Théorie de Mark Purdey sur la cause de certaines cécités

Avant de mourir d’un soi-disant cancer du cerveau, en novembre 2006, Mark Purdey a eu le temps d’émettre une dernière théorie très ingénieuse et intéressante, toujours dans la lignée de son travail sur le problème manganèse/cuivre. Il a ainsi étendu sa théorie à de nouveaux domaines.

Il s’est rendu compte que les animaux ou les hommes atteints par la maladie liée au rapport manganèse/cuivre, développaient parfois petit à petit une cécité.

Il s’est alors dit que le problème devait avoir un lien avec le soleil. Sa théorie a été la suivante :

En fait, une zone du corps où le manganèse a remplacé le cuivre est comme une batterie qu’on remplirait en permanence, mais qui ne pourrait pas transmettre l’énergie en question. En effet, le cuivre sert à transmettre le signal électromagnétique. S’il n’y a plus de cuivre, le signal n’arrive plus à se transmettre. En l’absence de possibilité de transmission, s’il y a un apport extérieur d’énergie, celle-ci s’accumule et les cellules commencent à mourir. Selon lui, l’énergie extérieure en question peut-être soit sonore (infra-sons), soit électromagnétique, soit lumineuse (ultraviolets). Donc, un trop plein de manganèse dans la zone des yeux, associé à un trop plein de soleil va aboutir à ce que cette zone va être trop chargée en énergie, et va être endommagée. Selon Mark Purdey, le phénomène aboutirait à un stress oxydatif des cellules, et à terme, à leur destruction. Et du coup, plus la personne s’exposerait au soleil, et plus elle verrait sa vision être détruite petit à petit.

Donc, en fait, l’influence du manque de cuivre et d’excès de manganèse, tant qu’elle n’est pas trop importante, pourrait rester dormante. Et elle serait révélée lors d’un apport d’énergie externe.

Je me suis demandé si ça ne serait pas plutôt le nerf optique qui transmet l’information vers le cerveau qui n’arriverait plus à conduire le signal optique par manque de cuivre. Mais je pense que dans ce cas, on arriverait à s’en rendre compte ; les manifestations seraient probablement différentes.

Comme déjà évoqué, Mark Purdey parle aussi des infra-sons comme cause possible de dégénérescence. Cette fois-ci, il s’agirait à nouveau plutôt de dégénérescence au cerveau. L’accumulation d’énergie viendrait de l’effet piézo-électrique. Les prions saturés de manganèse auraient une capacité piézo-électrique. Et du coup, une excitation sonore dans la fréquence des infra-sons pourrait entraîner une accumulation d’énergie, et donc, la destruction des cellules.

Les hypothèses de Mark Purdey ouvrent vraiment un champ d’investigation immense concernant ce genre maladies dégénératives. Ca pourrait permettre d’expliquer la maladie de Parkinson, peut-être aussi la maladie de Dupuytren (maladie où les doigts n’arrivent plus à se desserrer). Je dis ça parce que je connais justement quelqu’un qui a en même temps une dégénérescence de l’œil et la maladie de Dupuytren.

En tout cas, j’avoue que je n’aurais probablement jamais eu l’idée que les transmissions de signaux électromagnétiques du corps puissent être perturbées de cette façon là. C’est très bien imaginé et très bien pensé. Vraiment, respect.

Un article de Mark Purdey sur le sujet (c’est en pdf) : ici

Les variations de concentration en produit actif des médicaments à base de plantes, une cause importante de mortalité dans les temps anciens

Concernant ce que j’ai dit à propos du rôle des médicaments à base de plante dans la mortalité de la fièvre puerpérale, il est clair qu’on peut généraliser cette réflexion à toutes les maladies où ces médicaments intervenaient. Je rappelle ce que j’ai dit à propos de la variation de concentration en produit actif des médicaments à base de plante :

Il est possible que la variation de la quantité de morts ait été due à la variation dans la composition des médicaments à base de plante qu’on donnait aux patients. On n’était évidemment pas dans une production chimique et donc stable des médicaments. Ils étaient tirés de plantes, et donc, la variation de la composition des plantes en produit actif entrainait à terme une variation du médicament final en produit. Par exemple, supposons qu’une année, il ait fait chaud en mai et juin, et qu’on cueillait les plantes en question début juillet. La plante ayant souffert de la chaleur devait avoir produit beaucoup plus de produit désagrégeant. Du coup, un médicament basé sur cette plante aurait vu sa composition en produit actif être multipliée par exemple par 3 ou 4. Donc, les patients mourraient beaucoup plus. Ils mourraient peut-être pendant des mois ou des années, le temps que le stock soit épuisé. Et si le nouveau stock avait une concentration moindre en produit actif, le taux de mortalité tombait.

