La théorie que les virus sont des messagers d’information entre les cellules ou encore des sortes d’hormones

Quant on en vient à la remise en cause des virus, une question se pose rapidement : est-ce que ce sont de simples débris cellulaires ou est-ce que ce sont des particules qui ont un effet sur le corps via une action chimique directe ou un transport d’information ?

Même si dès le départ, j’ai privilégié la théorie des débris cellulaires, c’est une possibilité à laquelle je suis resté ouvert assez longtemps. Mais désormais, je crois de moins en moins que ces particules puissent être des transporteurs d’information ou puissent avoir une influence chimique.

I) Théorie des particules transporteuses d’information pouvant causer des maladies

Pour les maladies, l’idée d’une particule endogène transporteuse d’information qui en provoquerait est à mon avis absurde.

Déjà, il n’y a pas raison que ça provoque un endommagement du corps, et encore moins des dommages aussi énormes que ceux qu’on peut constater pour certaines maladies.

Premièrement, c’est illogique, parce que le corps fait tout pour se maintenir dans le meilleur état de marche possible. Si ces particules transportaient de l’information ou avait une action chimique directe, ce serait dans une optique de régulation des fonctions cellulaires. Et ce pour maintenir le corps en état de marche. Et on ne voit pas quelle procédure de régulation serait en place pour Ebola par exemple, ou la rage, ni en quoi ça maintiendrait le corps en état de marche d’entrainer des démences, des maux de ventre, etc… D’une façon générale,il y aurait une logique derrière ça. Et vu que les mécanismes physiologiques sont relativement simples, on pourrait normalement la comprendre. On peut comprendre assez facilement la logique derrière le coritsol par exemple. Mais derrière les particules qui seraient impliquées derrière ebola, ou la rage, on ne voit aucune logique.

Et deuxièmement, on voit mal comment les cellules auraient le pouvoir de provoquer d’elles-mêmes les symptômes qu’on peut observer dans les diverses maladies virales. Il n’y clairement que des poisons externes qui peuvent provoquer de pareilles phénomènes, ou alors, des carences diverses (en eau, en minéraux, en vitamines, en sucres, en protéines, ou en lipides, etc…). Quand au fait que ça provoque la mort, là, ça devient complètement délirant.

Par ailleurs, il n’y a aucune raison que des particules régulatrices provoquent des symptômes aussi divers. Comment des particules endogènes pourraient provoquer des symptomes aussi négatifs et aussi différents que ceux de la grippe, la rage, la polio, la varicelle, la fièvre jaune, ébola, le sida, etc… ? C’est absurde.

Et puis, dans le cas où on défendrait aussi l’idée de la transmissibilité de ces particules et de leurs effets, on ne voit pas pourquoi ça le serait. Ce serait démentiel. A peine quelque centaines ou milliers de particules pourraient déséquilibrer tout le système corporel ? Une telle instabilité serait hyper dangereuse. Ca voudrait dire que n’importe quel être humain risquerait de tomber malade dès qu’il y aurait à un endroit du corps quelques centaines de ces particules de produites ou d’introduites. Ca serait une réaction en chaine qui nécessiterait très peu de matériel pour s’enclencher. Le truc de fou. Il est évident que la solution aurait été trouvée par le corps humain pour éviter cette instabilité.

Et puis ça voudrait dire que le moindre problème local devrait avoir un impact général (par multiplication).

La seule chose qui puisse provoquer tous ces symptômes, c’est forcément quelque chose d’extérieur au corps. Et c’est forcément quelque chose qui a une influence chimique, donc, un poison.

Cela dit, ça pourrait éventuellement être le cas en ce qui concerne certains « virus » de plantes du style la mosaïque du tabac. En effet, l’action du « virus » ne semble qu’être locale. Et elle semble être liée à un mécanisme de régulation. Mais bon, ça reste une simple éventualité. J’ai déjà donné une autre explication, qui est que les particules injectées peuvent provoquer un mécanisme de défense. Après tout, on peut penser qu’il n’y a très probablement pas eu d’expériences avec d’autres types de particules, n’ayant rien à voir avec le soi-disant virus. Donc, on pourrait probablement obtenir le même résultat avec un peu n’importe quoi. Et dans ce cas, la thèse de la particules endogène transporteuse d’information ferait long feu. Donc, pour ce cas particulier, ce n’est pas totalement impossible, mais à mon avis, ça reste peu probable.

Donc, on ne peut manifestement pas revendiquer que ce sont ces particules qui sont à l’origine des maladies. Ce ne sont pas des particules pathogènes. Mais, est-ce que ça peut avoir un role non pathogène ?

II) Hypothèse d’une influence positive

Si on accepte que les particules en question ont été correctement identifiées (mais qu’elles ne se reproduisent pas), vu que toute la littérature officielle considère que ces organismes ont un effet pathogène, il devient difficile de défendre l’idée que les expériences sont fausses sur cet aspect là. Si on considère que ces expériences sont bien menées sur l’aspect isolement, il devient quand même relativement dur que considérer qu’elles ont été mal conduites sur l’aspect transmission de la maladie. Ce n’est pas impossible, mais c’est plus difficile.

Et il est encore plus difficile de défendre l’idée que l’impact est positif. Que ces particules n’aient aucune influence, à la rigueur, pourquoi pas. Mais qu’on considère qu’elles ont été correctement isolées, mais que loin d’avoir un effet négatif, elles ont carrément une influence positive, là, ça devient vraiment dur à défendre.

Si ça avait un effet positif, on le verrait. Il suffirait d’isoler ces particules et de les injecter dans le corps de quelqu’un, et on verrait rapidement les effets positifs en question. En tout cas, on verrait une réaction. Et, il y aurait au moins quelques témoignages, quelques études sur le sujet. Mais je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose.

Ca pourrait être un effet à long terme. Mais vu qu’elles sont produites durant des maladies à évolution généralement rapide, voir très rapide, une influence à long terme n’a aucun intérêt. Donc, a priori, ce n’est pas ça.

Et puis, quand la maladie disparait, les particules en question ne sont plus présentes. Ca veut bien dire que leur action est rapide. Donc, si on ne constate pas d’action à court terme, c’est qu’il n’y a pas d’action du tout. A moins bien sur, que leur action soit indirecte. Mais ça élimine le cas d’une action directe.

Surtout qu’on verrait une réaction 100 % du temps, pas quelques pourcents du temps, comme la littérature officielle l’affirme pour pas mal de virus (ou la particule est souvent présente, mais sans causer la maladie ou d’avoir d’influence quelconque sur la santé de l’individu).Par exemple pour les hormones, particules créditées d’un effet sur le corps, on constate à chaque fois quelque chose.

Alors bon, on ne sait jamais, hein. Mais, ça semble vraiment difficile à défendre.

En fait, il y a trois hypothèses : soit ces particules auraient une influence chimique, soit ça aurait une influence sur l’adn, ou en tout cas, sur la réparation de la cellule, soit ce seraient des messagers ayant simplement pour rôle d’informer la cellule d’un danger (donc, une influence positive indirecte).

a) influence chimique

Ce serait donc comme des hormones, ou des médicaments. Ca aurait une influence chimique directe. Dans ce cas, le problème reste le même que ceux qu’on a déjà vu plus haut. Ca aurait un effet à chaque fois que la particule est présente.

