La grippe espagnole : un symptôme montrant le rôle de l’aspirine

Il y a quelques jours, à la télé, était diffusée une émission sur les virus. Je ne la regardais pas, mais par chance, en zappant, suis tombé dessus juste au moment où ils parlaient des symptômes de la grippe espagnole.

Ils parlaient d’une part du fait que de nombreuses personnes avaient comme de l’eau dans les poumons (ou du sang), et finissaient par mourir par étouffement à cause de ça. Et là où c’est intéressant, c’est que d’autre part, ils disaient que les survivants souffraient fréquemment de problèmes cognitifs.

Or, il se trouve que les gens étaient soignés avec de l’aspirine. Mais pas avec les doses d’aspirine de maintenant. Non, il semble que les doses étaient très largement plus importantes que celles utilisées aujourd’hui. C’est Cheminot, du forum onnouscachetout, qui avait donné cette information (il citait un médecin de l’époque qui soupçonnait l’aspirine d’être en grande partie la cause du massacre. Il disait que ses patients, soignés sans utilisation de l’aspirine avaient tous survécu). Par ailleurs, il est très possible que la concentration en produit actif ait été elle aussi très supérieure à l’aspirine actuelle.

Or, les problèmes cognitifs sont la marque de ce genre de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-cancéreux, etc…). Voir ce que j’en dis dans cet article (à propos des antibiotiques). Ces médicaments attaquent les petits vaisseaux, provoquant des hémorragies, ce qui cause la destruction des cellules qui ne sont plus irriguées par le flux sanguin. Et forcément, comme dans le cerveau les neurones perdus le sont définitivement (même si on dit actuellement qu’ils peuvent peut-être être remplacés, l’information stockée est perdue), ça conduit à des pertes cognitives.

Et par ailleurs, ça permet d’avoir des très forts soupçons sur le premier symptôme cité, à savoir, le problème de l’eau ou du sang dans les poumons. Comme les médicaments en question agressent les petits vaisseaux sanguins, et que les poumons en ont plein, ces médicaments provoquent des problèmes d’agression des poumons. D’ailleurs, je crois que c’est connu que certains anti-inflammatoires provoquent des problèmes de pneumonie.

Mais comme ce sont des symptômes qu’on peut attribuer à la grippe (puisque c’est sensé toucher les poumons), à l’époque, on ne pensait évidemment pas que le médicament en était la cause.

Donc, ça va dans le sens de l’idée qu’en fait de grippe espagnole, plein de gens sont morts à cause du traitement à l’aspirine. Et beaucoup de ceux qui ne sont pas morts ont eu des séquelles au cerveau toujours à cause de l’aspirine fortement dosée.

Les tests d’anticorps, peu spécifiques, ou pas spécifiques du tout ? Voici une indication

Une partie de l’orthodoxie reconnait que les liaisons anticorps/antigènes ne sont pas si spécifiques que ça (tout en tenant un autre discours par ailleurs, quand il s’agit des tests). Les dissidents du sida disent qu’ils sont assez peu spécifiques (ou autrement dit multi-spécifiques). Moi je dis qu’ils ne sont pas spécifiques du tout.

Voici un exemple qui va beaucoup plus dans mon sens que dans celui des autres théories.

Cet exemple, c’est tout simplement celui des tests VIH ; l’exemple le plus analysé. Voici la listes des causes pouvant créer un faux positif, pour les tests VIH :