Les herboristes veillaient probablement bien à cueillir les plantes à tel moment. Mais ils étaient tributaires du climat. Et ça, ils ne pouvaient pas y faire grand chose. Et n’étant pas conscients que la concentration en produit actif venait du climat, ils subissaient les variations de la concentration en produits actifs.

Et même s’ils avaient été conscients de ça, avec les moyens de l’époque, ça n’aurait pas pu être une science exacte. Ils ne savaient pas ce qui se passait à l’intérieur de la plante. Donc, impossible de savoir exactement la quantité réelle de produit actif présent dans la plante. Surtout que ça n’était très probablement pas les herboristes qui cueillaient eux-mêmes leur plante. Ils devaient se faire approvisionner par des paysans. En plus, les plantes pouvaient venir de plus ou moins loin. Et les herboristes ne savaient alors pas le temps qu’il avait fait à tel ou tel endroit. Donc, impossible d’adapter le nombre de plantes pour un remède. Surtout qu’il y a plein de microclimats. Donc, il y aurait quand même eu de grosses variations. Mais a priori, les herboristes ne devaient pas du tout être conscient de ça, ou alors, de façon extrêmement vague.

Donc, une grosse part des morts de l’époque était certainement due aux médicaments à base de plante, et ceci, à cause de la variation dans la composition en produit actif.

Par ailleurs, comme le problème du dosage était aléatoire, ça explique le coté apparemment aléatoire de nombreux cas de décès. Et ça vient se poser en concurrent très crédible de l’hypothèse « germe pathogène + système immunitaire plus ou moins préparé et plus ou moins en forme », qui permet d’expliquer aussi les cas aléatoires. Sauf qu’avec l’hypothèse des médicaments à dosage aléatoire, on a beaucoup moins de problèmes logiques qu’avec l’hypothèse des germes pathogènes et du système immunitaire.

Bien sur, la mauvaise qualité de l’eau dans de nombreuses villes, l’absence de médecine d’urgence pour les cas nécessitant des soins rapides, l’absence de chirurgie, les famines, etc…, devaient également causer beaucoup de morts. Mais il devait y avoir également énormément de cas de mort à cause des herbes médicinales involontairement surdosées. C’était même probablement la cause principale des morts.

Par ailleurs, ça pouvait entrainer un cercle vicieux et causer de vrais massacres par empoisonnement. Des massacres considérées comme des épidémies. En effet, supposons un ou deux médecins d’une zone géographique proche ayant malheureusement acheté un stock de médicaments à base de plante beaucoup trop surdosés. Rapidement, il y aurait eu de nombreux morts. Et les médecins auraient diagnostiqué une épidémie de je ne sais quelle maladie.

Et une fois la panique installée, vu que les médecins ont tendance alors à voir dans le moindre début de petite fièvre un cas de l’épidémie mortelle en question, ils auraient donné des médicaments plus puissants et beaucoup plus mortels. En effet, déjà à l’époque, les médecins suivaient apparemment la fausse bonne idée que plus une maladie est dangereuse, plus il faut donner des médicaments puissants. Surtout que ça n’aurait pas été ces deux seuls médecins qui auraient donné ces médicaments, mais beaucoup d’autres, puisque rapidement, l’ensemble des médecins de la région auraient été prévenus de la possible « épidémie ». Donc, à cause de la panique des médecins, ce qui était juste quelques morts dus à pas de chance pouvait devenir une épidémie. Bref, les variations de composition des médicaments étaient probablement l’élément qui permettait de créer ex-nihilo des « épidémies ».

On peut penser évidemment qu’encore aujourd’hui, les produits à base de plante doivent voir leur composition en produit actif varier fortement. Seulement, ça ne se voit plus parce que l’herboristerie médicale a été interdite un peu partout. Il reste bien la possibilité d’utiliser des produits à base de plante, comme les huiles essentielles. Mais tout produit phytothérapique ayant une activité antibiotique (donc, en réalité, une concentration en produit actif importante) est interdit de commercialisation. Donc, à la base, les produits utilisés sont plutôt des produits peu concentrés et donc peu actifs. Ca n’empêche pas qu’il y ait des variations. Mais celles-ci doivent entrainer des problèmes moyennement importants.

On peut aussi se dire que peut-être bien que l’arrivée des médicaments synthétiques a surtout permis de mettre fin à ces variations. Et que c’est la fin de ces variations qui a permis de ne plus avoir de morts aléatoires comme décrits plus haut. Une fois les médicaments devenu fiables quand à leur composition, on a pu voir qu’à telle quantité de produits actifs, les patients mourraient, et qu’à telle autre, il vivaient. Donc, on a pu adapter les quantités. Et le résultat à plus ou moins toujours été le même.