Un autre problème, c’est que si les cellules sont capables d’émettre ce produit chimique a l’influence positive, il n’y a pas de raison qu’elles en émettent en surplus à destination des autres cellules. Elle n’auraient qu’à l’émettre pour elles. Alors, dans ce cas, ce qu’on voit pourrait être les déchets de ces particules. Mais alors, on ne pourrait pas faire émettre ces déchets par les cellules simplement en les injectant dans le corps où dans une culture de cellules. Dans la mesure où ça ne serait que de simples déchets, ils n’auraient pas le pouvoir de faire fabriquer le produit chimique en question par les cellules.

Et puis, pourquoi ces particules contiendraient-elles de l’ADN, si c’étaient de simples produits chimiques à effet direct ?

b) influence sur l’adn ou sur la réparation de la cellule

Déjà, recevoir une influence externe sur l’adn, a priori, c’est éminemment dangereux pour la cellule. C’est la porte ouverte à des modifications négatives. Donc, normalement, la cellule va plutot compter sur elle-même. Elle va être autonome concernant sa réparation.

D’autre part, on voit mal comment la réparation pourrait être aussi rapide. Par exemple, pour le rhume, la maladie dure en générale une semaine. On voit mal comment ça pourrait agir aussi rapidement.

Et en plus, si ça répond à une attaque chimique externe, on ne voit pas tellement ce que la réparation de l’ADN vient faire là. A priori, une attaque chimique va détruire plutôt les parois des cellules. Un produit chimique qui s’attaque seulement à l’ADN, il faut que ce soit un truc vraiment vicieux. Et on ne voit pas ce qui, dans la vie de tous les jours, pourrait faire ça. En tout cas, il faudrait identifier l’attaque chimique. Et dans le cas des virus seulement légèrement pathogènes comme le rhume ou la grippe, on ne voit pas de quelle attaque chimique il s’agirait. Peut-être qu’on peut trouver des cas où on pourrait soutenir qu’il y a une attaque de l’ADN. Mais il y a plein de cas où il est clair que ça n’a rien à voir.

Et pourtant, la théorie soutient qu’il y a des particules émises par les cellules dans ces cas là. Or, s’il y a émission de ces particules réparatrices d’adn alors qu’il n’y a pas endommagement de l’ADN, la théorie est foireuse.

On pourrait soutenir qu’il y a émission de ces particules à chaque fois qu’il y a agression. Mais il y a plein de maladies transmissibles qui sont non virales (donc, causées par des bactéries). Il y agression, et pourtant, il n’y a pas de virus. Idem quand l’agression est causée par un poison genre neurotoxique. Il n’y a pas d’émission de ces particules. Donc, manifestement, cette idée ne tient pas.

Et puis, pour l’hypothèse de réparation de l’adn, il faudrait que les cellules aient un système de reconnaissance exact du danger et qu’elles sachent quel type de bout d’ADN émettre pour protéger les autres cellules. Donc, un truc super sophistiqué. Et ça ne peut pas être un truc venant des cellules du système immunitaire, puisque les expérience montrent que les particules en question sont émises par les cellules. Et comment les cellules savent exactement quelle partie de l’ADN a été endommagée dans les autres cellules. Pourquoi ce serait toujours la même partie de l’ADN qui serait endommagée dans toutes les cellules ?

En plus, il y a le danger que des cellules différentes reçoivent un adn inadéquat de la part de la cellule qui a envoyé l’ADN de réparation. Donc, non seulement les cellules identiques pourraient recevoir un bout d’ADN à l’influence négative, comme on l’a vu plus haut, mais c’est encore plus le cas pour les cellules d’un type différent.

Et si ça servait a réparer les cellules endommagées localement, on ne trouverait ces particules que dans la zone endommagée ; donc, localement et pas globalement. Alors que dans le cas d’un problème local, on trouve les particules en question souvent partout. Il suffit de faire une prise de sang, et on en trouve. Et on ne voit pas pourquoi ces particules seraient multipliées dans tout le corps. On pourrait penser que ça pourrait filtrer vers le sang. Seulement, le flux des liquides interstitiels va vers le système lymphatique, c’est à dire, vers le système d’égout du corps. Et ils sont éliminés par ce biais là. Ca ne va pas vers le sang. Donc, on ne voit pas pourquoi ça se retrouverait partout (dans le cas d’un problème local bien sur. Si c’est global, c’est normal).

Et puis, il faudrait déjà dire à quel problème ça répond. Si on considère que ces particules ne sont pas pathogènes, mais bénéfiques, il n’y a plus de cause à la maladie. Donc, on ne sait plus à quel problème ces particules répondent. Et si elles ne répondent à aucun problème, pourquoi seraient-elles bénéfiques ?

Alors, on pourrait reprendre ma théorie de l’agression chimique et dire que ça sert à réparer ensuite les tissus. Mais dans ce cas, vu que l’agression chimique touche toutes les cellules, la réparation ne toucherait pas seulement certaines cellules (par exemple, les lymphocytes dans le cas du sida). Donc, on devrait voir ces particules être émises par toutes les cellules. Ou alors, on devrait voir différentes particules se multiplier, parce que chaque particule serait destinée à un type de cellule particulier. Il devrait donc y avoir une diversité de particules relativement grande.

c) Simple influence indirecte de messager prévenant les autres cellules d’un danger

Déjà, premier problème, si ce sont les cellules qui émettent le signal (donc, les cellules qui émettent et qui reçoivent le signal sont de même type), ça veut dire qu’elles sont capable de s’apercevoir d’elles-mêmes du problème. Donc, quel est l’intérêt d’émettre un signal à l’attention des autres cellules ?

Ca pourrait avoir éventuellement un intérêt si l’agression touchait les autres cellules un certain temps après celles qui émettent le signal. Mais vu que le danger va toucher immédiatement l’ensemble des cellules, prévenir du danger n’a aucun intérêt. Le temps que les cellules mettent en branle tout le système d’information, ça fait longtemps que les autres cellules auront été touchées par l’agression chimique.

En plus, si on retient ma théorie de l’agression chimique, l’agression se réalise très rapidement. Donc, les cellules n’ont pas tellement le temps de réagir. En général, elles subissent plus ou moins passivement. Or, si les virus ne sont pas pathogènes, et vu qu’on considère que l’agression ne vient pas d’une bactérie, la seule hypothèse qui reste comme facteur d’agression des cellules, c’est soit une agression physico-chimique, soit un manque d’un produit chimique.

Et puis, encore une fois, on aurait tendance à voir une réaction particulière des cellules.

Et puis, c’est dangereux comme système quand même. C’est valable quand tout le corps est agressé. Mais quand seulement une partie du corps l’est, ça entraine le risque de voir le signal se propager dans des endroits du corps ou aucune réaction n’est requise. Et ça peut avoir donc un impact négatif au lieu de positif. Donc, ce n’est pas adapté du tout à une réponse locale.