# anticorps anti-glucidiques (52, 19, 13)
# anticorps spontanés (5, 19)
# immunisation passive par gammaglobulines ou immunoglobulines (utilisées prophylactiquement contre une infection immunisante). (18, 26, 60, 4, 22, 42, 43, 13)
# lèpre (2, 25)
# tuberculose (25)
# mycobactérie aviaire (25)
# lupus érythémateux disséminé (15, 23)
# insuffisance rénale (48, 23, 13)
# insuffisance rénale avec hémodialyse (56, 16, 41, 10, 49)
# traitement à l’interféron de patients hémodialysés (54)
# grippe (36)
# vaccin antigrippal (30, 11, 3, 20, 13, 43)
# herpès simplex 1 (27)
# herpès simplex 2 (11)
# infections des voies respiratoires supérieures (rhume ou grippe) (11)
# infection virale récente ou vaccination contre maladie virale (11)
# grossesse chez des femmes multipares (58, 53, 13, 43, 36)
# malaria (paludisme) (6, 12)
# taux élevés de complexes immuns circulants (6, 33)
# hypergammaglobulinémie (taux élevés d’anticorps) (40, 33)
# faux positifs pour d’autres tests, y compris le test RPR (rapid plasma reagent) pour le syphilis (17, 48, 33, 10, 49)
# polyarthrite rhumatoïde (36)
# vaccination antihépatite B (28, 21, 40, 43)
# vaccination antitétanique (40)
# transplantation d’organe (1, 36)
# transplantation rénale (35, 9, 48, 13, 56)
# anticorps antilymphocytaires (56, 31)
# anticorps anticollagène (qu’on trouve chez des homosexuels masculins, des hémophiles, des Africains des deux sexes, des lépreux) (31)
# test positif pour le facteur rhumatoïde, anticorps antinucléaires, (présents tous deux dans les polyarthrites rhumatoïdes et d’autres affections associées) (14, 62, 53)
# maladies auto-immunes (44, 29, 10, 40, 49, 43) : lupus érythémateux disséminé, maladies du tissu conjonctif, dermatomyosite
# infections virales aiguës (59, 48, 43, 53, 40, 13)
# néoplasmes (cancers) (40)
# hépatite ou autre maladie du foie d’origine alcoolique (32, 48, 40, 10, 13, 49, 43, 53)
# cholangite sclérosante primaire (48, 53)
# hépatite (54)
# anémie à cellule falciforme (chez les Africains) (38, 34, 40)
# anticorps à forte affinité pour le polystyrène (utilisé dans les test kits) (62, 40, 3)
# transfusions sanguines, transfusions répétées (63, 36, 13, 49, 43, 41)
# myélome multiple (10, 43, 53)
# anticorps HLA (vis-à-vis des antigènes leucocytaires de classe I & II) (7, 46, 63, 48, 10, 13, 49, 43, 53)
# anticorps « anti-smooth muscle » (48)
# anticorps antimembrane cellulaire (48)
# IgM (anticorps) antihépatite A (48)
# IgM antihépatite B (HBc) (48)
# préparations d’immunoglobulines humaines datant d’avant 1985 (10)
# hémophilie (10, 49)
# affections hématologiques malignes, lymphome (43, 53, 9, 48, 13)
# cirrhose primaire du foie (43, 53, 13, 48)
# syndrome de Stevens-Johnson (9, 48, 13)
# fièvre-Q avec hépatite asociée (61)
# échantillons de sérum inactivé par la chaleur (51, 57, 24, 49, 48)
# sérum sanguin surchargé de lipides (hyperlipémie) (49)
# sérum venant de sang hémolysé (dont l’hémoglobuline a quitté les globules rouges) (49)
# hyperbilirubinémie (10, 13)
# globulines produits au cours de gammapathies polyclonales (qui se rencontrent dans les groupes à risque SIDA) (10, 13, 48)
# réactions croisées pour d’obscures raisons chez des individus sains (10)
# ribonucléoprotéines humaines normales (48, 13)
# d’autres rétrovirus (8, 55, 14, 48, 13)
# anticorps antimitochondriaux (48, 13)
# anticorps antinucléaires (48, 13, 53)
# anticorps antimicrosomes (34)
# anticorps antileucocytes T (48, 13)
# protéines du papier filtre (13)
# virus d’Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) (37)
# leichmaniose viscérale (45)
# relation sexuelle anale (réceptrice) (39, 64)

Est-ce qu’avec une liste pareille, on ne va pas plutôt dans le sens de l’idée que le test VIH n’est pas spécifique du tout, plutôt que peu spécifique ? Ben oui quand même. Quelle est la probabilité que les antigènes du VIH ressemblent aux antigènes de tous ces produits ? Ou alors, quelle est la probabilité qu’un anticorps sensé être plutôt spécifique de tel antigène du VIH soit spécifique à une liste aussi nombreuse d’autres éléments ? Ben quasiment aucune. L’explication la plus logique, c’est que ces anticorps ne sont pas spécifiques du tout et qu’ils agissent par simple collage, et ce, par simple attraction électromagnétique.

Note : toutes ces causes de faux positif au test VIH sont des causes officielles, ayant fait l’objet d’articles publiés par des scientifiques orthodoxes, pas des dissidents. Pour avoir la référence, voici le lien vers sidasante, là où les références de cette liste sont données.