Bon, bien sur, ça n’empêche pas du tout qu’il y ait encore de très nombreux morts par les médicaments. Comme déjà vu dans cet article et sur ce site, cette mortalité vient par exemple du fait que les médecins croient à la fausse bonne idée que plus une maladie est sensée être grave, plus il faut donner des médicaments puissants (et donc, en réalité mortels). C’est le cas pour le cancer ou le SIDA, et plein de maladies microbiennes bidons que les médecins supposent être très souvent mortelles. Ca vient aussi d’un cercle vicieux plus ou moins lent qui fait que la prise d’un médicament va entrainer des effets secondaires et que ces effets secondaires peuvent être pris pour une maladie plus grave pour laquelle on va donner des médicaments plus puissants. Ainsi, à force de donner de médicaments de plus en plus puissants, la personne finit par mourir. Ces problématiques et processus existaient déjà dans les temps anciens cela dit. Disons qu’on a éliminé un élément du problème ; mais les autres ont très bien pris la relève.

La maladie de la vache folle n’est pas causée par le prion

Bon, c’est un vieux truc. Et puis, plus personne n’en a rien à foutre de la vache folle. Surtout que ce que je vais dire est maintenant relativement connu dans les milieux un peu conspirationnistes ou alternatifs. Mais bon, il y a encore plein de gens qui ne savent pas de quoi il retourne. Je vais faire relativement court. Mais je reviendrai probablement compléter cet article par la suite ; ou je ferais d’autres articles le complétant.

C’est l’excellent Mark Purdey, un anglais, qui a compris le truc. Et apparemment il avait des doutes sur la dangerosité du produit en cause avant même que le premier cas de vache folle n’apparaisse. Ce qu’il a compris c’est qu’en réalité, l’agent qui cause la maladie de la vache folle n’est pas un hypothétique prion devenu anormal et qui se transmettrait par la nourriture. Le coupable, c’est un insecticide organophosphoré, le Phosmet, appliqué sur le dos des vaches pour éviter qu’une mouche ne perce son cuir pour y pondre des oeufs, ce qui faisait perdre de la valeur à la peau de l’animal.

La théorie de Purdey, c’est que le Phosmet perturbe l’équilibre des métaux présent dans le cerveau et la moelle épinière de l’animal. Ca perturberait l’équilibre entre le manganèse et le cuivre. Il y aurait moins de cuivre et plus de manganèse. Le cuivre disparaîtrait petit à petit de la zone en question (colonne vertébrale, et peut-être cerveau). Et un certain nombre d’autres produits organophosphorés auraient le même impact sur le cuivre.

A partir de là, il semble que Mark Purdey ait cherché à relier la baisse du taux de cuivre et l’excès de manganèse à l’apparition des prions mutants. Il s’est surtout concentré là-dessus. Ayant reçu un petit financement de la part du gouvernement pour mener des expériences pour confirmer sa théorie, il n’a réussi, avec l’aide d’un docteur, qu’à reproduire 3 des 4 étapes nécessaires pour reproduire le prion in vitro. Mais, par la suite, une autre personne, le Docteur David Brown, chercheur à l’Université de Bath en reproduisant in vitro des conditions riches en manganèse et pauvres en cuivre a réussi à reproduire les 4 étapes.

A mon avis, le problème est peut-être plutôt le suivant. Le cuivre est probablement un élément essentiel de la conduction des signaux électriques qui sont transmis par le cerveau au reste du corps via la moelle épinière. C’est assez logique remarquez, le cuivre est un des meilleurs métaux conducteurs d’électricité. Donc, a priori, un produit qui fait disparaître le cuivre risque de perturber les signaux électriques de la colonne vertébrale et du cerveau. Ceux-ci ne vont plus ou vont mal passer. Et comme c’est par la colonne vertébrale que passent les signaux de mouvements venant du cerveau, forcément, dans une telle situation l’animal va perdre la coordination de ses mouvements. Je ne dis pas que ça ne peut pas agir directement sur les protéines du cerveau. Mais peut-être bien que la désorganisation vient en réalité après. Peut-être qu’une fois que le cerveau n’arrive plus à communiquer avec les membres, les zones du cerveau en question n’étant plus sollicitées, leur composition change. Et puis, vu qu’il y a de forts doutes sur les outils d’analyse des protéines, peut-être qu’en réalité, cette histoire de protéines mutante est une pure invention des biologistes, un artefact. J’ai pu déjà voir que l’analyse de l’ADN est tout sauf claire. Donc, pour les protéines, c’est très probablement la même chose. C’est pour ça que je pense que le fait que Purdey se soit concentré sur l’influence plus ou moins directe du cuivre sur l’apparition du prion « mutant », n’était peut-être très pertinent de sa part.

Quoiqu’il en soit de ces spéculations théoriques, plusieurs éléments montrent que les farines animales ne pouvaient pas être responsables de la maladie (cette liste vient de ce site), et qu’au contraire, c’était le Phosmet le responsable.

– En Suisse, les vaches prenaient elles aussi des farines animales non chauffées ou insuffisamment chauffées, et pourtant, elles ne développaient pas la maladie. Donc, le prion venant des farines ne pouvait pas être le responsable. Ce qui les différenciaient des vaches anglaises, c’est qu’elles n’étaient pas traitées au Phosmet elles.