Surtout que la pauvre cellule, elle ne peut quand même pas faire grand chose. Elle est protégée par le système dans lequel elle se trouve (le corps). Mais individuellement, elle ne peut pas faire grand chose face à une agression. Il y a apparemment deux ou trois grands systèmes de protection comme le cortisol. Mais c’est tout. Donc à quoi servirait un système prévenant d’un danger dans cette situation là ? A pas grand chose. A quoi sert de prévenir d’un danger quand on ne peut pas se défendre ?

Et puis, dans le cas des maladies causées par des bactéries, on considère, dans la théorie officielle, qu’il n’y a pas de virus d’émis. Or, si les virus sont en fait des particules transmettant une information sur le danger présent, elles devraient être émises également dans ces cas là. Vu qu’on considère que ce n’est pas le cas, il devient difficile de défendre la théorie des particules messagères de danger. Bien sur, on peut ne pas croire à la théorie des bactéries pathogène. Mais ça ne change pas grand chose, vu qu’il y a maladie et qu’il n’y a pas de virus.

III) Hypothèse d’une absence d’influence

Il est difficile de défendre l’idée qu’elles n’ont pas d’influence, bref, qu’elles seraient neutres, alors que dans le même temps, on défend l’idée qu’elles transportent de l’information entre les cellules (et c’est encore pire si on considère qu’elles ont une action chimique directe, du genre hormone). Surtout que si on reconnait qu’elles se multiplient durant les phases de maladie, c’est qu’elles y jouent un rôle (puisque ce ne sont pas de simples débris). Si elles se multiplient durant une maladie, c’est qu’elles ont une influence : soit néfaste (on a vu qu’il n’y a aucune raison que ce soit le cas), soit positive, mais une influence. Elles ne vont pas se multiplier pour rien.

Donc, on voit difficilement comment on pourrait défendre l’idée d’une absence d’effet, tout en refusant l’idée que ce sont des débris cellulaires.

Et on ne peut pas dire que l’effet serait trop lent pour être visible, puisque ce particules sont émises durant les phases aigues des maladies. Donc, c’est que l’effet est limité à la phase aigue. Donc, il doit être relativement rapide.

Conclusion :

Donc, d’une part, l’idée d’une particule transportant de l’information et qui se multiplie durant les phases de maladie mais qui n’aurait pas d’effet est complètement absurde. Et d’autre part, la théorie des particules a effet positif n’est pas absurde. Mais le problème, c’est qu’on ne constate pas la présence d’effets positifs liés à ces particules. Donc, on voit mal comment ces particules pourraient être autre chose que des débris cellulaires. Quand à l’idée que ces particules pourraient causer des maladies, de la même façon que les virus, c’est en même temps absurde et pas vérifié par les faits.

L’avantage des cultures de cellules dans l’isolement des virus

Avant la maitrise des cultures de cellules, dans les années 60, les virologues étaient obligés de faire un isolement directement à partir du sang ou des tissus d’individus ou d’animaux. On filtrait le sang ou les tissus, et on voyait si on trouvait des particules de la taille des virus (taille inférieure à 200 nm). Déjà, la technique n’était pas valable pour dire qu’on avait isolé un virus, puisque, sans culture, on ne pouvait pas prouver que les particules identifiées se reproduisaient. Donc, la culture de cellules a été un progrès à ce niveau là (ça veut dire aussi qu’avant les années 60, aucun des soi-disant isolements n’en est réellement un). Mais à mon avis, elle a permis aussi de résoudre un problème important qui se posait avec l’isolement direct. Ce problème se pose toujours en fait, mais il est moins visible.

I) Le problème de l’isolement viral sans utilisation de culture de cellules

A mon avis, le problème, avec la technique précédente, c’est qu’il y a des zones du corps qui sont constituées de matière visqueuse. Donc, les particules restent collées les unes aux autres, ou alors restent collées à la matière visqueuse. Tout ce qu’il y a dans la solution fait plus de 200 nm (la taille maximum pour les particules virales). Et du coup, lors du filtrage réalisé par les virologues, il n’y a aucune particule en dessous de 200 nm ; bref, pas de particule de taille virale. Donc, quand on veut isoler un virus à partir d’une zone constituée de ce genre de matière, on ne trouve souvent rien. C’est ce qui fait que de nombreux virologues ont eu des problèmes pour isoler certains virus à partir du filtrage directe des tissus de patients. Eh oui, c’est sur qu’ils n’avaient pas pensé à ça.

Exemple : le virus de la polio, ou le virus du VIH. Le premier était issu de la moelle épinière, une matière a priori assez collante. Le deuxième était issu des ganglions. Là aussi, un endroit rempli de matière collante. Pour le premier, il a fallu truander, et donc utiliser, comme on l’a vu, des matières fécales diluées pour trouver un virus. Les matières fécales sont une matière assez pulvérulante quand elles sont mises dans de l’eau. Et pour le deuxième, le VIH, on a du faire une culture de cellule pour en trouver. A partir des tissus des patients (pris dans les ganglions), c’était la croix et la bannière (dixit Montagnier, le découvreur du virus).

Le cas des virus oncogènes relève probablement aussi de cette problématique, même si à première vue, ce n’est pas évident. Ce qui se passe, c’est qu’on les a trouvés chez des souris. Il se trouve que les chairs des souris réagissent violemment à une injection et ont tendance à développer une tumeur au point d’injection, quelque soit le produit injecté. Les tumeurs en question se développent rapidement. Donc, il s’agit de tissus irrités, qui doivent contenir beaucoup de débris cellulaires.

Mais on n’a pas trouvé de virus oncogènes chez les êtres humains (à part une simple corrélation dans un ou deux cas). Pourquoi ? Parce que, chez les humains, les tumeurs en question sont la plupart du temps à developpement beaucoup plus lent. Donc, des tumeurs qui ne sont pas liées à une forte inflammation, ou alors, à une inflammation par à coup. Bref, la plupart du temps, il y a peu de débris cellulaires. Donc, c’est beaucoup plus difficile d’en trouver beaucoup dans ces zones là. Sauf en cas de développement très rapide de la tumeur. Mais c’est rare. Donc, avec les expériences sur les souris, on s’est complètement excité sur la présence de virus oncogènes. Mais dès qu’on a voulu tester sur des être plus gros, ça a été l’échec.

Donc, on comprend pourquoi les virologues ont eu plein de problèmes pour isoler certains virus. Pour utiliser une analogie : si on veut tamiser du sable qui est pris dans de la mélasse, forcément, on ne va rien obtenir.

II) Problème en partie résolu par l’isolement viral avec culture de cellules

La culture de cellules permet de s’affranchir de ce problème. En effet, déjà, elle n’est pas réalisée dans un environnement visqueux. Par ailleurs, elle est réalisée avec des cellules cancérisées, qui se divisent à l’infini, et qui sont en plus stimulées avec des produits comme la cortisone. Donc, il va y avoir production de plein de débris cellulaires consécutive à la division et à la stimulation des cellules. Et en plus, on utilise des antibiotiques. Or, comme on l’a vu, ceux-ci vont avoir tendance à désagréger les particules présentes. Donc forcément, on obtient beaucoup plus facilement des tas de petites particules avec cette méthode ; petites particules qui vont être considérées comme des virus.