Les tests d’anticorps et d’antigènes sont des tests à la limite

Une chose qui n’est pas très connue, à part chez les dissidents du sida, et qui va dans le sens de l’article d’hier, c’est que tous les tests d’anticorps, sont des tests à la limite ; ce ne sont pas des tests blanc ou noir, tout ou rien.

A priori, on s’attendrait à ce que soit il y ait des anticorps de tel microbe, soit il n’y en ait pas, donc, que soit le test ne trouve rien, soit il trouve quelque chose ; et que ce n’est que quand le test trouve quelque chose, même si c’est infime, qu’on dise que la chose est présente. Ce qui semblerait logique, parce que soit les anticorps sont présents soit non. Idem pour le microbe ; soit il est présent, soit non. Et ça devrait se retrouver au niveau des tests. Le diagnostic blanc ou noir devrait se baser sur un test lui aussi blanc ou noir. Mais ce n’est pas le cas du tout.

En fait, le test détecte toujours quelque chose, mais on fixe une limite à partir de laquelle on déclare que la personne a les anticorps contre tel microbe. En dessous de la limite, le test détecte encore la même chose qu’au dessus de la limite (en moins grande quantité bien sur), mais on dit qu’il n’y a rien. Alors que dès que la limite est dépassée, là, on dit qu’il y a quelque chose. Tout se joue sur la quantité détectée.

les tests d’anticorps sont des tests à seuil

Dès qu’on passe une certaine quantité détectée, on dit qu’il y a quelque chose, alors qu’en dessous de cette quantité détectée, même si quelque chose est détecté, on dit qu’il n’y a rien. Le test n’est donc pas blanc ou noir, mais entre gris clair et gris foncé. Et c’est seulement en dessous d’un certain niveau de gris qu’on dit qu’il n’y a rien. Le résultat du test est donc entre gris clair et gris foncé, mais le résultat donné par le médecin, lui est bien blanc ou noir.

Tout ça, les médecins se gardent bien de vous le dire. Parce que c’est sur que ça entraînerait des questions gênantes de la part des patients. Comment peut-on croire à la validité d’un diagnostic blanc ou noir, à partir d’un test au résultat gris clair ou gris foncé ?

Ce qui est sur, c’est que ça remet complètement en cause la théorie officielle qui dit que les tests sont totalement spécifiques. S’ils l’étaient, les tests seraient bien tout ou rien, pas « plus ou moins ».

Ensuite, soit ça signifie que les liaisons anticorps et antigènes ne sont pas très spécifiques, hypothèse défendue dans la dissidence du sida. Soit ça signifie que mon hypothèse est la bonne, à savoir que les liaisons anticorps/antigènes ne sont pas spécifiques du tout.

PS : bien sur, se pose aussitôt la question du seuil, ou plus précisément du choix du seuil. Pourquoi dit-on que le seuil est à tel niveau plutôt que tel autre ? Qui fait ce choix, et pourquoi ? Cheminot, du forum sidasante, a pas mal travaillé là-dessus. Il a posé la question à pas mal de biologistes. Il n’a jamais eu de réponse.

Si le système immunitaire n’existe pas, alors tous les tests d’anticorps et d’antigènes sont bidons

Il est évident que si le système immunitaire n’existe pas, alors tous les tests d’anticorps tombent. En effet, ils reposent entièrement sur le fait qu’à chaque antigène correspond un anticorps, comme à une serrure correspond une clef. Donc, si on a telle clef, on sait qu’on va ouvrir telle serrure.

Et comme le système immunitaire n’existe pas, un tel système clef/serrure n’existe pas. Et alors, tous les tests d’anticorps sont invalidés. Ils sont tous bidons.

Note pour ceux qui ne le sauraient pas : les tests d’anticorps, ce sont les tests principalement utilisés pour identifier si vous avez contracté tel ou tel microbe. Dans le cas de bactéries, on peut parfois utiliser d’autres types de test en plus (même si le test d’anticorps est généralement le test le plus important, celui sur lequel on se base pour faire le diagnostic). Mais dans le cas des virus, tout repose sur le test d’anticorps.

On se base sur le fait que les anticorps sont spécifiques à un antigène, c’est à dire qu’un type d’anticorps ne va se lier qu’à un antigène particulier (c’est à dire une protéine d’un microbe dans le cas qui nous intéresse), comme à une serrure est sensée ne correspondre qu’une seule clef. Donc, il suffit de prendre le sang d’une personne, et de le mettre en contact avec des antigènes par exemple d’un virus. S’il y a réaction (constatée visuellement, par coloration ou fluorescence), c’est que la personne à rencontré le virus.