– En fait c’est dans le monde entier que les sous-produits de la viande avaient été exportés. Or, les 170.000 cas d’ESB recensés Grande-Bretagne dépassaient de beaucoup le nombre de cas relevés dans le reste du monde. Mais il n’y a presque qu’en Angleterre que le Phosmet était utilisé à ces doses là.

– Les vaches avaient soi-disant été infectées en consommant des suppléments alimentaires contenant des cervelles de moutons atteints de tremblante. Pourtant les habitants des îles Shetland au large de l’Ecosse avaient coutume de consommer des ragoûts de cervelles de mouton depuis des siècles, sans qu’on ait jamais rapporté l’apparition de troubles neurologiques.

– Des cas d’ESB s’étaient déclarés dans des fermes biologiques sur des animaux importés de l’extérieur, Mais il ne s’était produit aucun cas sur des animaux nés sur ces exploitations biologiques, alors même que les lois applicables à ces exploitations permettaient d’utiliser 20% de farines de viande dans les compléments alimentaires destinés à ces animaux. Le truc, c’est que les exploitants de fermes biologiques refusaient d’utiliser le Phosmet.

– Les autres ruminants, comme les moutons et les chèvres, n’avaient pas contracté la maladie en Angleterre, même en consommant des FDV (farine de viande). Eh oui, mais sur eux, on n’appliquait pas de traitement au Phosmet.

– A l’opposé, plusieurs antilopes du zoo de Londres, à la ferme expérimentale de Liscombe, avaient été atteintes de l’ESB, sans avoir jamais absorbé de suppléments contenant des FDV.

– Quand l’ESB avait fait son apparition dans d’autres pays, c’était dans des régions comme la Bretagne, dans le nord-ouest de la France, là où l’utilisation des organophosphorés dans la lutte contre le varron avait été préconisée (note du traducteur : « et financée ») par le Gouvernement Français. Comme dans les Iles Britanniques, les premiers cas d’ESB y firent leur apparition quelques années après que le programme d’éradication du varron ait été mis en place. L’incidence plus faible qu’en Grande-Bretagne peut être due au fait que les doses utilisées étaient plus faibles, appliquées une fois seulement par an (au lieu de 2 en Grande-Bretagne), et que le programme n’était pas obligatoire.

– A titre de preuve supplémentaire, on notera que la diminution des cas d’ESB en Grande-Bretagne coïncide avec l’arrêt du programme d’éradication du varron.

– En dépit de la panique qui s’est développée, il n’y a eu en réalité que très peu de cas chez l’homme. Purdey a constaté que 80 % des cas reconnus sont apparus dans des zones rurales, qui n’hébergent que 20 % de la population. Un noyau de cas a eu lieu dans le canton de Weald, dans le Kent, dans une région où on cultive du houblon, où des pesticides organophosphorés sont largement dispensés à des doses cent fois supérieures à celles utilisée pour les autres récoltes.

Mark Purdey a ensuite étendu sa théorie aux animaux souffrant de ce genre de symptômes et n’ayant pas fait l’objet de traitements du genre phosmet ou autre, et où les organophosphorés n’étaient que peu ou pas utilisés. Il s’est aperçu que sur les sols riches en manganèse et pauvres en cuivre, sélénium, fer et zinc, ce genre de maladie survenait chez les herbivores. Alors que dans les zones géographiques voisines ou la composition du sol était « normal », la maladie ne se déclarait pas.
La cause première de ce déséquilibre minéral pouvait varier : pluies acides, émissions volcaniques, production de carburant sans plomb, émissions d’aciéries dans l’atmosphère, fabrications de verre, de céramiques, de teintures et de munitions, pistes de décollage des grands aéroports.

– Des maladies comparables à l’ESB ont été découvertes au Colorado sur les élans et les cerfs, dans une région où la surpopulation du gibier oblige souvent des animaux affamés à se nourrir d’aiguilles de pin. Celles-ci contiennent des teneurs très élevées en manganèse provenant probablement de pluies acides apportées par des vents dominants.

– En Islande, Purdey trouva que la tremblante était associée avec les mêmes caractéristiques de sol riche en manganèse/pauvre en cuivre.

– En Slovaquie, les deux « noyaux » de CJD sont voisins d’usines traitant des minerais ferro-manganiques et des verreries (grandes consommatrices de manganèse).

– Tous ces cas pouvaient être rattachés à la maladie professionnelle à présent pratiquement éradiquée, la « Folie du Manganèse » qui survenait chez les mineurs lorsque la ventilation de la mine était défectueuse. Les symptômes et les lésions de cette maladie sont en tout point comparables à ceux des encéphalopathies spongiformes.