Par contre, ça peut être éventuellement l’inverse si les tissus à partir desquels est isolé le virus ne sont pas spécialement constitués de matière collante et que quand on isole le virus, il y a plein de débris cellulaires dans les tissus analysés. Et dans certains cas, le sang peut lui aussi contenir pas mal de débris cellulaires (s’il a été soumis précédemment à un antibiotique ou autre médicaments désagrégateur de cellules). Donc, dans ce cas, vu qu’il y a beaucoup de matière disponible, en filtrant suffisamment finement, on va trouver beaucoup de particules de même taille et de même forme dans la purification directe. Tandis que la culture de cellules va peut-être permettre d’en isoler moins. On peut penser que la culture de cellule permet d’obtenir seulement une quantité moyenne de particules virale.

Par exemple, prenons un chiffre au hasard : la culture de cellules va donner en général dans les 100 particules de taille virale par ml. Tandis que quand il y a beaucoup de matériel « viral » dans le sang ou les tissus, on va obtenir 400 particules par ml. Donc quand il n’y a rien dans la purification directe, on peut obtenir au moins quelque chose dans la purification issue de culture. Mais quand il y a beaucoup de particules dans la purification directe, on a moins de particules avec la culture.

Cela dit, la possibilité d’isoler le virus directement à partir des tissus ou du sang d’individus malades reste relativement importante. Si on n’y arrive pas, on prête le flanc à la critique (comme pour l’isolement du VIH). Mais dans le cas où les virologues n’y arrivent pas, ils peuvent quand même se rabattre sur la culture cellulaire pour dire qu’ils ont obtenu quelque chose. Ils ne se retrouvent pas gros Jean comme devant avec rien du tout à présenter. Il faut juste qu’il n’y ait pas de dissidents qui viennent souligner l’absence de virus obtenus avec isolement directe.

Et puis, en analysant les 3 cas précédents, on s’aperçoit que pour 2 d’entre eux, soit on avait déjà trouvé une truande pour isoler quand même quelque chose (c’est le cas de la Polio, déjà traité dans un autre article), soit cet avantage de la culture cellulaire n’a pas été utilisé (cas des virus oncogènes. On a finit par dire que les cancers n’étaient pas causée par des virus). Il n’y a que pour le VIH que ce truc a été utilisé. Bien sur, ça ne veut pas dire que cette proportion de 2 pour 3 se retrouverait en analysant plus de virus, mais ça veut dire qu’il est possible, soit d’utiliser d’autres biais, soit de ne pas faire prévaloir les résultats obtenus avec cette technique sur les résultats obtenus avec un isolement fait directement à partir du sang d’un patient (et donc, renoncer à l’hypothèse viral dans ce cas).

Mais bon, même si cet avantage n’a pas été utilisé à chaque fois et qu’il y avait déjà des méthodes de truandes pour contourner les problèmes rencontrés avec la technique directe, la culture de cellules a été une heureuse innovation pour les virologues. Sans ça, ça aurait continué à être la galère pour isoler un bon nombre de virus.

Les méthodes de truande d’isolement des virus

Vu que les virus n’existent pas, bien sur, toutes les méthodes d’isolement sont truandées. Voici les différentes méthodes utilisées.

I) Comment on isole un virus

Isoler un virus est beaucoup moins facile que d’isoler une bactérie.

Une bactérie se reproduit seule. Donc, il est facile de les identifier, puisque rapidement, dans un milieu adéquat, on les voit se multiplier.

Pour un virus, c’est tout autre chose, puisqu’il a besoin d’une cellule pour se multiplier. Donc, il faut utiliser une culture de cellules pour savoir si on a bien affaire à un virus.

Donc, pour isoler un virus pathogène, il faut :

1) prendre du sang ou des tissus provenant d’un individu dont on soupçonne qu’il est malade à cause d’un virus

2) purifier ce sang en ne gardant que les particules de taille inférieure à 200 nm (nanomètres). Ceci car la taille des virus est sensée être dans cette fourchette là.

3) Observer au microscope électronique si on voit des particules de taille et de forme virales. Bref, si on trouve beaucoup de particules ayant la même taille et la même forme, on suppose que ce sont des virus.

3) injecter cette solution purifiée dans une culture de cellules supposée saines

4) Après quelques temps, purifier la culture de cellules en question, et voir s’il y a là aussi des particules de taille inférieure à 200 nm ayant la même forme et la même taille.

5) Identifier les protéines du virus.

Le problème, c’est que l’étape d’identification visuelle n’est absolument pas suffisante. Déjà, vu que les particules on tendance à être relativement circulaires et qu’il y en a beaucoup, il est évident qu’on va trouver un grand nombre de particules rondes et ayant plus ou moins la même taille. Par ailleurs, l’orthodoxie reconnait qu’il y a des particules virus-like, qui ressemblent à des virus mais qui n’en sont pas. Et en plus, même en croyant à la théorie officielle, on peut se trouver face à un virus déjà connu, qui a simplement la même taille et la même forme que le nouveau virus.

Donc, il faut avoir des caractéristiques plus spécifiques que les seules tailles et formes. L’identification des protéines du virus permet déjà d’avoir une identification plus spécifique. On va donc mettre en contact les protéines qui constituent le supposé virus avec le sang de personnes ayant la maladie, et on va voir si elles ont des anticorps qui se lient à ces protéines. Si oui, c’est que les protéines appartiennent au virus.

6) Identifier l’adn du virus

Par certaines techniques, on va identifier l’adn du virus.

7) La culture de contrôle. Vu que les particules produites pourraient l’être de façon ordinaires par les cellules, il faut une culture de contrôle composée de cellules saines. Culture qui sera réalisée dans les mêmes conditions que la celle qui est virale. Si on obtient un résultat différent, c’est que la culture virale contient bien un virus, sinon, c’est que la culture virale contient en fait un faux virus et que les cellules produisent tout le temps cette particule. C’est un élément très important de la procédure.

II) Les méthodes de truande

En fait, tout va se concentrer essentiellement sur la truande de la culture de contrôle

1) Pas de photos au microscope électronique de la culture de controle

Pour l’étape de prise de photo au microscope électronique, on ne va faire de photos que pour la culture « virale », et pas pour la culture de contrôle. Eh oui, parce que sinon, on s’apercevrait qu’on trouve les mêmes particules dans la culture de contrôle. Et ça, ça la foutrait mal. Donc, on évite ce problème tout simplement en zappant cette étape. C’est le cas par exemple pour l’isolement du virus de la leucémie murine par Sinoussi.

2) Identification des protéines

Ici, il va y avoir deux méthodes. On peut faire comme pour l’étape précédente : on ne réalise pas d’identification des protéines pour la culture de contrôle.