Pour déterminer si la bactérie ou le virus est présent, on fait l’inverse, on met des anticorps supposés spécifiques de tel ou tel antigène d’un microbe donné en contact avec le sang de la personne, et s’il y a réaction, ça veut dire que le microbe est présent.

1) Que mesurent les tests d’anticorps en réalité ?

Je pense qu’ils mesurent la quantité de particules présentes dans le sang. Vu qu’ils n’ont aucune spécificité, les antigènes ou les anticorps du test se collent à presque toutes les particules qu’ils rencontrent. Seulement, ce qui va faire réagir positif ces tests, c’est la quantité de petites particules, parce que celle-ci est susceptible d’augmentations très importantes. Tandis que la quantité de grosses particules et de cellules va connaître de moins grosses variations. Donc, la différence se fait principalement sur la quantité de petites particules.

Pourquoi la quantité de petites particules va connaître des augmentations plus importantes ? Parce que ce sont soit des déchets cellulaire, soit des cellules ou des déchets désagrégés en plus petites particules par des médicaments comme les antibiotiques.

Lors d’une maladie, les cellules vont émettre une bien plus grande quantité de déchets cellulaires que d’habitude. Par ailleurs, les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, et un bon nombre d’autres médicaments vont avoir tendance à désagréger les cellules ou les déchets cellulaires qu’ils rencontrent. Donc, ça va conduire à une explosion de la quantité de ces déchets.

Tandis que les grosse particules, ou les cellules, vont être moins susceptibles de varier. Selon les cas, ça va être un peu plus important ou un peu moins important, mais ça va être dans des ordres du genre 2 ou 3 fois maximum. Plutôt 30 ou 40 % d’habitude. Tandis que pour les petites particules, la quantité peut augmenter de 10 ou 20 fois d’un seul coup. Enfin, je dis ça au pif, mais c’est l’idée quoi.

Donc, prenons une personne qui est tombée malade. Sous le stress, et probablement aussi lors de la phase de réparations, les cellules vont produire une grande quantité de déchets cellulaires, qui sont des petites particules. Du coup, si on fait un test sur cette personne, il y a un gros risque qu’il réagisse positif. Si en plus la personne prend des médicaments qui désagrègent les cellules et les grosses particules rencontrées, la quantité de petites particules va encore plus augmenter, et la personne aura un risque encore plus grand de réagir positif au test. C’est aussi simple que ça.

C’est pour ça que les personnes qui réagissent positif aux tests sont des personnes qui sont en général déjà malades, ou qui ont pris des médicaments. C’est ce qu’on peut constater par exemple dans le cas des tests pour le VIH. Les femmes enceintes réagissent aussi plus souvent aux tests VIH. Et c’est assez logique, puisqu’on peut se dire que la croissance du foetus doit entraîner une augmentation importante de déchets cellulaires. Les vaccins aussi sont apparemment source de positivité aux tests.

Cela dit, il n’y a pas toujours besoin d’une augmentation importante de la quantité de petites particules dans le sang, tout simplement parce que les tests sont le plus souvent faits pour faire réagir une grosse proportion de la population. Donc, la quantité de particules nécessaire pour faire réagir ce genre de tests positif n’est pas très éloignée de la quantité normale de particules présentes dans le sang d’une personne en bonne santé. Presque tout le monde va réagir positif. Mais évidement, il y a un truc. Soit on va tester très peu de monde, soit on va dire que c’est normal parce que c’est un microbe inoffensif que tout le monde a rencontré une fois dans sa vie et a donc des anticorps contre lui.

PS : d’ailleurs, le problème de la faible spécificité des relations anticorps/antigène est connu. Et c’est également connu que certains tests ne sont pas spécifiques du tout. C’est le cas pour les tests VIH (connu grâce à la dissidence du SIDA).

2) Pourquoi le caractère bidon des tests n’apparaît pas ?

Evidement, vu l’usage généralisé de ces tests, aussitôt, vient la question de pourquoi leur caractère bidon n’est jamais apparu ? Comment se fait-il que les médecins et les patients, ne voient pas d’eux-mêmes que les tests en question sont bidons ?

C’est le cas pour plusieurs raisons.