– Purdey s’est également rendu à l’île de Groote Eyland, au large de la côte nord-est de l’Australie, où est extraite environ 25% de la production mondiale de manganèse. A peu près une personne sur trente de la population composée surtout d’Aborigènes Agurugu, dans le village où se dépose en quantité une fine poussière venant de la mine voisine, est atteinte du syndrome de Groote, une maladie neurologique progressive et fatale. Les chercheurs, financés par la société minière, ont émis l’hypothèse d’un défaut génétique introduit dans les chromosomes de la population locale par des navigateurs portugais, il y a plus de 300 ans. Pourtant, cette théorie n’explique pas pourquoi certains mineurs de race blanche sont aussi atteints par la maladie, ni que celle-ci n’existe que depuis que la mine a ouvert ses portes dans les années 1960.

En tout cas, une chose est sure, l’épidémie annoncée chez les humains n’est jamais arrivée. Alors qu’on a eu le temps d’en bouffer de la viande de vache folle. On nous a fait peur pendant des années sur les millions de personnes qui pourraient développer l’encéphalite spongiforme à partir de l’année 2000 environ. Et rien n’est arrivé. Tout était bidon. Il faut dire que les êtres humains n’étaient pas traités au Phosmet, eux.

Bref, encore une fois, la cause est chimique et pas du tout liée à un quelconque microbe pathogène et transmissible.

Le site de Mark Purdey (en Anglais) : http://www.markpurdey.com/

Site parlant des théories de Mark Purdey en français : La vache folle

Nouvelles informations et réflexions sur Semmelweis

En faisant des ajouts à mon premier article sur Semmelweis, j’ai fait quelques recherches supplémentaires. Et je suis tombé sur pas mal de nouveaux trucs intéressants.

Première chose, concernant les deux possibilités que soit les femmes aient été infectées sans aucune plaie ouverte, soit qu’elles l’aient été en ayant subis des plaies ouvertes, j’ai trouvé ce document qui règle le problème. Semmelweis soutenait en fait que l’infection se transmettait même sans plaie ouverte. Il pensait que la muqueuse vaginale laissait passer les éléments pathogènes par simple contact avec une main souillée, sans qu’il y ait besoin d’une quelconque plaie ouverte. Il cite le cas de 5 femmes enceintes ayant soi-disant contracté la fièvre après qu’il leur ait simplement touché le vagin avec une main supposément infectée.

Au mois de juin, entra dans le service de Bartch une femme qu’on avait cru gravide d’après les symptômes mal vérifiés. Semmelweis à son tour l’examine et découvre chez elle un cancer du col utérin et puis, sans songer à se laver les mains, il pratique le toucher successivement sur cinq femmes à la période de dilatation. Dans les semaines qui suivent, ces cinq femmes meurent de l’infection puerpérale typique.

Donc, Semmelweis soutient bien que même sans plaie ouverte, par un simple toucher sur la muqueuse du vagin, la fièvre puerpérale se transmet. Donc, on retombe dans la critique que j’avais faite au départ. A savoir qu’on ne voit vraiment pas pourquoi les médecins n’attrapaient pas eux aussi la fièvre en question.

Par ailleurs, les médecins devaient être mariés, et lors de leurs relations sexuelles, ils devaient bien toucher le vagin de leur femme avec les doigts de temps à autre. Donc, elles auraient du mourir elles aussi de la fièvre en question. Eux-mêmes devaient bien se toucher les muqueuses des yeux, de la bouche ou du nez, de temps à autre.

Autre chose dont j’ai déjà parlé dans l’article précédent ; pourquoi des femmes jeunes en parfaite santé auraient-elles du mourir lors d’une mise en contact avec des mains ayant elles-mêmes été en contact avec des cadavres, alors que ça n’arrive à personne de mourir suite à un contact de la peau avec de la viande avariée ?

Et puis, dans l’exemple cité, la fièvre puerpérale atteint carrément 5 femmes sur cinq touchées et fait 5 mortes sur 5 femmes atteintes. Le taux de transmission et de mortalité est absolument exceptionnel.

Taux de transmission qu’on ne retrouve pas du tout dans l’expérience des étudiants, puisqu’ils devaient pratiquer le toucher sur quasiment toutes les femmes. Et pourtant, le taux de transmission était bien moindre.

Par ailleurs, dans le pavillon des sages-femmes, il devait bien y avoir quelques cas de fièvre puerpérale. Donc, si la contagion s’était faite par contact, les sages-femmes auraient du avoir leurs mains souillées et ensuite transmettre la maladie aux autres femmes accouchantes. Et rapidement, la maladie aurait du faire rage autant dans les deux pavillons.

Et les sages-femmes auraient du souffrir aussi de la fièvre en question, vu qu’elles devaient bien se toucher le sexe de temps à autre elles aussi, que ce soit pour des raisons d’hygiène (même si elle n’était pas aussi développée que maintenant), ou pour des raisons sexuelles.