Mais, on n’a pas forcément besoin de faire ça, parce qu’on peut truander le résultat pour la culture de contrôle.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne s’agit pas d’avoir une situation avec quelque chose dans la culture « virale » contre rien dans la culture de controle. Il va y avoir quelque chose dans la culture de controle, quelque chose de très similaire même. Mais il suffit que ce quelque chose soit légèrement différent pour qu’on dise qu’il n’y a rien.

Officiellement, ce qui se passe, c’est qu’on désagrège les particules venant de la purification pour ne garder que les protéines qui les constituent. Ensuite, on fait migrer ces particules sur une plaque en fonction de leur taille (en faisant passer un courant électrique qui fait migrer les protéines vers le bout de la plaque). Plus c’est petit, et plus ça migre loin. Et sur cette plaque, on met ensuite en contact des anticorps sensés être spécifiques du virus. Les anticorps vont donc se coller aux protéines du virus. La réaction est mise en évidence avec un produit coloré. Et comme les protéines sont réparties en fonction de leur taille sur la plaque, on sait que s’il y a une réaction visible à l’endroit ou les protéines font une taille de 24 nm par exemple, c’est que le virus est constitué, entre autre, de protéines de cette taille là. Seulement, ce qu’on ne dit pas, c’est qu’il y a aussi une réaction avec les protéines de la culture de controle. Mais là, la distribution est légèrement décalée par rapport à celle de la culutre virale.

En réalité, ce qui se passe, c’est que contrairement à ce que dit l’orthodoxie, les anticorps ne sont pas spécifiques de telle ou telle protéine. Ils réagissent avec toutes les particules présentes. C’est ce qui explique qu’il y ait réaction aussi dans la culture de contrôle. Donc, puisque les anticorps ne sont pas spécifiques, ce qu’on mesure, c’est simplement la quantité qu’il y a de particules de telle ou telle taille (pas seulement les protéines du « virus », mais toutes les particules de cette taille), ou autrement dit, la distribution de ces particules en fonction de leur taille.

Donc, quand on met l’agent désagrégeant dans la culture purifiée, les particules vont se désagréger en plus petits morceaux. Et c’est sur le niveau de désagrégation qu’on va jouer. On va désagréger en général un peu plus la culture virale que la culture de controle. Donc, au final, on va avoir une distribution de tailles de particules légèrement plus petites dans la culture virale que dans la culture de controle. Dans la culture « virale », on va avoir par exemple 25 % de particules de 16 nm, 50 % de particules de 24 nm et 25 % de particules de 32 nm. Tandis que dans la culture de controle, on va avoir plutot 25 % de particules de 32 nm, 50 % de particules de 48 nm, et 25 % de particules de 54 nm. Donc, les particules vont être en moyenne 9 nm plus grosses dans la culture de controle. Et donc, comme on ne retrouve pas exactement la même distribution dans la culture de controle, ça va être suffisant pour dire qu’on n’a rien dans cette dernière.

Le Western-Blot de la procédure d'isolement du VIH de 1997

Le Western-blot de la procédure d’isolement du VIH de 1997. La bande A est celle de la culture de contrôle, les bandes B et C celles des cultures supposément infectées par le VIH. Comme on peut le voir, la bande A réagit elle aussi. Il y a là aussi plein de bandes sombres. Et mêmes des bandes sombres à de nombreux endroits identiques à ceux des Western-blot viraux. Mais globalement la distribution des bandes (qui représentent la taille des particules) est décalée par rapport aux deux cultures virales. Globalement, les particules sont plus petites dans les deux cultures virales. C’est tout simplement parce qu’on a plus désagrégé les particules dans les cultures virales purifiées.

C’est ce qui fait que certaines protéines provenant de virus complètement différents les uns des autres ont souvent la même taille (même si la distribution générale est légèrement différente). Plein de virus vont avoir des protéines dont la taille est comprise dans une fourchette de 10 à disons 150 nm. Je me rappelle avoir été étonné quand une virologue m’avait dit sur le forum de sidasante qu’il y avait plein d’autres virus qui avaient des protéines p24 ou p32 ; et que cette dénomination ne définissait que la taille des protéines en question. Ca ne signifiait pas du tout que ça appartenait à tel ou tel virus. Ce qui faisait que ça appartenait à tel virus, c’est que les anticorps supposés spécifique du virus réagissaient avec cette protéine. Mais sans cette réaction, impossible de distinguer une protéine p24 d’une autre. Donc, toute la spécificité de telle protéine repose sur la spécificité de l’anticorps. Mais justement, les anticorps ne sont pas spécifiques. Ce qui fait qu’on se retrouve avec des particules qu’on ne peut pas identifier, sauf avec leur taille.

Un truc qu’il faut comprendre, c’est que les particules obtenus ne sont pas des particules insécables. Si on les soumettaient un peu plus à l’agent désagrégeant, elles seraient coupées en particules plus petites. Je dis ça parce que comme l’orthodoxie fait croire qu’il s’agit de protéines constituant le virus, on peut penser que ce sont des particules insécables ; donc, sur lesquelles l’agent désagrégeant n’auraient pas d’effet, à part celui de les détacher de l’ensemble que constitue le virus.

3) Identification de l’ADN

Là, il n’y a pas tellement besoin de truander la culture de contrôle, parce que l’ADN obtenu est très variable. Donc, on va avoir la plupart du temps un ADN différent dans la culture de controle. On va aussi avoir un ADN qui va varier régulièrement dans la culture virale. Mais là, on va dire que c’est une mutation du virus, au lieu de dire que le virus n’est plus présent. En plus, on ne refait pas l’identification de l’ADN plusieurs fois lors d’un isolement de virus. Donc, ce genre de variation n’apparait pas.

Ca apparait après coup. Mais c’est trop tard. Une fois que le virus est considéré comme étant isolé, on ne peut plus revenir en arrière. Donc, on dit que le virus mute.

Mais, il semble que souvent, on ne fasse tout simplement pas l’isolement de l’ADN pour la culture de contrôle purifiée. On se repose en fait sur la deuxième étape, celle de l’identification des protéines. Une fois que cette étape a été réalisée, et qu’on a considéré que la culture de controle ne contenait pas les protéines du virus, on ne continue pas la vérification à l’étape suivante, celle de l’identification de l’ADN.

Ca semble être le cas pour l’isolement du VIH en 1997. D’abord, on n’a pas fait d’analyse visuelle sur la culture de contrôle. Puis, à l’étape suivante, on a fait une analyse des protéines sur les deux cultures. On a déterminé qu’il n’y avait pas les protéines du virus sur la culture de controle (comme on a pu le voir avec la photo plus haut, il y avait quelque chose, mais comme c’était légèrement différent de ce qu’il y avait dans les Western-blot des cultures virales, on a dit qu’il n’y avait rien). Donc, on a pensé que le virus n’était pas présent dans la culture de controle. Et du coup, on n’a pas fait l’analyse de l’ADN pour la culture de controle.

Donc, en fait, très souvent, on ne fait l’analyse de la culture de controle que dans une seule étape sur les 3.