2,1) Adaptation du pourcentage de positif au test au pourcentage supposé de positifs dans la population

Une des raisons principales, c’est que le pourcentage de réaction positive est adapté au taux supposé de cas de la maladie étudiée dans la population générale.

Cette technique va se suffire à elle-même dans le cas où aussi bien le pourcentage de réaction du test, que le taux supposé de cas dans la population, est très élevé (plus de 70 ou 80 %). C’est à dire, le cas où le test réagit positif très souvent et où la majorité de la population est sensée avoir rencontré le microbe. Exemple, pour la toxoplasmose, le test va être conçu pour réagir 80 % du temps. Et 80 % de la population est sensée avoir des anticorps contre le germe de la toxoplasmose. Donc, tout semble cohérent.

Et ça ne va pas apparaître comme étonnant parce qu’on va dire que la plupart des gens ont rencontré le microbe en question d’une façon ou d’une autre, et donc, ont des anticorps contre le microbe, même s’ils n’ont plus le microbe en eux.

Ca va concerner les maladies contre lesquelles la population est sensée être vaccinée (ça justifie qu’elle ait des anticorps contre le germe).

Bien sur, ça va concerner aussi des microbes entraînant des maladies réelles. Ce qui pourrait éveiller les soupçons, puisque la population pourrait voir qu’elle n’a jamais eu les symptômes causés par ces microbes. Mais on va faire passer ça en disant que le microbe est sensé être relativement inoffensif (on va dire entre autres que par exemple 80 % des gens contractent le microbe sans ressentir aucun effet) et entraîner des symptômes ressemblant à des maladies assez communes (très souvent il s’agit de symptômes grippaux). Ce qui permet d’affirmer que la population a attrapé ce microbe sans que ça ait l’air bizarre. Si on disait que 80 % de la population avait attrapé tel microbe, et que celui-ci était sensé donner temporairement aux oreilles une couleur vert pomme, la population penserait immédiatement que c’est n’importe quoi, vu qu’on n’a jamais vu ça. Mais si on parle de symptômes grippaux, c’est crédible, vu que des millions de gens en ressentent chaque année.

En plus le fait de concevoir le test avec un pourcentage élevé de réaction positive fait qu’un test ayant réagi positif, s’il est refait, va avoir tendance à réagir à nouveau positif. Donc, comme son résultat varie relativement peu, ça donnera l’impression qu’il est fiable (même si à 80 % de positif, ça laisse quand même pas mal d’occasions de voir des variations).

Dans le cas où la proportion de population touchée par la maladie est considérée comme faible, et où le test est conçu pour réagir rarement, cette technique va marcher aussi.

Mais dans le cas où la proportion de population supposée touchée est faible, et où le test est conçu pour réagir souvent, ou en tout cas beaucoup plus souvent qu’il ne devrait par rapport à la proportion de cas dans la population, là, évidemment, on sort de cette situation où le taux de positif au test correspond à peu près à la proportion de cas dans la population. Donc, ça va nécessiter l’utilisation d’autres techniques pour éviter la révélation de l’incohérence.

2,2) On joue sur le nombre de personnes testées

Pour pas mal de maladies, on teste très peu de monde. Donc, si la maladie est sensée toucher peu de monde, même si le test réagit très souvent positif (par exemple 70 % de positifs), ou en tout cas beaucoup plus souvent qu’il ne devrait par rapport à la proportion de cas dans la population, le nombre de cas estimé par la médecine va correspondre là encore, au nombre de cas trouvé par les tests.

Par exemple, prenons la syphilis. Supposons qu’on fait faire le test à seulement 2000 personnes chaque année. Même si le test réagit positif 20 % du temps (donc beaucoup plus souvent que ce que la quantité de cas le laisserait supposer), on trouvera seulement 400 personnes positives au test de la syphilis. Ca correspondra au nombre de cas estimés chaque année. Bien sur, si on le faisait sur 1 million de personnes, d’un seul coup, le nombre de gens positifs à la syphilis exploserait.

2,3) La plupart des personnes testées sont déjà malades

On ne teste en général que les personnes qui sont déjà malades. Du coup, elles ont alors une raison toute trouvée de tester positif à quelque chose. Donc, ça ne va étonner ni les médecins, ni les patients, si le test réagit positif à telle ou telle maladie. De toute façon, il faut bien trouver un diagnostic. Et aussi bien le médecin que le patient est près à se jeter sur le premier diagnostic qui a l’air un peu crédible.

