou simplement les sceptiques et curieux qui se poseraient ce genre de question). Avec la morphine, les médecins peuvent dire « si si, je connais plein de personnes qui sont mortes bien après la prise de leur dernier traitement. Donc, ce n’est pas le traitement qui tue, mais bien le cancer. Et quasiment toutes sont mortes, donc le cancer est donc bien létal quasiment 100 % du temps ».

En général, ils mettront l’accent sur le fait que la personne ne prenait plus rien. Croix de bois croix de fer, la main sur le cœur. Sauf qu’ils auront tendance à oublier que la personne prenait de la morphine (ou ils présenteront ça comme un détail insignifiant) et éventuellement quelques anti-inflammatoires et anxiolytiques, et donc, qu’elle ne prenait pas « rien ».

Alors bien sur, il y a la possibilité qu’il y ait un diagnostic de stade terminal et donc de mort proche, et que la personne ne meurt finalement pas dans le temps prévu. La morphine ou l’association « morphine+chimio » ou « morphine+médicaments augmentant le taux de cortisol » ne va pas tuer tout le monde à chaque fois. Seulement, les médecins doivent avoir un bon sens de ces choses là et doivent bien savoir si la personne va mourir sous peu. Donc, quand ils vont diagnostiquer un stade terminal, ils vont rarement se tromper. La personne sera vraiment dans un état très affaibli. Un état dans lequel n’importe quel traitement un peu carabiné la tuera. Et puis, si la personne ne meurt pas dans le temps prévu et se remet un peu, dans la mesure où elle est considérée comme étant en stade terminal, donc avec un cancer très avancé, on va lui faire reprendre une chimio plus éventuellement des rayons (et peut-être même de la chirurgie). Et si ça ne marche pas et qu’elle ne meurt pas, rebelote. Et à ce régime là, elle finira bien par mourir quand même relativement rapidement. Donc, une fois le diagnostic de phase terminale posé, la personne a très peu de chance d’en réchapper.

 

– Autres avantages de la morphine d’un point de vue plus pratique pour l’orthodoxie

 

Par ailleurs, comme ils ne ressentent plus de douleur, les patients acceptent des traitements qui leur déglinguent complètement le corps et les tuent donc à petit feu. Sans la morphine, une telle chose serait difficile à obtenir. Les patients pourraient se révolter contre le traitement, ou simplement l’abandonner tellement il serait douloureux. En fait, c’est même mieux que ça. Comme ça abrutit complètement, les patients acceptent l’idée de mourir. Et même souvent, ils finissent presque par désirer la mort. Donc, c’est un élément essentiel pour arriver à tuer les patients sans qu’ils ne se rebellent.

C’est un peu le même problème que pour les médicaments pris par voie orale. La plupart ont un gout absolument abominable (puisque ce sont des poisons, voir l’article sur les médicaments à base de plante de Shelton). Et les médecins doivent tromper ou passer la barrière du gout en les enrobant de produits très sucrés, ou maintenant, en les mettant dans des gélules solubles dans le système digestif. Sinon, jamais les gens n’accepteraient de les prendre.

Concernant les proches du mort, ceux-ci vont avoir une image positive de la morphine. Comme les médecins, ils penseront que c’était le cancer qui faisait souffrir la personne, et que c’est une chance qu’il y ait eu la morphine pour soulager les douleurs de leur parent ou ami. Cette image positive rendra inimaginable l’idée que la morphine puisse être à l’origine de la mort de celui-ci. Non pas qu’il y ait grand risque qu’ils aient jamais cette idée là. Mais bon, c’est un à petit coté de la chose.

Par ailleurs, toujours pour les proches, l’agonie est moins horrible, beaucoup mieux acceptée. Tout sera plus cool avec la morphine. Souvent, les proches diront qu’il est mort sans souffrir, qu’il avait l’air comme en paix avec lui-même. En paix avec lui-même, tu parles, complètement shooté à la morphine oui (plus anxiolytiques divers éventuellement). Sans elle, le coté cool et super apaisé des derniers jours serait « légèrement » différent. Du coup, pour les proches, la mort semblera être quelque chose de doux, de serein, presqu’une belle expérience mystique (à en écouter certains).