Encore autre chose (voir ici, en bas de la page 9) :

Dès lors, il pensa qu’il fallait détruire ces éléments sur la main exploratrice afin d’empêcher la production de la maladie chez les accouchées. Aussi, vers le milieu de Mai 1847, il prescrivit aux étudiants de se laver les mains avec une solution de chlorure de chaux. Brusquement, la mortalité tomba de 12 à 3 pour 100. Continuant ses observations, il fut bientôt convaincu que le « poison cadavérique » n’est pas le seul élément pathogène pouvant atteindre la femme en travail, mais bien aussi toute substance organique en voie de décomposition, et, au premier Chef, LES SÉCRÉTIONS SANIEUSES DES ORGANISMES VIVANTS MALADES.

Il exigea alors que, dans tous les cas, et non plus seulement au sortir de l’amphithéâtre, les mains des personnes procédant à un accouchement fussent désinfectées ; de plus, il voulut que cette désinfection fût étendue aux instruments, au matériel de pansement, et enfin il fit séparer les femmes malades des femmes saines. À la suite de ces nouvelles mesures, la mortalité par fièvre puerpérale tomba pendant l’année 1848 à 1,24 pour 100 et celle des nouveau-nés également de 6 à 4 pour 100.

Donc, quand la mortalité est passée de 12 à 3 %, les instruments n’étaient pas désinfectés. Donc, on ne comprend pas très bien par quel miracle la mortalité a autant baissé. En effet, vu que ces instruments sont en contacts avec la muqueuse vaginale, la fièvre aurait du continuer à être transmise. Sans compter qu’un scalpel par exemple, aurait mis l’agent pathogène directement en contact avec le sang. Donc, en l’absence de décontamination des outils, il n’y avait aucune raison que la fièvre baisse dans des proportions aussi importantes.

De plus, on ne comprend pas très bien comment la mortalité des nouveau-nés peut-être de 4 % alors que celle des mères est de 1,24 %. Il n’y avait pas de raison que les nouveau-nés soient plus touchés que les mères, et, s’ils l’étaient autant, il n’y avait pas de raison qu’ils aient un taux de mortalité supérieur.

Bref, rien ne tient debout dans cette histoire. Il est donc clair que le problème n’avait rien à voir avec une transmission par les mains des germes pathogènes venant des cadavres ou des femmes atteintes de la fièvre puerpérale.

Des médecins de l’époque contredisent Semmelweis

Miracle d’Internet, j’ai pu retrouver un livre ou le docteur Denham critique Semmelweis. Merci Google d’avoir numérisé le bouquin (c’est ici. Si ça n’arrive pas immédiatement sur la bonne page, c’est à la 209). Evidemment, tout ça a été passé sous silence parce que rapidement, ça n’a plus été dans le sens de la thèse officielle. Il cite un certain nombre de docteurs dont les expériences contredisent celles de Semmelweis.

Premier docteur cité, un certain Meigs, de Philadelphie. Sur 468 accouchements, seules 13 de ses patientes sont tombées malades et 3 sont mortes. Donc, comme le dit Meigs, pourquoi, s’il était le vecteur de la contagion, a-t-il transmis la maladie à seulement 13 personnes sur 468 ? Eh oui, c’est gênant.

Le docteur Meigs cite aussi le docteur Rutter. Celui-ci semblait être poursuivi par la fièvre puerpérale dans sa pratique des accouchements. Aussi est-il parti pendant 10 jours à la campagne, a changé tous ses vêtement, a pris un bon bain chaud, s’est fait raser la tête, à laissé sa montre et différents objets. Mais, la première femme qu’il a faite accoucher est morte de la fièvre puerpérale. Certains penseront que c’est qu’il ne s’était pas lavé avec un antiseptique. Mais non, parce qu’il a continué à pratiquer des accouchements et là, aucune femme n’a été atteinte de la fièvre.

Le docteur M’Clintock dit qu’il n’a jamais transmis la maladie de ses patientes atteintes à l’hôpital à celles qu’il faisait accoucher chez elles. Le docteur Denham ajoute que c’est aussi son cas. Pourtant, ça aurait du arriver, si la maladie avait été transmise par les mains.

Le docteur Denham fait remarquer que la maladie survient souvent dans des villes ne possédant ni hôpital pratiquant l’accouchement ni salle de dissection. Donc, si le problème est particulièrement lié aux germes attrapés lors de la dissection, on se demande bien comment la maladie peut se transmettre. A moins que de nombreux médecins aient pratiqué fréquemment la dissection par ailleurs évidemment. Mais sans un endroit dédié, ça semble peu probable a priori.