Conclusion :

Ce qu’il y a, c’est que les particules analysées par les virologues sont en fait des débris cellulaires. Toutes les cellules en produisent. Donc, c’est normal d’en trouver quand on fait une culture de cellules. Donc, toutes les expériences d’isolement de virus peuvent être couronnées de succès, puisqu’à chaque fois, les cellules vont produire ces particules. Et ça va être d’autant plus le cas que les cellules sont des lignées cancéreuses, et que les cultures vont être soumise à des agents agressant les cellules et désagrégeant les particules comme des antibiotiques. Seulement du coup, on va obtenir aussi exactement la même chose dans la culture de contrôle. Donc, pour éviter ça, toute la truande se concentre sur la culture de contrôle. A chacune des 3 étapes d’identification du virus (visuelle, identification des protéines, et enfin, de l’ADN), on va soit ne pas faire l’identification de la culture de controle, soit on va la truander.

C’est comme ça que les virologues truandent leurs expériences d’isolement des virus.

Expérience d’inoculation de la pellagre : un exemple de truande

Dans un précédente article, j’avais dit que seules les expériences d’inoculation de maladie sur des humains pouvaient éventuellement avoir une petite valeur, puisque les expériences sur les animaux peuvent être très facilement complètement truandées ; vu que les animaux ne parlent pas.

Mais bien sur, j’en vois d’ici faire les offusqués et dire que les chercheurs sont honnêtes et droits, etc… Bref, à les entendre, une telle chose serait presque impossible.

Eh bien voilà une expérience d’inoculation de maladie clairement truandée : la pellagre. C’est là aussi grâce à Janine Roberts que j’ai eu l’information.

La Pellagre est une maladie qui se manifeste par l’apparition des symptômes suivants : dermatite, sensibilité au soleil, oedèmes, diarrhées, démence. Elle a commencé à toucher beaucoup de monde à partir du début du 20ème siècle.

En 1913, un certain William H. Harris a réussi à provoquer l’apparition de la Pellagre chez 3 singes en leur inoculant une importante quantité de filtrats de tissus provenant de personnes ayant la maladie (filtrage réalisé avec la technique des bougies de Berkefeld). Les singes sont tombés malades au bout de quelques mois. Selon lui, c’était la preuve qu’un virus causait cette maladie.

Seulement, hélas pour lui, il a été montré quelque temps après (vers 1914) par Joseph Goldberger, que la maladie n’était pas causée par un virus, mais par la malnutrition. A la même époque, d’autres chercheurs -Funk, Weil, et Mouriquand- incriminent le maïs. Plus tard, en 1937, Elvehgen isole la vitamine supposée être à l’origine de la maladie à partir d’aliments dont on avait remarqué les propriétés anti-pellagreuses : le foie, la viande fraîche, le lait. Il s’agit de la vitamine B3 (autrement appelée vitamine PP). Et c’est la théorie qui a été finalement retenue.

Par ailleurs, Goldberger pratiqua sur lui même et sur sa femme des expériences d’inoculation de la pellagre. il s’injecta du sang de malades, mangea des fragments de leur peau avec sa femme et alla même jusqu’à absorber leurs excréments ! Mais il ne tomba pas malade.

Donc, si la maladie n’est pas causée par un virus, et même pas causée par un poison, mais par une déficience en vitamine, comment Harris a-t-il pu provoquer la maladie chez les singes en inoculant quelque chose ? Ben, il n’a pas pu. Il a évidemment complètement truandé son expérience.

Mais comme dit plus haut, ce ne sont pas les singes qui allaient dire qu’en fait, ils n’avaient développé aucune maladie, ou alors, que Harris leur avait donné autre chose en plus.

En tout cas, on voit bien qu’effectivement, il est parfaitement possible d’avoir des truandes d’expériences.

Et heureusement que Goldberger a émis sa théorie, et qu’il a été suivi par la suite par d’autres scientifiques. Sinon, on croirait probablement encore à la théorie virale de Harris, avec plein de médecins affirmant que son expérience était magnifique, etc…

Ensuite, on peut aussi se demander si la cause de la Pellagre est bien une déficience en vitamine. Ce n’est pas parce que Harris était un arnaqueur que Goldberger et les autres avaient forcément vu juste. Vu les symptomes, il se pourrait bien que ce soit en fait un médicament désagrégateur de cellules qui soit à l’origine du truc. On sait que l’aspirine a commencé à être commercialisée à cette époque (toute fin du 19ème siècle). Or, comme par hasard, la Pellagre a commencé à causer soi-disant des épidémies vers le début des années 1900. Donc, il est possible que ce soit ça le problème. Parce que bon : diarrhées, dermatite, démence, ce sont exactement les symptômes qu’on peut trouver lors de l’absorption de médicaments désagrégateurs de cellules (antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, etc…).

Soi-disant, Goldberger a réussi à provoquer la maladie chez des prisonniers en les carençant pendant quelques mois. Mais il est possible que ça aussi, ça ait été bidonné. Peut-être pas. Mais ne prenons pas non plus pour argent comptant les dires de Goldberger. Ce n’est pas parce que c’est outrageusement facile de raconter n’importe quoi concernant les expériences avec des animaux qu’il n’est pas possible de bidonner aussi les expériences avec des humains.

D’ailleurs, dans sa publication disant qu’il avait isolé le virus, Harris disait que les expériences visant à faire apparaitre la maladie en donnant à manger du maïs pourri et d’autres céréales, avaient échoué. Donc, ça veut dire que les expériences de Funk, Weil, et Mouriquand devaient elles aussi être bidonnées. Alors qu’ils sont considérés actuellement comme ayant vu juste eux aussi, au même titre que Goldberger. Donc, vu le n’importe quoi qui régnait, suspecter aussi Goldberger me semble normal. D’ailleurs, il semble bizarre qu’il ait réussi à obtenir le même genre de résultat au bout de seulement quelques mois de carence. Il y a pas mal de végétaliens qui ne consomment pas de viande ni de produits animaux (lait, fromage, oeufs) et qui ne développent pas la maladie au bout de quelques mois (ni même jamais d’ailleurs).

L’article de Harris concernant son expérience d’inoculation de la pellagre.

L’isolement du virus de la polio et la preuve de sa pathogénicité : un exemple de pur n’importe quoi

J’ai eu la chance de tomber il y a quelque jours sur un site traitant de l’isolement du virus de la polio. L’article est écrit par une femme qui s’appelle Janine Roberts. Elle a écrit récemment un livre qui s’appelle « Fear of the invisible ».

C’est intéressant, parce que ça traite en grande partie du moment de l’identification d’un virus qui consiste à provoquer la maladie chez des animaux en leur injectant le virus (mais ça traite aussi de la partie « isolement » du virus). Or, ce n’est pas évident d’avoir des infos précises sur ce sujet.

Qu’est-ce que la polio ? C’est une maladie qui conduit à des paralysies locales. Elle était présente depuis des centaines d’années. Mais elle a commencé à terroriser les populations au début du 20ème siècle.

Donc, pour prouver que c’est un virus pathogène, il faut arriver à provoquer des paralysies chez des animaux, à défaut (à cause de raisons éthiques évidentes) de le faire chez des êtres humains.