En plus, les proches croient effectivement que la personne est en phase terminale, puisqu’avec la morphine, elle est amorphe, sans réaction, apparemment très affaiblie. Ca permet à l’orthodoxie de mieux faire accepter la mort par les parents. Ca évite que ceux-ci ne viennent demander des comptes par la suite. Même si, là encore, il y a peu de risques que leur vienne cette idée.

Et puis, c’est évidemment beaucoup plus agréable aussi pour le personnel soignant. Là, les patients ne hurlent pas de douleur les jours ou les semaines avant de mourir. C’est sur que c’est infiniment plus confortable.

Ce n’est pas donc pas étonnant que ce soit les infirmières qui aient poussé à l’extension de l’utilisation de la morphine (c’est ce qu’on peut trouver sur Wikipédia : « A partir des années 1970, l’utilisation de la morphine augmenta du fait des infirmières, qui les plus à l’écoute de la douleur de leurs patients, réclamèrent une meilleure prise en charge de la douleur« ). Bien sur, elles ont du considérer avant tout l’amélioration du confort de vie pour le patient. Mais, c’était aussi dans leur intérêt.

Les médecins, eux, devaient être effectivement moins concernés, puisqu’ils sont quand même moins au contact des malades que les infirmières. Même si on peut penser qu’ils ont finalement été contents de bénéficier d’une bien meilleurs tranquillité des patients.

Bien sur, la morphine était déjà massivement utilisée avant cette période. On en a simplement étendu l’usage à des situations moins terminales qu’avant. Avant, on devait réserver l’usage de la morphine à la toute fin de vie (le dernier ou les deux derniers mois). Et depuis les années 70, on a du étendre l’usage de la morphine à des situations considérées comme moins critiques. D’ailleurs, sur l’article de Wikipédia, on dit bien que l’utilisation de la morphine a augmenté, pas qu’elle a été introduite.

D’une façon plus générale, ça permet aussi de faire croire que les traitements anticancéreux sont moins désagréables qu’avant. Effectivement, avec la morphine, beaucoup de patients viendront dire qu’ils ont vécu très bien leur chimio ou les rayons. Seulement, ils oublieront de préciser que c’est grâce à la morphine, et que sans elle, le traitement resterait certainement très douloureux.

Du coup, tout le monde est comme anesthésié par cette sérénité artificielle, et l’accumulation des problèmes de santé du patient passe plus facilement.

Alors bien sur, ça ne serait pas gênant dans le cadre d’une maladie réelle. C’est bien de diminuer les souffrances des patients. Mais dans le cadre d’une arnaque comme le cancer, ça prend une toute autre perspective. Ca participe à l’arnaque. Ca aide à faire prendre les traitements mortels ; alors que sinon, dans bien des cas, les gens refuseraient plus ou moins rapidement de le faire. Et les proches voyant leur souffrance les soutiendraient peut-être dans leur décision.

Le taux de PSA, un indicateur de cancer de la prostate bidon

Un petit billet rapide sur le sujet suite à l’interrogation de michel341.

Le taux de PSA est loin d’être un marqueur du cancer de la prostate. Pourquoi ? Parce que c’est un simple test d’anticorps. Or, comme on l’a vu ici, tous ces tests d’anticorps sont totalement non spécifiques. Ce sont en fait des indicateurs de la quantité de particules dans le sang. Et c’est ce qu’est le test du taux de PSA : un simple indicateur de la quantité de particules dans le sang.

Il va donc être positif parce que le sang du patient contient plus de particules que d’habitude. Et ceci va arriver en général parce que le patient a pris des médicaments désagrégateurs de cellules comme les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ou alors, parce que le corps du patient relargue soudainement beaucoup de déchets cellulaires (ce qui peut arriver avec un changement soudain du taux de cortisol).

Ce test ne veut donc rien dire concernant la présence d’une tumeur maligne de la prostate.