Et par rapport à la sous-section précédente, le fait de ne tester que les personnes déjà malades, et bien sur, seulement certaines personnes malades (qui ont tels symptômes et tel comportement pouvant faire penser à telle maladie, ou sont allées à un endroit de la planète ou telle maladie est endémique) est l’élément principal dans le fait de ne tester qu’une toute petite partie de la population, puisque, pour chaque maladie, ça ne concerne en général qu’une toute petite partie de la population.

2,4) Premier filtrage du diagnostic final

Par ailleurs, il y a souvent un premier filtrage de fait sous forme de diagnostic réalisé par le médecin. Ca vient aussi du fait que les personnes qui viennent voir le médecin sont déjà malades. Donc, à la vue des symptômes, le médecin se fait déjà une idée. Et ensuite, ayant une première idée préconçue sur le sujet, il fait faire tel ou tel test à la personne. Donc, le médecin va être souvent particulièrement disposé à croire au résultat du test, puisqu’il pensait déjà à ce diagnostic après le premier examen clinique. Le médecin ne prescrira pas un test s’il est sur que la personne n’a pas telle maladie (ce qui nous amène à la sous-section 2,7). Il le fera s’il est relativement sur que la personne l’a (le test servira alors de confirmation), ou s’il a un doute. Et dans ce dernier cas, ça nous amène à l’élément suivant.

2,5) Confiance absolue dans les tests

Il y a bien sur le fait que les médecins comme les patients font une confiance totale aux tests. Donc, le résultat du test va être accepté sans questionnement. Et ce sont les autres éléments qui vont être remis en cause s’il y a divergence avec le résultat du test (exemple, si un test VIH est positif, on va soupçonner une infidélité du mari ou de la femme, même s’ils sont a priori totalement clean).

Dans le cas où il y a un doute sur le diagnostic clinique initial, vu que le médecin a une confiance absolue dans les tests, le diagnostic final reposera sur le résultat du test. Du coup, celui-ci dépendra du taux de positif du test. Si le test est conçu pour réagir souvent positif, là, c’est pas de bol, puisque le test fera passer la plupart du temps la personne du stade douteux au stade sûr. Si le test réagit rarement positif, la personne, sauf gros manque de chance, aura un autre diagnostic. Et si le test réagit positif entre 30 et 50 % du temps, là, ça reposera sur le coup de bol.

2,6) Les tests ne sont pas refaits

Avec les tests dont le taux de positif est faible (en dessous de 50 % de positifs), il y a un problème. En effet, le résultat du test, s’il est refait, va avoir tendance à varier. Donc, il va y avoir une autre technique pour éviter que cette variation ne se voit.

Cette autre technique, c’est tout simplement que les tests ne sont quasiment jamais refaits. Comme on a une confiance absolue dans ces tests, ils sont parole d’évangile et on ne les refait pas.

2,7) D’autres tests ne sont pas faits, ou alors, ils sont faits séquentiellement, c’est à dire après qu’un premier test se soit révélé négatif

Vu que le médecin fait un premier diagnostic à partir des symptômes cliniques, il va s’orienter vers un ou deux diagnostics possibles. Il ne va pas faire tous les tests de la terre à son patient. Donc, on ne va pas voir que le patient aurait réagi positif à plein d’autres tests si on les lui avait fait.

Et si par hasard, il y a plusieurs tests de faits, ils seront quasiment toujours faits les uns après les autres, et toujours après que le test précédent se soit révélé négatif. Par exemple, le test 1 pour la maladie X se révèle négatif. Le médecin fait faire un test 2 pour une maladie Y. Et si le test est positif pour la maladie Y, on s’arrête là et on dit que le patient à la maladie Y. Sinon, si le test est négatif, on fait un troisième test pour une maladie Z. Et ainsi de suite.

Quelques rares fois, on fera un test pour une autre maladie. Souvent une maladie mise en relation avec la première. Par exemple, on peut faire un test pour l’hépatite C si on trouve qu’une personne est positive au VIH. Et on peut même faire les deux tests en même temps. Mais on ne va pas faire 10 ou 20 tests sur 10 ou 20 maladies différentes (pour le VIH on va peut-être faire plus de tests simultanés que d’habitude. Mais c’est particulier, puisque la personne est sensée attraper toutes les maladies de la terre. Dans le cas des autres maladies, on ne fera qu’un test en même temps).