Selon l’OMS, le découvreur du virus et celui qui a mis en évidence sa nature infectieuse, en 1909, est un certain Erwin Popper, de Vienne, en collaboration avec un homme du nom de Landsteiner. Lui et Landsteiner cherchaient une bactérie causant la maladie. Mais comme ils ne la trouvaient pas, ils ont supposé qu’ils avaient affaire à une microbe plus petit que des bactéries. Ils ont apparemment utilisé des filtres qui permettaient de n’avoir que des particules d’une taille considérée maintenant comme virale (c’est à dire, sous les 200 nm environ). Seulement, on sait maintenant que leur filtre pouvait laisser passer d’autres choses que les virus : comme des protéines ou des toxines.

Landsteiner et Popper ont cherché des animaux pour faire leurs expériences. Ils ont pu emprunter 2 singes à Sigmund Freud (celui-ci avait testé leur intelligence face à des humains). Selon l’OMS, c’est la première expérience d’isolement du virus de la polio et de la démonstration qu’il causait bien la polio. C’est la première maladie humaine qui a été reconnue comme ayant une cause virale.

Quand on lit le compte rendu de l’expérience, on est choqué par le coté rudimentaire de la méthode utilisée. Ils ont tout simplement pris la moelle épinière d’un enfant de 9 ans qui avait succombé à la maladie, l’ont hachée, l’ont mélangé à de l’eau, et ils l’ont injectée dans le cerveau des deux singes. Carrément.

Evidemment, est arrivé ce qui devait arriver. Le premier singe est mort immédiatement. Le second a été lentement paralysé. Et on a trouvé plus tard qu’il avait des dommages aux motoneurones (neurones commandant le mouvement) similaires à ceux des humaines malades. Du coup, à partir des ces deux seuls cas, Landsteiner a conclu que la paralysie était causée par un microbe invisible présent dans la substance injectée.

Landsteiner et Popper ne se sont pas arrêtés là. Ils ont voulu montrer que l’agent pathogène en question était infectieux (et donc était bien un virus). Du coup, ils ont renouvelé l’expérience sur d’autres singes. Ils ont essayé de transmettre la paralysie en broyant la moelle épinière des deux premiers singes malades et en injectant le broyat dans le cerveau des autres singes, comme ils l’avaient fait avec le broyat venant de l’enfant. Seulement cette fois, manque de chance, ils ont échoué à transmettre la paralysie.

L’année suivante, Simon Flexner et Paul Lewis du fameux Rockefeller Institute for Medical Research arrivèrent à « prouver » que la maladie est infectieuse en réussissant à transmettre la paralysie. L’expérience était la même : prendre un broyat de moelle épinière d’un enfant mort de polio, ensuite l’injecter dans le cerveau d’un singe, puis prendre le broyat de la moelle épinière du singe en question et l’injecter dans le cerveau d’un nouveau singe, et ainsi de suite sur plusieurs singes. Sauf que cette fois l’expérience fut un succès et que tous les singes furent paralysés.

Bien sur, qu’il puisse y avoir une cause toxique au lieu d’une cause microbienne ne fut même pas considéré.

Ce qui est intéressant, et même capital, c’est qu’en utilisant d’autres façons d’infecter les singes, la contamination ne marchait pas. Flexner et Lewis essayèrent de transmettre la paralysie en faisant boire le broyat aux singes, ou en l’injectant dans un de leurs membres. Mais ça ne marchait pas. Il fallait absolument que ça soit injecté directement dans le cerveau pour que la paralysie se développe.

A partir de là, tout est clair. S’ils n’arrivaient pas à provoquer la maladie en faisant boire la préparation, ou en l’injectant ailleurs, c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas de virus de la polio. Et ce qui provoque la paralysie, c’est le fait d’injecter une mixture pleine de toxines directement dans le cerveau. C’est sur que dès qu’on apprend que la transmission de la paralysie consiste à injecter un broyat de cochonneries directement dans le cerveau, les choses sont déjà très très claires. Mais bon, il y aura toujours des types de mauvaise foi pour couper les cheveux en quatre et dire qu’ils ne voient vraiment pas où est le problème. Mais avec le fait que la mixture en question ne provoquait pas la paralysie quand elle était injectée ailleurs, là, les arguments de mauvaise foi ne tiennent même plus. Il devient alors certain que c’est le fait d’injecter la mixture directement dans le cerveau qui a provoqué la paralysie, et pas un quelconque agent viral. Il devient clair qu’il s’agit d’un empoisonnement et pas d’un virus.

Et on se dit qu’on est vraiment dans le n’importe quoi le plus total. Dire qu’on a prouvé l’infectiosité et la pathogénicité d’un virus en injectant une soupe de chairs en décomposition directement dans le cerveau, on hallucine. Et pourquoi pas injecter 200 g d’une telle soupe dans le pied et voir si une gangrène se développe ?

Et pourtant, ces expériences sont célébrées dans le monde de la virologie. On considère que c’est la première fois qu’on prouvait qu’une épidémie humaine était causée par une virus.

Dans les années 20 et 30, on a continué à injecter toute sorte de matières dans le cerveau de divers animaux pour induire chez eux une paralysie : de la moelle épinière, comme déjà vu, des matières fécales (carrément), et même des purées de mouches.

La méthode utilisée pour exclure la possibilité qu’il y ait présence de bactérie était aussi assez hallucinante. Ils mettaient le broyat de moelle épinière dans une coupelle, et observaient ce qui se passait. S’il n’y avait pas de croissance de bactéries après 22h d’incubation à 37 degrés centigrades, le broyat était considéré comme ne contenant pas de bactéries et donc bon pour l’injection. Ce n’est bien sur pas du tout un test de stérilité, puisque l’augmentation du nombre de bactéries arrive habituellement sur un temps d’incubation plus long. En fait, c’était plutot un indicateur de la quantité de bactéries dans le broyat. Donc, en fait, on ne stérilisait pas du tout la solution en question (et ce de façon délibérée). Par ailleurs, on ne cherchait pas la présence de toxines. Alors qu’ils savaient qu’il pourrait y en avoir.

Concernant les bactéries, il y en avait très certainement. Mais on peut ne pas les voir, puisqu’elles se développent dans les cellules au départ. Donc, il peut y en avoir une quantité limité à l’extérieur des cellules pendant un certain temps. Mais dans les cellules, elles se multiplient et font leur travaille de désagrégation des parois des dites cellules. Donc, il y en avait certainement plein dans la soupe injectée. Et même si les chairs étaient broyées, il devait rester suffisamment de cellules intactes pour que les bactéries s’y développent. Et concernant les toxines, comme je l’ai dit par ailleurs, les bactéries, émettent un produit qui désagrègent les parois des cellules. Sinon, elles seraient bloquées dans leur développement par celles-ci, qui formeraient autant de mur enfermant les bactéries. Donc, cet espèce d’acide était certainement présent, en dehors et dans les cellules injectées. Alors, injecter un tel produit directement dans le cerveau des singes, ça devait forcément entrainer une hémorragie cérébrale suivie d’une nécrose des tissus cérébraux adjacents à l’injection. C’est sur que dans ces conditions, obtenir assez souvent une paralysie, ça n’a rien de très difficile.