D’ailleurs, depuis quelques années, il est décrié dans certaines études officielles. On l’accuse d’engendrer plein de faux positifs et de faux négatifs et donc de ne pas être significatif pour le diagnostic de cancer de la prostate. C’est pour ça que je ne m’en suis pas tellement occupé jusque là. Une partie de l’orthodoxie s’en charge elle-même (voir ici par exemple).

Par contre, même les études critiques disent que le taux de PSA est significatif (de la virulence du cancer) une fois qu’on a confirmé la présence d’un cancer de la prostate. Jusque là, vu que je n’y avais pas tellement réfléchi, je ne comprenais pas tellement de quoi il retournait. Grace à mon article sur la façon dont les médecins donnent une apparence de réalité aux métastases, et à michel341 qui m’a fait réfléchir à nouveau à cette histoire de taux de PSA, je pense avoir compris.

Je crois que cette affirmation de l’orthodoxie doit être en rapport avec les supposées métastases. Les médecins ont du établir qu’il y avait corrélation entre un taux de PSA élevé, et la découverte de métastases dans divers endroits du corps. Donc, plus le taux de PSA est élevé et plus il y a de risques qu’il y ait des métastases.

Mon point de vue sur ce qui se passe réellement est le suivant.

Comme dit plus haut, le taux de PSA est en fait un indicateur du taux de particules dans le sang. Et comme on l’a vu dans cet article, quand ce taux est élevé, c’est soit parce qu’il y a eu désagrégation des particules circulant dans le sang (là où il y avait 1 particule, il y en a par exemple 10), soit parce qu’il y a un relargage soudain des débris contenu dans les cellules (le stock de débris qui était resté stocké dans les cellules en sort et se retrouve en masse dans le sang). Donc, quand il n’y a pas de raison qu’il y ait un relargage soudain des débris cellulaires, c’est qu’il s’agit d’un problème de désagrégation des particules. Dans ces conditions, le taux de PSA est aussi un indicateur du taux de désagrégation des particules se trouvant dans le sang en plus d’être un indicateur du taux de particules dans le sang. Ca veut dire que la personne prend ou a pris récemment un produit qui désagrège les particules de son sang en petits morceaux. C’est le cas par exemple quand une personne prend une chimiothérapie ou des antibiotiques, qui sont des produits chimiques qui désagrègent les particules.

Et par ailleurs, comme on l’a vu dans l’article sur la façon dont l’orthodoxie donne une apparence de réalité aux métastases, une chimiothérapie va esquinter certains éléments du corps, en particulier le foie, le système digestif, éventuellement les poumons, le cerveau. Quand on va analyser certains organes avec une ponction ou une biopsie, on va trouver effectivement des tissus endommagés qu’on diagnostiquera comme étant des métastases.

Donc, la chimiothérapie entraine : augmentation du taux de PSA + lésions de certains organes qui vont être diagnostiquées comme des métastases. D’où le fait qu’une fois le diagnostic de cancer confirmé, les médecins considèrent que le taux de PSA devient fiable concernant l’évolution du cancer.

Donc, quand on découvre un cancer de la prostate grâce au taux de PSA, c’est en général parce que la personne a prit des antibiotiques ou autres médicaments désagrégateurs de cellules. Mais comme ça a peu d’influence sur la prostate, forcément, ça va être assez mal corrélé avec une tumeur à cet endroit là. D’où problème de fiabilité du test PSA concernant la présence d’une tumeur au niveau de la prostate. Par contre, une fois la tumeur maligne de la prostate diagnostiquée, et avec une prise plus ou moins longue de chimiothérapie, là, comme on analyse le foie et les autres organes, le test PSA va être mieux corrélé avec les soi-disantes métastases.

Seulement, comme on le voit ici, corrélation ne veut pas dire causalité. Il n’y a pas effet de causalité entre le taux de PSA élevé et la détection de métastases, puisque c’est la chimiothérapie qui est à l’origine de l’augmentation du taux de PSA et de la découverte de métastases (qui sont en réalité de simples lésions causées par la chimiothérapie). Ca n’a rien à voir avec une tumeur qui serait particulièrement active et de ce fait engendrerait de soi-disantes métastases.