Par ailleurs, Denham visita l’hôpital de Vienne où Semmelweis avait pratiqué après que celui-ci fut parti. Or, à ce moment-là, en hiver, la fièvre avait à nouveau frappé. 36 femmes avaient développé la fièvre en question, et ce avant d’accoucher. Sauf que cette fois, c’était les sages-femmes qui avaient un taux de fièvre puerpérale supérieure à celle du pavillon des étudiants. La mortalité de la fièvre y étant elle aussi supérieure. Ca contredit fortement le travail de Semmelweis. C’est le genre de chose qui change tout. C’est bien pour ça que je dis que le fait qu’on n’ait eu des informations que par Semmelweis fait qu’on n’a pas les outils pour la réfuter. On a cette information, mais sur d’autres sujets, comme on n’a toujours pas d’info, impossible de savoir de quoi il retourne. Or, ça, en science, c’est inacceptable. En tout cas, là, ça montre que les choses étaient très loin d’être aussi parfaitement clean que ne le faisait croire Semmelweis.

Raisons probables de la fièvre puerpérale

Ayant trouvé de nouvelles informations et ayant eu l’occasion de réfléchir plus sur le problème, voici une théorie un peu plus élaborée que la première.

Déjà, je pense toujours que les étudiants en médecine devaient pratiquer plus facilement des actes chirurgicaux invasifs que les sages-femmes. Donc, le fait que ceux-ci devaient charcuter les femmes accouchantes plus que ne le faisaient les sages-femmes devaient participer à la mortalité. Sur le topic du forum Onnouscachetout sur Semmelweis, Sharkreef, une femme, avait dit que lors de son accouchement, l’épisiotomie l’avait fait abondamment saigner. Voici ce qu’elle a dit :

Enfin, je peux t’assurer qu’une épisiotomie n’est pas un acte anodin. La cicatrisation est parfois longue et difficile. Pour ma part, j’en ai souffert pendant près de 6 mois ! Et pendant l’accouchement, j’ai perdu énormément de sang par cette plaie, qui n’a été recousue qu’au bout de 2h, sans anesthésie… merci la sage-femme !

Donc, si les étudiants et les médecins chirurgiens pratiquaient la chirurgie sur les femmes en question, celles-ci pouvaient bien se retrouver fortement affaiblies par la suite à cause des pertes en sang. Et ensuite, les médecins les achevaient peut-être par des médicaments sensés les soigner.

Mais je pense maintenant que la principale raison vient du problème suivant. Dans certains documents on lit la chose suivante « Birley, le patron du service, croit que Klin ne purgeait pas méthodiquement ses patientes. »

J’avais déjà lu ça en 2004. Mais à l’époque, même si j’avais eu un gros doute, je n’avais pas cherché plus avant et j’étais resté sur l’idée que c’était peut-être pratiqué avec des lavements. Peut-être pas. Mais n’ayant pas plus d’information que ça, j’avais du en rester là, vu qu’évidemment, un lavement, a priori, ça n’est pas bien dangereux.

Mais, en me renseignant à nouveau, j’ai vu qu’en fait, la purge ne devait pas être pratiquée avec des lavements, mais avec des médicaments à base de plantes : des purgatifs. Et ça, évidemment, ça change tout.

Or, comme j’ai traduit récemment l’article de Shelton concernant les herbes médicinales, je me suis souvenu qu’on s’en servait à l’époque comme médicaments purgatifs, entre autres.

Eh oui. C’est probablement bien là que devait se situer le problème. Ce qui devait donc se passer, c’est qu’avant l’accouchement, on devait donner des médicaments purgatifs pour éviter que les « humeurs » ou autres conneries comme ça ne viennent gêner le « travail » (c’est-à-dire l’accouchement).

Or, comme déjà vu sur le site, ces médicaments à base de plantes sont des désagrégateurs de cellules. Donc, ce qui devait se passer, c’est que les femmes en question mourraient tout simplement d’empoisonnement à cause des purgatifs (via une hémorragie cérébrale ou un arrêt cardiaque). Vu la vitesse de la mort pour certaines, certains de ces médicaments devaient vraiment être très puissants.

Ce qui est possible aussi, c’est que, même avec des doses faibles, les purgatifs en question donnaient de la fièvre, puis, on donnait ensuite un deuxième médicament pour soigner la fièvre. Et ça aurait été la combinaison des deux médicaments pris l’un à la suite de l’autre qui auraient tué le patient.

En effet, comme on a pu le voir, ces médicaments agissent sur le taux de cortisol. Et le taux de cortisol aboutit à une redistribution de la répartition de l’eau dans le corps, avec une accumulation d’eau dans le tronc et une diminution dans les membres. Et l’effet est inverse quand le taux de cortisol baisse. Et dans ce dernier cas, la personne subit des fièvres, des douleurs dans les membres, une forte baisse de forme liée à un état d’hypotension, etc… Donc, peut-être que la purge entraînait un pic de cortisolémie, puis quelques jours après une situation de manque de cortisol. Du coup, les médecins prenait ça pour une fièvre puerpérale et donnait des médicaments plus puissants qui tuaient la femme en question.

Ca explique par ailleurs les malades et les morts avant accouchement. Vu qu’on devait donner les purgatifs avant l’accouchement, la maladie avait le temps de se déclarer avant celui-ci.