Un autre élément, c’est le problème qu’il y a eu pour isoler ensuite le virus. C’est d’ailleurs en liaison avec le problème du vaccin.

Le microscope électronique fut inventé en 1932. Mais, des années après cette invention, les scientifiques n’étaient toujours pas arrivés à identifier le virus à partir de la moelle épinière. Ils arrivaient à provoquer la maladie en injectant la mixture en question dans le cerveau. Mais à partir de là, ils n’arrivaient pas à trouver le virus en filtrant la moelle épinière du singe paralysé et en l’analysant au microscope électronique.

Par ailleurs, concernant un possible vaccin, La National Foundation for Infantile Paralysis avait estimé en 1948 qu’il faudrait au moins 50.000 singes pour avoir assez de virus pour inoculer un éventuel vaccin à tous les américains.

Donc, les chercheurs étaient dans une galère totale. Ils n’arrivaient pas à trouver le virus, et en plus, un éventuel vaccin aurait couté des sommes énormes.

Mais heureusement, par le plus grand des miracles, voilà qu’en 1948, soit 16 ans après l’invention du microscope électronique, Gilbert Dalldorf et Grace M. Sickles, du New York State Department of Health, trouvèrent le virus.

Ils firent ça en diluant les excréments des enfants. Ils avaient pris une suspension contenant 20 % de matières fécales, préparée avec de l’éther (pour supprimer les bactéries), et mise sous centrifugation (pour supprimer les grosses particules). Puis, ils l’avaient injectée dans le cerveau de plusieurs bébés souris agés de 3 à 7 jours. Celles-ci devinrent toutes paralysées. Donc, ils n’ont pas trouvé le virus dans la moelle épinière d’un singe paralysé. Non, ils l’ont trouvé dans les selles diluées d’enfants.

Du coup, quelle chance ; non seulement le virus qu’on n’arrivait pas à trouver depuis 30 ans était identifié, non seulement, on pouvait alors créer un vaccin, mais en plus, le vaccin ne coutait quasiment rien, puisqu’il suffisait de le cultiver à partir des excréments de personnes contaminées. C’est sur que vu le soulagement pour les autres chercheurs (qui n’avaient plus à s’embêter à chercher le virus dans le broyat de moelle épinière de singe), à peu près personne n’est venu émettre de critique sur cette découverte si bien venue. Personne ne s’est demandé ce que faisait le virus dans les viscères et comme ça se faisait qu’on le trouvait là et pas dans la moelle épinière.

A mon avis, je pense comprendre pourquoi on n’arrivait pas à trouver le « virus » en le cherchant dans la moelle épinière, et pourquoi on est arrivé à le trouver dans les selles diluées. La substance de la moelle épinière doit être une substance assez pâteuse où toutes les petites particules doivent être rapidement agglomérées. Elles forment donc des agrégats d’une taille supérieure à la taille virale. Donc, impossible de trouver un virus là dedans. Tandis que dans les selles diluées, c’est complètement différent. Là aussi, il s’agit d’un agrégat de particules, mais obtenu plutôt par compactage que par collage avec une matière pâteuse. Donc, avec la dilution dans l’eau, les agrégats se désagrègent, et on retrouve beaucoup de petites particules, et entre autres, des particules de tailles virales. Donc, c’est beaucoup plus facile de trouver des virus dans des selles diluées.

C’est le même problème, je pense, que pour le virus d’un sida. Au départ, Montagnier l’a cherché dans les ganglions, si je me souviens bien. Seulement, justement, les ganglions sont l’endroit ou les déchets cellulaires sont agrégés entre eux et avec les globules blancs. Agrégation qui commence d’ailleurs déjà avant d’arriver dans les ganglions. Ce n’est vraiment pas l’endroit où on peut trouver des petites particules. Donc, Montagnier a eu un mal fou à trouver des particules de taille virale.

Donc, Daldorf et Sickle ont été des petits malins. Au lieu de s’emmerder à chercher un virus dans un endroit où c’est très difficile à trouver, ils l’ont cherché dans un endroit où c’était beaucoup plus facile. Ensuite, vu qu’ils soulageaient les autres chercheurs qui peinaient énormément depuis des années pour trouver un virus, et qui commençaient à être ridicules à cause de ça, les différentes bizarreries qu’entrainait leur « découverte » n’ont pas été critiquées par les chercheurs en question. Tout le monde étant très content de la tournure des choses, tout le monde a accepté sans faire de problème cette version là. Bien sur, le fait en plus de fournir un vaccin qui allait engendrer plein d’argent à la société qui le produirait a du jouer aussi pour qu’il n’y ait pas de critiques sur les points faibles de leur découverte.

 

De toute façon, concernant la transmission de la paralysie, il ne s’agit très probablement pas d’une expérience avec échantillon de controle. Problème qui arrive très très souvent en médecine. Pour que l’expérience fut valable, il aurait fallu injecter à des singes une mixture identique (moelle épinière broyée) provenant d’individus supposés sains. Vu que ça n’a très probablement pas été fait, même s’il n’y avait pas eu les expériences d’inoculation de la maladie par injection dans les membres, l’expérience n’aurait pas été valable.

Eh oui, le problème, c’est qu’on aurait constaté que le broyat sain provoque lui aussi la maladie. Donc, on a très certainement évité de mettre en évidence que n’importe quelle soupe du même genre injectée dans le cerveau provoque la maladie. Donc, on a « oublié » de faire des expériences de contrôle. D’ailleurs, l’expérience d’inoculation d’excréments dilués dans le cerveau des souris montre va complètement dans ce sens. Là, il ne s’agit pas de broyat de moelle épinière, et pourtant, on obtient quand même la paralysie.

En fait, en écrivant cet article, je me souviens que la même procédure d’injection de broyat directement dans le cerveau semble bien avoir été faite pour la rage, ainsi que pour une autre maladie, peut-être le tétanos avec Koch. Seulement, pour ces deux derniers cas, je ne savais pas si d’autres expériences d’inoculation avaient été faites à d’autres endroits.

En tout cas, ce qu’on peut conclure, c’est que 1) L’expérience d’inoculation de la maladie est du domaine du n’importe quoi, vu qu’il est évident qu’en injectant une soupe pareille directement dans le cerveau, on risque fort de provoquer une paralysie ; 2) Il n’y a pas d’expérience de contrôle. Donc, l’expérience n’est pas valable ; 3) Les échecs répétés à transmettre la maladie par d’autres biais, malgré, dans certains cas, des injections directement dans le corps, montrent que la maladie n’est en réalité pas causée par un germe pathogène ; 4) Le fait qu’on ait accepté que les particules trouvées dans les selles soient le virus en question alors qu’on n’arrivait pas à le trouver depuis 16 ans là où il devait se trouver est aussi du domaine du n’importe quoi. Ca montre que les chercheurs étaient tellement désespérés qu’ils étaient prêts à tout accepter.

Et tout ça, c’est tout simplement parce que le virus de la polio n’existe pas. Il n’y a pas de virus de la polio, et il n’y a pas de virus du tout.