Par ailleurs, voilà ce qu’on dit sur la fièvre puerpérale :

Pour vous donner quelques clartés sur ce qui se faisait alors, je vais vous conter aussi rapidement que possible ce qui se passait à la Maternité de l’Hôtel-Dieu de Paris en 1778

Au commencement de l’année 1778, M Dugès étant en possession du service depuis trois ans, l’épidémie était telle que, sur douze accouchées, sept au moins étaient atteintes de fièvre puerpérale. L’administration, le Bureau, comme on disait alors, invita les médecins à donner leur avis sur les moyens d’arrêter cette  » espèce d’épidémie ». Sur quoi chacun des médecins s’étant expliqué selon son ordre de réception, ils s’entendirent sur les points suivants: ils reconnaissent d’abord que la plupart des femmes qui ont péri de ce mal en sont attaquées au plus tard dans les douze heures de leur accouchement ; que le mal se manifeste par des douleurs aiguës dans les entrailles, qu’elles sont travaillées d’une fièvre violente. Le visage est enflammé, le lait ne monte point aux mamelles, puisque toutes sont prises du délire et périssent au plus tard le second jour.

On a donc des douleurs au niveau du système digestif, une fièvre violente, le visage est enflammé, et les femmes sont prises de délire. Hey, mais ça ne serait pas plus ou moins les symptômes d’une prise de médicament du genre antibiotique ça ? Eh oui. Ca y ressemble fortement.

Mais pourquoi alors y aurait-il eu des variations aussi importantes de la mortalité ?

Il est possible que la variation dans le nombre de morts ait été due à la variation dans la composition des médicaments à base de plante qu’on donnait aux femmes enceintes. On n’était évidemment pas dans une production chimique et donc stable des médicaments. Ils étaient tirés de plantes, et donc, la variation de la composition des plantes en produit actif entraînait à terme une variation du médicament final en produit.

Par exemple, supposons qu’une année, il ait fait chaud en mai et juin, et qu’on cueillait les plantes en question début juillet. La plante ayant souffert de la chaleur devait avoir produit beaucoup plus de produit désagrégeant servant à fluidifier la sève. Du coup, un médicament basé sur cette plante aurait vu sa composition en produit actif être multipliée disons par exemple par 3 ou 4. Du coup, on passait d’un produit moyennement dangereux à un véritable poison. Et les femmes à qui on donnait ces médicaments mourraient évidemment beaucoup plus. Et pendant tout le temps ou le stock était utilisé, il y avait un pic de mortalité. Et si le nouveau stock avait une concentration moindre en produit actif, le taux de mortalité tombait.

D’ailleurs, à l’intérieur d’une même bouteille de médicaments, peut-être que les plantes ne venaient pas toutes du même endroit et qu’on les mixait entre elles pour faire les pilules ; ou alors, peut-être qu’on faisait les pilules avec des herbes d’une provenance particulière à chaque fois, et qu’on mélangeaient les pilules à la fin dans la bouteille. Donc, il pouvait y avoir variations très importantes de composition entre deux pilules à l’intérieur d’une même bouteille. Il suffisait qu’une partie des plantes soit venue d’un coin ou il aurait beaucoup plu et qu’une autre partie soit venue d’un autre coin où il y aurait eu beaucoup de soleil, et on aurait eu dans la même bouteille des pilules très actives et des pilules beaucoup moins actives. Tout ça entraînant bien sur des variations incompréhensibles pour les médecins de cas de maladies diverses (parce que ces symptômes ne devaient pas être reliés qu’à la fièvre puerpérale. D’ailleurs, je crois avoir lu que les symptômes de la fièvre puerpérale se confondaient avec les symptômes d’autres maladies).

Les herboristes veillaient probablement bien à cueillir les plantes à tel moment. Mais ils étaient tributaires du climat. Et ça, ils ne pouvaient pas y faire grand chose. Et n’étant probablement pas conscients que la concentration en produit actif venait du climat, ils subissaient les variations de la concentration en produits actifs.

Du coup, on peut se dire que le taux élevé de mortalité infantile et de femmes jeunes vient tout simplement que les médecins tuaient les patients en quantités industrielles avec leur « médicaments ». Sans ces ahuris, le taux de mortalité infantile aurait été bien moindre. Et l’espérance de vie bien plus grande, puisqu’un enfant mort à la naissance fait chuter l’espérance de vie de façon énorme.

Bien sur, puisqu’on n’y était pas, ce ne sont que des suppositions. Mais pour ma part, vu qu’il est à mon avis certain que la mort était causée par un poison chimique, et que celui-ci était donné avant l’accouchement vu qu’il y avait des malades morts avant ceux-ci, les purgatifs, vu la dangerosité des médicaments à base de plante, et la possibilité de variation très importante dans la concentration du produit actif, sont en première ligne des suspects.